Paupipauline UN ÉCOSSAIS AU PIED DE MON SAPIN Chapitre 43

Chapitre 43

– Putain Anna... - souffle-t-il entre ses lèvres, lubrique -



Il vibre et je vibre avec lui.


De sa voix qui déraille légèrement, à son regard lascif, à ses lèvres qu'il humecte et même jusqu'à ses doigts qui s'entremêlent, tout de son être est une ode au plaisir pur et dur.


Il est prêt à plonger dans le gouffre avec moi et je me délecte de la situation sous ses yeux désireux. Chaque pas que j'effectue dans sa direction rend la tension davantage palpable. C'est dans un silence d'or que nos regards expriment le mieux toute l'accumulation de notre profond désir.


Je finis par rompre l'écart qui nous séparait pour venir déposer mon butin sur notre bureau. J'entends Alexander s'approcher à pas de loup et dans un ultime soupir d'excitation je sens ses mains se poser sur mes hanches en faisant faire volte-face.


Prise en tenaille entre le bureau et son corps, la douce pression qu'il exerce contre moi suffit à m'arracher un gémissement sourd. Plus les secondes passent et plus notre proximité se rompt jusqu'à arriver aux seules choses qui nous séparent encore, nos vêtements. Installée sur le bord du bureau, accueillant entre mes cuisses l'homme qui fait l'objet de tous mes désirs, c'est dans une transe incontrôlable que mes hanches s'en vont instinctivement retrouver les siennes.


Son souffle chaud caresse mes lèvres pendant que je scrute ses suppliantes pupilles dilatées.

Son simple contact me rend ivre de plaisir et à sentir l'effet que je lui procure, je ne mise pas chère de nos peaux avant que ne succombions définitivement à la tentation sur ce malheureux bureau qui tremble sous nos gestes.


Quelques instants plus tard, c'est à mon tour d'attaquer en passant ma main autour de sa nuque pour l'attirer jusqu'à moi et nous nous goûtons sans plus tarder.


Ses lèvres chaudes prennent possession des miennes pendant que nous partons dans un ballet incessant. Chacun de nos échanges deviennent plus ardents les uns que les autres alors que nos langues se mélangent vigoureusement. La pression monte d'un cran lorsqu'il prend place entre mes cuisses pour hâter ses hanches dans une ondulation qui me laisse haletante.


Je prends tout mon temps pour faire monter le plaisir en jouant à mordiller sa lèvre inférieure pendant qu'il resserre sa prise sur mes hanches pour me coller à son érection, faisant remonter ma petite jupe jusqu'à mes fesses. Il poursuit langoureusement notre danse en déposant de délicats baisers dans mon cou tout en parcourant de ses doigts mon corps. En débutant par ma poitrine avant de suivre une interminable descente jusqu'à mes hanches où il trouve le chemin de mon entre-jambe en caressant doucement ma lingerie. J'exulte de plaisir lorsque la découverte de mes dessous lui arrache une bruyante respiration saccadée.


Il joue du bout des doigts avec l'une des lanières de mon porte-jarretelle alors que je déboutonne doucement son gilet de costume. Je glisse, impatiente, mes mains en dessous de sa chemise pour caresser sa peau nue qui tressaille sous mes doigts. Alors que mes jambes se nouent autour de sa taille, il continue à se presser contre moi en rendant nos ondulations de plus en plus fortes. Ses mains glissent sur mes fesses et c'est du bout des doigts qu'il effleure doucement la tulle de mon tanga en me mettant dans tous mes états. Entre nos respirations suppliantes de plaisir et nos corps qui sont plus qu'un brasier, je pourrais jurer que je suis à deux doigts de m'abandonner à lui.


Je manifeste mon impatience en une protestation rauque, je l'entends rire doucement en me mordillant le menton avant qu'il ne reprenne le chemin de mes lèvres pour m'embraser une nouvelle fois pour toute en laissant aller son ardeur dévorante que j'accueille en répondant délicieusement coup pour coup. L'effervescence de notre proximité me rend brûlante et tremblante d'un exquis désir qui s'enflamme par les caresses qu'il m'administre de ses doigts, me rendant plus tendue à chacune, prête à exploser de désir.


Malgré notre ardeur dévorante, le monde réel finit par nous rattraper lorsqu'une énième sonnerie du téléphone d'Alexander met fin à notre étreinte.


Merde. Merde. Merde.

Je percute au même moment en voyant l'heure tardive sur son écran.


18h21.


A mon grand malheur notre délicieux contact se rompt et il s'empresse de saisir en tremblant son téléphone pour répondre au septième appel consécutif de son cousin.


Dès qu'il décroche, j'entends parfaitement la voix de Charli diffusée par le haut-parleur pendant qu'il chuchote dans son téléphone. Mon euphorie se dissipe dès que Charli se met à évoquer mon patriarche.



– Qu'est-ce que vous foutez ! Vous avez vu l'heure ! - débute Charli, pressant -


– On quitte le bureau. Le livreur a tardé à nous livrer. - poursuit Alexander -


– Mais bien sûr, tu me prends pour un lapin de six semaines aussi ?



Nous nous mettons à rire doucement, devant l'incrédulité de mon ami.

Il n'est pas dupe de notre petit jeu.



– Allez, bougez-vous ! Mon père et le père d'Anna commencent à sérieusement s'impatienter. - s'active Charli à l'autre bout du fil -


– Ok, ok. On est parti. - réponds-je avant Alexander -


– Faites gaffe, dehors c'est vraiment la tempête.



Nous le rassurons rapidement tandis que nous nous activons à prendre le départ du cabinet. Pendant que je replace mon pull dans la jupe, j'arrange mes cheveux et j'inspecte mon reflet qui ne laisse rien transparaître de nos précédents ébats avant que je n'enfile mon manteau, encore mouillé, tout comme mon malheureux tanga.


Alexander semble aussi prêt à partir, je range rapidement les deux testaments et je souffle sur les bougies précédant notre départ.


C'est à la faible lueur du téléphone d'Alexander que nous entamons notre descente jusqu'au rez-de-chaussée. Durant tout ce temps, je prie pour que mon père soit dans un bon jour malgré qu'il soit sûrement déjà énervé.


Après notre désaccord d'hier soir, je n'ai pas envie d'une nouvelle confrontation, ce soir, d'autant plus devant le principal concerné, Alexander.


Je suis tirée de ma rêverie lorsque la voix d'Alexander retentit alors qu'il me retient par le bras.



– Attends Anna ! - m'intime d'une douce voix Alexander -



Il m'attire contre lui en me plaquant délicatement contre la grande porte de l'entrée pour plonger une nouvelle fois sa langue dans ma bouche. Son contact doux et chaud fait renaître mon excitation pendant que je laisse descendre mes mains le long de son torse puis de ses hanches et jusqu'à la ceinture de son pantalon, gonflé à l'extrême.


Je suis accro à lui.

Accro à l'effet qu'il me procure.

Accro à toute son âme.


C'est soupirants que nous nous détachons et nous prenons la sortie du bâtiment côte à côte.

Dès le premier pas, une puissante bourrasque de vent enneigé vient nous frapper et refroidir, au passage, nos ardeurs.


Je suis ravie, le trajet s'annonce long et pénible.

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11 commentaires

M. Florisoone

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Il y a 4 ans

ILS ONT CRAQUÉ ! J'en étais sûre 😏 Tu termines sur ce chapitre ou tu en publies encore pour le reste du concours ? 😁

Paupipauline

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Il y a 4 ans

Ils ont craqués !! ;P Non je continu encore un petit peu, mais il n'en reste vraiment plus beaucoup ahah !

Fanfan Dekdes

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Il y a 4 ans

Il est chaud bouillant le père Alexander xD

Paupipauline

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Il y a 4 ans

Chaud, chaud, marrons chauds x))

Alexia_Beez

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Il y a 4 ans

La température monte d'un sérieux cran là !!! J'ai adoré lire ce rapprochement entre nos deux avocats, c'est chaud et il sait y faire Alexander :D

Paupipauline

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Il y a 4 ans

Eh oui ça chauffe ;P
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