Après un départ de vie où chaque bonheur se trouve forgé par les envies, les désirs, les caprices et les motivations. Cendrine, oui, c’est moi, plutôt grande et fine, pratiquant le sport comme le besoin vital de mon organisme et une curiosité insatiable dotée d’un caractère déterminé. J’ai grandi dans une famille qui se veut aimante, mais ils ont des valeurs attachées à leurs éducations rigides dans les devoirs d’une fille et la liberté des garçons. Je m’en suis sentie si loin alors j’ai fait de ma vie une révolte. J’ai eu tardivement des flirts, trop occupée à vivre dans mon monde de livres et d’écriture. Rien ne m’intéressait plus que la fin d’un bouquin que je commençais, où les êtres étaient d’émotions, de justice et d’intégrité. Ces fictions ont été mes modèles, alors en grandissant, j’ai attendu de mon entourage l’âme franche de vérités dîtes, même si elles étaient dures à entendre. Il a fallu atteindre un âge certain pour rencontrer l’amour, mais quand je l’ai croisé, j’ai su que c’était lui. La vie a des rebondissements que je peux appeler « épreuves », elles m’ont donnée une force, mais a-t-elle était suffisante ? Doit-on vivre certaines choses pour en comprendre d’autres et continuer son chemin sur les traces de la vie ? Il est souvent plus facile de sombrer dans ses émotions telle une fuite incontrôlable comme si le pire nous poursuivait alors que nous le vivons. La capacité de faire face, d’arrêter de se donner les « bonnes » raisons et emprunter les chemins rassurants pour justifier ce que nous faisons, n’est pas facile.