N. DGarcia Toi et Lui Toi~4 bis

Toi~4 bis

Quand je sonne chez lui, il saute partout et son maître que j’ai rencontré la dernière fois nous ouvre le portillon.

« Euh, je … » bien joué ! Bouche bée, hyper pertinente, je ne trouve plus mes mots. L’homme en face de moi prend la parole « Oui oui, je fais souvent cet effet là quand on me voit torse nu. » Ça pour être torse nu, il l’est ! Monsieur est pied nu, vêtu simplement d’un short de bain. Je retrouve le fil de mes pensées et éclate d’un rire sonore avant de le faire se pousser un peu pour que j’observe mieux la vue qui s’offre à mes yeux. La villa est tout simplement magnifique. Je fais part de cette observation à Tom (de son petit prénom), qui me confie qu’il en fait son métier. Pendant que l’on discute brièvement, Milo qui s’était assis entre nous, se remet à aboyer. Je décide alors de prendre congé.

Je comprends son état d’excitation lorsque je démarre, m’éloigne et qu’il se jette sur une silhouette, qui s’approche du portail. Sacré Milo. J’ai bien l’impression que ça n’est pas la dernière fois que je le vois. Comme on le dit, jamais deux, sans trois !


De retour à l’appartement, j’appelle Perle pour lui donner le fin mot de l’histoire. Malheureusement, je n’avais pas anticipé les questions qui lui brûlent les lèvres à l’autre bout de la ligne.

« Il est beau gosse ? Tu vas le revoir ?

- Ecoute pourquoi pas, mais tu sais que ce n’est pas ma priorité !

- Oui bon hein (Perle dans toute sa splendeur) vous êtes deux adultes, vous pouvez vous faire plaisir, dit-elle en baissant la voix. ».

Je ris de bon cœur, elle n’a pas tort. Une partie de jambes en l’air ne me ferait pas de mal. Mais je me vois mal aller toquer à la porte de Tom, lui faire les yeux doux et lui dire que je veux passer un bon moment, entre adultes et sans prise de tête.

Avec ma meilleure amie, on continue à parler un bon moment, pendant lequel je prends des nouvelles de Malo, Guillaume et de la préparation des cours qu’elle va dispenser à la rentrée. Comme toujours, on ne voit pas le temps passer lorsqu’on est ensemble, tant en réel, que de manière plus ou moins virtuelle. Au bout de plus d’une heure de conversation, je raccroche le sourire aux lèvres de l’entendre chaque jour un peu plus épanouie dans sa vie.



Les jours suivants, je m’attèle au travail que j’ai au cabinet. Bien que notre activité croie chaque mois un peu plus, le mois d’août comme pour toutes entreprises est bien plus calme. J’en profite généralement pour laisser mes collaborateurs travailler depuis chez eux et ne les convoquer que pour une réunion hebdomadaire.

De mon côté, je préfère travailler depuis mon bureau dans lequel je suis plus concentrée. J’aime séparer ma vie professionnelle, de ma vie privée, alors ne pas travailler depuis chez moi permet de respecter ce petit principe auquel je tiens. Et, puis, il faut dire que je suis fière de l’emplacement du cabinet. Il est situé dans un des étages d’un bâtiment de type haussmannien au bord du Canal de Robine. Depuis mon bureau, je peux admirer une partie de notre belle cathédrale, enfin, surtout à l’automne quand les platanes perdent leur feuillage.

Ces petites pauses d’observations me permettent de me recentrer, de me concentrer de nouveau quand quelque chose me perturbe, avant que je ne puisse me remettre au travail. A vrai dire, cette technique ne fonctionne pas toujours quand mes pensées me tracassent, m’envahissent. Il arrive aussi que je m’enferme, que je me jette, la tête la première, dans le travail, pendant des heures, trouvant ainsi de quoi focaliser mon attention.


Ayant fini de traiter les dossiers en cours et de ranger mon bureau, je commence à tourner en rond. Les temps sont calmes en cette période comme je l’ai précédemment dit, alors je m’occupe comme je peux, cherchant notamment comment développer notre visibilité et nos prestations. Je griffonne quelques notes, avant de me lever d’un bond lorsque j’entends la porte d’entrée s’ouvrir. Enfin, un peu de vie, un peu d’animation !

Je sais que Côme est en train d’accueillir la personne qui vient de se présenter comme il se doit. Je lui fais confiance et ce n’est pas pour cette raison que je décide de le rejoindre à l’accueil. Non, je veux simplement voir un peu de monde !

Je vérifie rapidement que je suis bien mise avant de sortir de mon bureau, ce qui semble alors être la meilleure chose que j’ai faite de la matinée, quand mon regard croise celui de Côme. Je ne vois pas la ou le potentiel client à qui il répond aux interrogations, mais je sens la détresse de notre assistant. Je lui souris pour le rassurer et m’avance un peu plus dans la pièce, redressant mes épaules, tendant la main à l’inconnu qui se tient devant le comptoir du lobby.


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4 commentaires

Jess Swann

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Il y a 3 ans

Grand merci pour ton aide ! J'ai le plaisir de te débloquer et je passerais sur les suivants ( je laisse juste le début : c'est comme ça que je me repère sur les personnes que je n'ai pas encore lues)

N. DGarcia

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Il y a 3 ans

Merci beaucoup !! Et à vrai dire j'ai la même technique ;)

Princeza Bleue

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Il y a 3 ans

J'ai eu chaud au début moi aussi devant ce type torse nu. Je t'avoue que j'ai été pertubée par les deux premières prises de paroles qui étaient entre parenthèses que j'aurais aimé retrouver à la ligne. Sinon, j'aime bien me laisser porter par tes mots. C'est comme si tu me racontais ma propre histoire et que t'étais le destin et donc, je ne peux que te suivre ✨💙

N. DGarcia

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Il y a 3 ans

Merci pour ton commentaire, je prends note de ton observation pour améliorer cela !! Il ne me reste plus qu'à continuer d'écrire pour que tu puisses te laisser guider ☺🤍🤍
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