Fyctia
Chapitre 49
C'est dans un ballet parfait qu'Alexander joue de ses mains en découvrant à l'aveugle les parcelles de ma peau nue pendant que nos lèvres se cherchent l'une, l'autre.
Ses mains se rapprochent dangereusement de mon intimité tandis que j'en profite pour débuter une interminable descente le long de son torse. Faisant sauter, un par un, chacun des boutons de sa chemise. Sa chemise finit par tomber sur le sol et je découvre pour la première fois l'anatomie de l'homme que je convoite.
Mes yeux viennent se poser sur son torse avant que mes mains ne rejoignent sa peau. Je prends tout le temps nécessaire pour me délecter du spectacle qui s'offre à moi en détaillant minutieusement ses muscles et sa légère pilosité, tous deux tendus par mes caresses. Je découvre pour mon plus grand plaisir ses solides épaules qui semblent avoir été conçues pour être aimées. Puis je poursuis ma descente jusqu'à ses deux pectoraux en terminant par ses abdominaux, eux aussi, tendus lorsque je passe mes doigts sur chacun d'entre eux.
Même dans mon imagination, je ne m'étais pas doutée que le corps qu'il cache derrière ses costumes exciterait encore davantage mes sens en me mettant littéralement à bout de souffle. Définitivement prête à le découvrir sous toutes ses coutures.
Alors que je l'attire un peu plus près de moi pour poursuivre ma danse jusqu'à la boucle de sa ceinture, il ne manque pas de me répondre lorsque son index vient doucement caresser la soie de mon tanga. J'exulte d'excitation à son contact en déposant mes lèvres sur les siennes. Chacun de nos gestes sont rendus coup pour coup et je sens que cette fois-ci, mon souhait de céder à la tentation sera exaucé.
– Tu en as envie ? - me souffle-t-il d'une voix rauque -
C'est haletante que je réponds d'un hochement de tête avant de replonger ma bouche dans la sienne pour lui montrer l'ampleur de mon désir. Il n'en faut pas plus pour me retrouver instantanément installée à califourchon sur ses hanches pour rompre encore davantage notre proximité.
Aussitôt, nos hanches viennent spontanément se rencontrer et je ressens sa puissante érection à chaque ondulation qu'il vient presser en direction de mon intimité. Nos mouvements deviennent désormais comme une nécessité alors qu'une puissante montée d'adrénaline prend possession de mon corps et de mon cerveau pendant que je lâche totalement prise.
Dans un élan déterminé, je me surélève légèrement pour dénouer sa ceinture et quelques secondes plus tard, alors qu'il se retrouve privé de ses vêtements, il s'attaque à mon cas. Mon pull tombe le premier sous les yeux brillants de mon Ecossais qui découvre à son tour mes courbes. Il vient d'abord caresser du bout des doigts la délicate soie de mon soutien-gorge comme s'il s'agissait de deux objets précieux. Ses gestes sont aussi doux qu'érotiques, si bien qu'à chacun de ses effleurements, je manque de gémir lorsque mes tétons se durcissent à son contact.
Il poursuit sa langoureuse danse sur mon corps jusqu'à laisser tomber ses mains au niveau de mes reins pour me débarrasser de ma jupe dans un geste habile. C'est seulement vêtue de ma lingerie qu'il prend le temps de me découvrir, les yeux emplis d'une lueur lubrique jusqu'à ce que mes lèvres ne viennent chérir son cou, son menton puis sa bouche.
Désormais, nos malheureux sous-vêtements se sentent de trop sous nos ondulations qui deviennent effrénées, soutenues par cadence sauvage et avide de se goûter. Alors qu'Alexander part à la conquête de mon plaisir, il commence par caresser doucement la soie de mon tanga en traçant une ligne imaginaire jusqu'à mon clitoris. Impatientes et agitées, mes hanches vont à la rencontre de ses doigts pour lui manifester le délicieux plaisir qu'il me donne mais aussi l'insoutenable torture qu'il m'afflige en prenant tout son temps. Il continue de jouer quelques secondes avant de me donner ce que j'attends. Sa main se glisse dans mon tanga, découvrant ma peau nue en laissant ses doigts venir titiller mon clitoris avant qu'il ne commence à prendre lentement possession de mon corps de ses doigts.
Un mélange de plaisir et d'excitation me submerge lorsque j'exulte d'excitation en venant à la rencontre de chacun de ses va et vient. Je lance doucement ma tête en arrière en plongeant ma main dans les cheveux de mon Ecossais qui me scrute d'un regard lascif qui me laisse haletante de désir.
Dans un gémissement sourd et suffoquant que je lui fais comprendre que je suis impatiente de le découvrir.
Prête à le recevoir, tout entier.
Il semble avoir reçu le message alors qu'il m'embrasse férocement une dernière fois pour laisser sa main quitter mon intimité et en un instant, il attrape son pantalon, saisit un préservatif et le craque.
Je manque de jouir dès qu'il me comble par son érection et c'est instinctivement que mes hanches s'en vont retrouver les siennes dans de dévorants coups de reins. Toujours à califourchon sur lui, c'est moi qui donne le tempo sur la cadence de son souffle saccadé et sous ses yeux brillants d'excitation. C'est sans ménagement que j'accélère mes mouvements de plus en plus rapides pour laisser le plaisir nous envahir. Lui aussi s'applique à me rendre toujours plus pantelante lorsque ses mains s'agrippent à mes fesses pour s'enfoncer un peu plus profondément en moi à chaque va-et-vient.
A ce rythme-là, je ne donne pas cher de notre peau.
Entre nos respirations irrégulières et mes cris étranglés, dissimuler nos ébats dans le salon devient dangereusement difficile. Je sais qu'il aurait mieux fallu se retrancher dans ma chambre, mais maintenant qu'il est en moi, il est trop tard car ma conscience m'a lâchement abandonnée.
Dans un geste assuré par ses deux bras qu'il me fait basculer doucement sur le dos, m'allongeant sur le tapis pour lui faire face. Il reprend sa place entre mes cuisses sans attendre pour continuer sa délicieuse danse. Il débute lentement, me faisant sentir chaque détail de son anatomie avant de reprendre une cadence plus sauvage, avide de désir. Je voudrais hurler de plaisir, lui témoigner à quel point il me rend folle mais la raison me retiens lorsque je lui mords l'épaule pour tenter contrôler mes cris.
Je perds un peu plus pied à chaque va-et-vient, consumée par le brasier géant d'un puissant orgasme qui monte dans mon bas-ventre, me rendant tremblante d'excitation. Nous ne faisons plus qu'un alors que son rythme s'accélère davantage jusqu'à ce qu'il vienne et que je vienne avec lui. Nos corps et nos âmes explosent simultanément en un délicieux plaisir partagé et je manque de laisser un dernier cri de jouissance m'échapper en le sentant devenir si dur et si fort.
Je respire à pleins poumons en me délectant de la vague de plaisir qui me submerge en me disant que c'est définitif, en plus d'être incroyablement sexy, mon Écossais est aussi un amant exceptionnel.
8 commentaires
Noëlia
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Il y a 4 ans
Paupipauline
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Il y a 4 ans
Firenze
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Il y a 4 ans
Paupipauline
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Il y a 4 ans