Dacia Vénus s'habille en chemise à carreaux Chapitre 17

Chapitre 17

Un samedi de Mai ensoleillé, et je suis sur l'autoroute presque déserte avec Benjamin Gaven qui nous conduit à la campagne. C'est irréel. Tellement fou que même mon imagination débordante n'aurait jamais pu élaborer un tel scénario!


Un SMS me tire de ma contemplation des champs qui nous entourent déjà depuis quelques minutes. "Steph nous a dit que tu pars pour le week-end", m'écrit Mikado. "Euh, ouais. Jusqu'à dimanche. C'est pour le travail", lui réponds-je rapidement. Un deuxième message de la part de mon ami ne se fait pas attendre:" Ah! Elle a dit que tu étais avec un ami...". J'attarde un regard oblique en direction de Benjamin, avant de lui répondre. "Aussi". un "J'y comprends plus rien", suivit de "mais, amuse-toi bien", conclu notre échange.


Je souris et me promets intérieurement de tout lui raconter à mon retour avant de porter à nouveau mes yeux sur la route. Un panneau attire mon attention: "Melun, 10Km".


—Sérieux, Melun... fais je, dubitative. Ce qui a pour effet de déclencher la curiosité de Benjamin.

—Tu n'aimes pas Melun? demande-t-il, les lèvres tordues.

—Je n'ai aucun problème avec cette ville, assurés-je. C'est juste que je pensai qu'on allait à la campagne.


Benjamin quitte la route des yeux pour m'adresser un sourcil levé.

—C'est pas vraiment "la campagne", dis-je pour clarifier mon propos.

—Pourtant, il y a des champs, des arbres et des vaches. Parfois même, il y a des vaches dans des champs avec des arbres!

Je résiste à une furieuse envie de le reprendre, genre: "dans ce cas là, on parle de près arborés, voire de clairières. Pas de champs". Ou de rire.


—Et, parfois je mets des chaussures à talon. Ça ne fait pas de moi une girafe.


Benjamin laisse échapper un rire qu'il tente d'étouffer dans son poing.


—Je ne sais pas ce qui est le plus étonnant, déclare Benjamin. Ton sarcasme, ou le fait que tu puisses mettre autre chose que des tennis! fait-il en attardant son regard sur mes pieds.


O.K, il marque un point! Je devrai en rester-là et profiter du paysage, mais je me sens d'humeur joyeuse et taquine. Et puis, ça met un peu d'ambiance!


—Elles sont pas bien mes chaussures? fais je sur un faux ton de menace. Attention à ce que tu vas répondre, c'est pas du trente-deux fillette!


—Je vois ça, affirme-t-il sans détourner son regard. D'ailleurs, tu es certaine que tu as assez de place pour ranger tes péniches, ou je dois ouvrir le toit-ouvrant?


Je sors mes "yeux-mitraillette" et Benjamin dégaine son sourire bouclier: lumineux de joie de vivre. Sincère. C'est donc sur un échange d'amabilités —agrémenté de quelques piques —, que nous terminons les cinq Kilomètres qui nous séparent de notre zone de villégiature. Et de travail acharné en perspective.


**


Ce n'est que lorsque nous arrivons sur place, que je comprends mieux pourquoi Benjamin parlait de campagne. Il gare la Porsche à une dizaine de mètres d'une fermette de pierre et de paille, clôturée de grandes barrières en bois rouge-foncé, taillées en pointes.


—Et voilà mon petit coin de paradis, fait-il en guise de présentation.


La fermette doit bien faire deux-cent mètres carré, sous son toit en ardoises. Et les alentours n'offrent qu'une vue sur une immense clairière bordée d'arbres verdis par la fin du printemps. Les oiseaux chantent sans être coupés par le vrombissement des voitures, leur klaxons, ni le brouhaha de conversation futiles.


— C'est calme, paisible. Le lieu idéal pour travailler en toute sérénité, affirme Benjamin.


—Ouais, mais d'abord, on s'amuse!


Avec tous ces arbres, cet air presque totalement dépourvu de pollution et tout cet espace vierge pour courir, sauter et crier, je ne résiste pas à la tentation de me rouler dans l'herbe, jouer à saute-mouton par-dessus les ballots de paille.


J'enjambe une minuscule barrière blanche et me précipite sur une parcelle de terre et de paillage. Benjamin s'accoude à la portière de la Porsche, tel un mannequin, et je me mets à sauter dans tous les sens.


Bordel, que ça fait du bien de se dégourdir les péniches, comme dirait L'adonis avec qui je vais devoir passer les deux prochains jours!



****


Hellowww, mes petites souries !! (Oui, avec le thème "campagne" d'aujourd'hui, les Belettes sont devenues de souries) ^^


Je profite de ces quelques lignes pour vous remercier une énième fois. Vos vues, likes, commentaires et annotations me font toujours autant plaisir. C'est un vrai régale que de se remettre à écrire après avoir vu vos notifs <3, <3.


Aujourd'hui est un jour spécial. Parce que nous atteignons le tiers des chapitres que je vais publier pour ce concours( en plus c'est vendredi, donc... WEEK-END!! ), et en plus, ça y est... ta dam! J'arrête de fumer dès aujourd'hui ^^


J'espère que la frustration due à cet arrêt, l'énervement qu'il peut engendrer, etc, etc... ne se verra pas trop sur mon écriture. En tous cas, je vais faire en sorte de continuer à vous proposer des chapitres avec de l'émotion et des bêtises, fluide et dynamique ^^


Je vous fais de gros bisous et attends vos retours en vous souhaitant un excellent week-end <3,<3


Kiss, Kiss,


Dacia

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9

9 commentaires

AnnaK

-

Il y a 2 ans

Yay !

Dacia

-

Il y a 2 ans

Yay, coucou ^^
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