Eponyme Solastalgia Charles II et le mammouth 9

Charles II et le mammouth 9

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22 commentaires

Janicelesmaux

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Il y a 2 ans

"Ouais, t'as parfaitement raison. Plus je relis ce passage, moins j'en suis contente. J'aurais envie de tout réécrire, comme tu dis en ne changeant rien au fond, mais tout à la forme." Pour moi surtout pas !!!!!!

Janicelesmaux

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Il y a 2 ans

J’ai terminé Charles II et le mammouth plus le chapitre bonus pour les explications qui auraient pu nous échapper. Très pédagogique d’ailleurs, ça aide beaucoup. à enrichir ton univers qui tient tellement du réel. J’aime Oak vraiment, à peu près autant que je la déteste. Surement, parce que je suis une Ultretu et j’ai connu un Oak. Elle est d’un niveau de cynisme difficilement atteignable et son mode de communication est clairement le sarcasme. Elle me fait tellement rire, c’est le type d’humour que j’adore. Je ne suis pas si conscientisée que ça à propos des ravages de la planète. Enfin pas plus que la moyenne, je pense. J’ai compris pourquoi tu ne pouvais pas être un coup de pouce de Fyctia en tout cas. Tout ça est beaucoup trop engagé et pointu pour la ligne éditoriale de Hugo ? (Je ne me souviens plus de l’éditeur). Pour revenir à elle est si solitaire que ça la déshumanise...Non, en fait ce n’est pas si simple que ça. Elle est si blasée de l’espoir qu’elle a elle-même puisé si fort en l’être humain, qu’elle en a été dévastée. Je vécus dire qu’on ne nait pas si cynique. Il y a eu forcément des traumas dans sa jeunesse pour en arriver à ce niveau-là. Elle a une analyse fine du capitalisme, elle en dépeint une critique cinglante, mais si juste. Elle est mélancolique, enfin son noyau psychique est mélancolique. Elle a un haut niveau d’attente concernant l’humanité. Et je comprends tout à fait, on devrait tous l’avoir. Elle m’a brisée le coeur. Elle m’a aussi fait pleurer. Franchement, j’ai d’autres trucs à te dire mais je te le fais en MP.

Janicelesmaux

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Il y a 2 ans

Est ce que ça vaut 2 commentaires ? celui-ci ? Je me rends compte qu'à chaque fois je depasse le nombre de caractères et pas qu'un peu.

Tracy Blue

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Il y a 2 ans

Je ne sais pas trop quoi penser de cette dernière partie. Sur l'idée de fond, je la trouve très bonne, à la fois cynique et réaliste, une sorte de faux espoir : effet papillon, vague d'espoir, grand mouvement pour finalement accoucher d'une souris, et quoi ? Une frontière sur un papier, bon, voilà. Sur la façon dont s'est amené, je suis déçue. La première chute était grandiose (prévisible, enfin du moins j'y ai songé avant de la lire), bien écrite et immersive. Là c'est trop détaché, trop rédactionnel. Il aurait peut-être fallu axer la narration sur Oak, sur son point de vue en la mettant en scène (faute de pouvoir mettre en scène Ureltu). Ça tue un peu la chute de l'écrire comme ça (je le fais aussi parfois, et je m'autoflagèle de ne pas trouver mieux). En tout cas, bien contente d'avoir revu l'anecdote de Charles II, je l'avais oublié celui-là.

Eponyme

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Il y a 2 ans

Ouais, t'as parfaitement raison. Plus je relis ce passage, moins j'en suis contente. J'aurais envie de tout réécrire, comme tu dis en ne changeant rien au fond, mais tout à la forme.

WildFlower

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Il y a 2 ans

Triste fin pour Ureltu... Mais au moins il aura accompli quelque chose pour son peuple, même si au final il n'en aura pas été témoin... Finalement Oak n'est pas si inhumaine que ça, elle lui rend hommage à sa façon.

Eponyme

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Il y a 2 ans

Merci d'avoir lu jusqu'au bout cette histoire ! Ça me fait terriblement plaisir ! Oui, la fin est amère, mais dans un monde si injuste, je ne vois pas comment ça aurait pu bien se terminer pour une jeune révolutionnaire qui défiait un gouvernement autoritaire et ultra-violent (quand on sait comment la Russie traite ses braconniers, on imagine comment elle traite ses manifestants). Mais ça a inspiré un soulévement, qui aura au final obtenu gain de cause, donc tout n'est pas perdu. Et oui, tu le devines, derrière sa façade dure et cynique, Oak était plus sensible à cet ado qu'elle ne le montrait. C'est son problème principal, tu le découvriras dans la suite (si jamais t as envie de continuer) : elle a tendance à exprimer ses émotions trop tard, et à s'auto-saboter sentimentalement.

Mira Perry

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Il y a 2 ans

Encore une belle histoire. Et une fin très forte, ça m'a pris aux trippes. Tu rends ce pti gars tellement attachant, avec une vision si positive du monde. Et finalement, sa fin tragique ne l'est pas autant. Il meurt en martyr et apporte la victoire à son peuple. Une petite victoire à l'échelle humaine, mais il aura réussi à affronter son tigre et sauver ce qu'il reste de son espèce. L'espoir n'est pas mort, hourra ! Oak est bien sûr cynique, ou réaliste, suivant comment on le prend. Mais son humour sarcastique cache cette petite faille que l'on aperçoit plusieurs fois, confirmée à la fin. Elle a été touchée par ce pti, il lui a rappelé des valeurs enfouies. Ce texte est très fin et en même temps très direct, provocateur, dénonciateur, poétique, rêveur... tout ce que j'aime.

Eponyme

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Il y a 2 ans

Merci beaucoup, pour tous tes commentaires (la prochaine histoire est beaucoup plus douce, je change un peu). J'aurais aimé une fin moins tragique pour Ureltu, mais j'ai pris le parti d'écrire un monde où les utopies et les rêves de démocratie, d'égalité, de justice sociale, ne se réalisent pas. Face à un gouvernement russe aussi autoritaire et violent, il avait peu de chance. Mais cette violence montre paradoxalement qu'il faut s'y opposer. J'ai quand même écrit une révolution réussie, un peu, et grâce à lui, à son inspiration. Donc au fond, je lui ai donné raison contre Oak. En écrivant Ureltu, j'ai beaucoup pensé à Mahsa Amini (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_de_Mahsa_Amini), morte elle aussi à la suite de violences policières, et dont le décès injuste a indigné et embrasé l'Iran en 2022. Elle aussi, était une jeune personne, qui ne voulait pas renverser le système dans la violence, mais simplement vivre libre et s'épanouir.

Alice Franck

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Il y a 2 ans

Je ne m'attendais pas à cette fin sur fond de massacre du jeune adolescent. La réaction de notre chasseuse est un joli clin d'oeil au temps passé avec Ureltu. Et cela confirme ce que je ressens depuis le début c'est cette fragilité sous la coquille. Mais ça je l'ai déjà dit au chapitre précédent. Pour conclure cette semaine de binôme je dirais que j'ai été vraiment agréablement surprise par tes courtes histoires. Avec le nom de ton récit et le résumé mes repères étaient flous sur ce qui m'attendait. Donc déjà merci pour ça. Il peut être délicat d'aborder ces sujets de société qui sont sources de différents mais tu le fais avec une plume subtile et c'est tout à ton honneur. Bravo