Fyctia
Chapitre 21 Stanley 1/2
Debout au milieu de mon salon, j’embrasse Ana. D’abord avec tendresse, puis quand nos langues se cherchent et se trouvent, une vague de passion nous emporte. Notre baiser s’intensifie, devenant passionné, guidé par notre besoin presque viscéral de nous retrouver. Autour de nous, le silence est le seul témoin de notre élan d’affection. Pourtant, dans sa chambre, mon meilleur ami est bien présent et pourrait bien en sortir et nous surprendre.
À regret, je romps ce moment avant que nous ne puissions plus nous arrêter, luttant contre cette force qui nous tient l'un vers l'autre, insatiable. Mon souffle est court, ma raison vacille. Quelle idée insensée j'ai eue d'accepter cet arrangement, alors que le simple effleurement de ses lèvres sur ma peau déclenche un désir que je ne peux contrôler ?
Chaque seconde passée loin d'elle semble une torture, et pourtant, je me retiens, prisonnier de ma promesse et de mes contradictions et la guide jusque dans ma chambre.
La seule fois où elle a passé la nuit chez moi depuis notre accord, elle s’est appropriée l’un de mes t-shirts pour dormir. Espérant que ce jour se reproduise, j’ai gardé le vêtement dans le tiroir de ma commode. Je lui tends et son sourire s’illumine quand elle le reconnaît. Ses chaussures abandonnées dans le salon, elle est assise sur mon lit, sa robe remontée découvrant ses jambes. Je ne peux détourner le regard de cette vue que j’aimerai avoir tous les jours.
Tu deviens accro mec!
Elle reste immobile, ses yeux rivés sur moi, alors que mes doigts déboutonnent ma chemise et font glisser mon jean au sol. Je sens son regard suivre chaque mouvement, brûlant d'une chaleur silencieuse. Seul mon boxeur dissimule encore l'évidence de l'effet qu'elle me procure, mais je sais qu'elle devine. Nos regards sont soudés l’un à l’autre et ne se quittent pas, comme si une conversation muette se déroulait entre nous, faite d'envies et de retenue.
Elle se redresse, mon t-shirt toujours dans ses mains et quitte ma chambre en direction de la salle de bain. J’allume la télévision face à mon lit et lance une playlist douce sur l’une des applications de l’appareil tout en m’installant à ma place.
Ce n’est pas plus mal qu’elle ne se soit pas déshabillée devant moi, je pense que je n’aurais pu réfréner cette attraction qui me conduit toujours vers elle.
La pièce est plongée dans le noir, baignée uniquement par la lumière douce et vacillante de la télévision. Une mélodie envoûtante s'élève en arrière-plan, ajoutant une touche de romantisme à l'atmosphère
Je suis en train de scroller distraitement sur mon téléphone, l’esprit accaparé par la première course qui à lieue dans deux semaines, quand un raclement de gorge timide interrompt mes réflexions . Je relève la tête, surpris et dans ma précipitation je tousse et manque de m'étouffer en avalant de travers. Me redressant maladroitement sur le lit, je cligne des yeux pour m'assurer du spectacle magnifique auquel j’assiste.
Ana se tient là, à l'embrasure de la porte, une vision à couper le souffle. Elle ne porte qu'un body en dentelle blanche, qui semble si délicate qu’elle pourrait avoir été tissée pour sublimer chaque courbe de son corps. Le sous-vêtement épouse sa taille fine, souligne sa silhouette avec une précision presque insolente, tandis qu'elle met en valeur sa poitrine généreuse.
Elle me jette au visage le t-shirt que je lui ai prêté avec un air de défi dans ses prunelles azures et je songe un instant qu’elle a traversé le couloir dans cette tenue au risque de croiser mon colocataire. Elle remarque mon changement d’attitude car elle s’empresse de fermer la porte tout en me rassurant.
— Au son qui sort de sa chambre, je n’ai pas pris beaucoup de risques puisqu’il à l’air d'être très loin d’ici, rigole-t-elle.
Je tends l’oreille et remarque seulement maintenant les ronflements de Julien de l’autre côté du mur prouvant la profondeur de son sommeil.
Mille questions tournent en boucle dans ma tête quand elle s’approche du lit d’une démarche chaloupée, lente et diablement sexy, mais une seule retient mon attention et me brûle les lèvres.
— Putain! Ana.. tu as décidé de tester ma patience c’est ça? Comment veux tu que je reste sage?
Son regard s'embrase, et elle se penche doucement, sa voix devenant un murmure chaud au creux de mon oreille.
— Fini d’être sage Stan!
Ces mots, susurrés comme une promesse, réveillent en moi un feu difficile à contenir. Elle s'installe à califourchon sur moi, ses mains glissant autour de mon cou avec une assurance désarmante. Son regard, profond et décidé, s'ancre dans le mien, comme pour me défier. Mes doigts trouvent ses hanches, et d'instinct, je les enserre fermement, mes paumes brûlent contre sa peau.
— J’en ai marre qu’on se retienne, j’ai envie de toi et je veux qu’on vive cette histoire à fond. Tu m’as montré que je pouvais avoir confiance en toi…
Je ne la laisse pas finir. J’ai le feu vert de l’arret de ce stupide arrangement donc pourquoi attendre?
Mon impatience prend le dessus, et je capture ses lèvres dans un baiser ardent. Son sourire contre ma bouche trahit sa satisfaction, comme si elle avait tout prévu. Je la serre un peu plus contre moi, mes doigts s'enfonçant un peu plus et si je ne me contiens pas, ils laisseront assurément des marques.
Mon corps réagit instinctivement. Mon érection, douloureusement contenue, cherche désespérément à se libérer, pressée contre le tissu délicat de son body. Je quitte ses lèvres, attiré par une nouvelle destination. Je dépose des baisers fiévreux dans le creux de son cou, ma langue traçant une route jusqu'à sa poitrine. Elle laisse échapper un soupir et incline sa tête en arrière, m'offrant un accès total. Sa confiance, sa volonté, son désir… Tout en elle m'enflamme, et je sais que cette nuit ne sera que le début de quelque chose d'inoubliable.
Elle resserre son étreinte, fébrile sous l’assaut de mes attaques charnelles. Je repousse le haut de son bustier pour accéder à sa poitrine. Elle ondule son corps contre le mien et émet un gémissement étouffé quand ma langue se saisit ardemment d’un de ses tétons. Ses mains s’aventurent à des caresses osées sous la ceinture de mon caleçon.
Le besoin de la posséder est trop intense et l’attente trop longue pour faire durer les préliminaires. Je m'attarderais plus en détail au second round. Si je n’entre pas en elle rapidement, je vais me consumer sur place. Sauf que son vêtement, bien que magnifique, n’est pas des plus pratique. Je grogne sous l’effet de la résistance qu’il me donne. Ana rit et ce son se répercute dans mon corps et déclenche des papillons dans mon ventre.
Elle se libère de mon étau et s’affaire à sortir de son body pendant que je chope un préservatif dans le tiroir de ma table de nuit.
16 commentaires
Pauline_Leyne
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Laetitia B
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Vince Black
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Laetitia B
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mimicracra
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Laetitia B
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Salma Rose
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Laetitia B
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Samantha Beltrami
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Laetitia B
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Il y a 2 mois