Fyctia
Chapitre 2
Depuis l’accueil, la petite voix de Sophie marmonne quelque chose que je ne comprends pas. Mes yeux sont rivés sur l’ascenseur et déjà ma poitrine me fait mal.
Tout ce qui se trouve autour de moi semble se rapprocher, à commencer par les murs. J’ai chaud, trop chaud. Je tente de calmer ma respiration, tout en tâchant de détourner mes yeux de la petite cabine. L’angoisse baisse peu à peu, mais mon pouls est encore beaucoup trop rapide. J’abandonne devant l’évidence-même. Je ne vais jamais vaincre cette fichue claustrophobie ! Comme toujours, je me vois contraint d’emprunter les escaliers. Direction le deuxième étage.
Je tarde un regard sur son long bureau et m’étonne de ne pas y trouver des montagnes de papier. Je m’attendais à une scène comme dans les films, avec des dizaines de manuscrits entassés les uns sur les autres, attendant d’être lus. Puis me souviens qu’à l’heure du numérique et d’internet, je dois être la seule à encore écrire sur du vrai papier. D’une certaine façon, je suis déçue.
—Asseyez-vous, je vous prie.
Mme Tillier m’indique un fauteuil alors que j'attarde un regard sur son long bureau et m’étonne de ne pas y trouver des montagnes de papier. Je m’attendais à une scène comme dans les films, avec des dizaines de manuscrits entassés les uns sur les autres, attendant d’être lus. Puis me souviens qu’à l’heure du numérique et d’internet, je dois être la seule à encore écrire sur du vrai papier. D’une certaine façon, je suis déçue. , mais je n’ai pas le temps de m’asseoir.
La porte s’ouvre à ma droite, me coupant dans mon élan, et laisse entrer un Apollon tout droit sorti d’un film. C’est le cas de le dire ! Ce type c’est Benjamin Gaven, ou alors, c’est fichtrement bien imité !
Il se poste devant moi et me salue poliment. J’écarquille les yeux et déglutis. Respire, Chloé. Respire. Ce n’est ni l’endroit ni le moment de faire une crise d’angoisse. Je fais tout mon possible pour contrôler ma respiration, tandis que l’ombre d’un sourire passe sur les lèvres de l’Adonis. Automatiquement, je passe ma main droite le long de ma cuisse, pour vérifier que le chewing-gum est toujours là.
C’est tout moi, ça. Stresser, paniquer, juste parce qu'il me regarde avec patience et gravité. À croire qu’il attend son tour pour pouvoir discuter avec Mme Tillier : Ne panique pas, Chloé, ne panique pas.
—Vous voulez la place ? Demandés-je en triturant la poche de mon jean avec ma main droite et la pochette en carton, de la gauche. Mes jambes ne me supportent presque plus.
—Vous avez terminé ? M’interroge-t-il alors que mon cœur s’emballe et que ma gorge se resserre.
Voyant que je ne répond pas, Benjamin Gaven, alias « B-G », comme le surnomment Steph et Séverine, détourne son regard en direction du bureau.
—Nous n’avons pas encore commencé, lui confirme Mme Tillier.
Je m’empourpre, tandis que les grands yeux verts reviennent se poser sur moi. Benjamin hausse un sourcil interrogateur. Évidemment, quoi faire d’autre ? je viens de lui proposer de « prendre ma place », alors que je viens tout juste d’arriver. Il doit me prendre pour une folle! Dis un truc. N’importe quoi !
—Je suis juste venue pour poser ça, fais je en levant ma main gauche par-dessus la tête.
Ses yeux suivent mon mouvement et son sourire s’accentue.
Là je ne bouge plus d'un pouce. J'hésitant entre aller au bout de mon geste, quitte à passer pour une folle avec ma pochette au-dessus de la tête. Ou arrêter le massacre ici, et m'asseoir, comme ce devait être la cas… au départ. Bien sûr, mon cerveau en décide autrement.
—Enfin… pas juste le poser, et c’est pas de la pochette que je parle, hein. C’est…euh… un scénario que j’ai écrit, et… je voulais… enfin, j’espérais que Madame Tillier…
O.K, là c’est sûr. Il me prend pour une extraterrestre !
Qu’est-ce qui m’arrive ? B-G me scrute d’un regard avisé et moi je me comporte comme une groupie. Pire que ça. Comme une gamine de seize an, dopée aux hormones ! Mes paupières papillonnent et je perds la voix. Il vaut mieux, d’un côté, vu les lambeaux de phrases incohérentes que je viens de débiter. Mais, bordel. Je me déteste quand je suis comme ça !
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Bonjour les petites Belettes !! xD
Alors, on commence la nouvelle aventure du concours, avec ces deux petits chapitres. J'espère qu'ils vous plaisent^^
Perso, je sors de ma "zone de confort" avec ce genre et ce thème, mais en même temps, je sais que je vais beaucoup apprendre <3
Donc, n'hésitez pas à me faire des retours ci-dessous, afin que je m'améliore.
Kiss, Kiss.
Dacia
20 commentaires
Coeur fondant
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Il y a 2 ans
Margo H
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Il y a 2 ans
Dacia
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Il y a 2 ans
Patricia Eckert Eschenbrenner
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eleni
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Elisha Lowann / Myrtille Lalau
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Malaika
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Shaddie.M Lynss
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Dacia
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Il y a 2 ans