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“ Je ne vais pas chez le psy, je fais des interviews. C'est gratuit et il y a de jolie photos qui vont avec.” - Sophie Marceau

• Extrait interview d'Aria Fleury du 13/01/2020 pour le magazine CinéStar

Journaliste : Vous êtes toujours restée secrète sur la vie de votre fille. Pourquoi ?

A.F : Je vous retourne la question. Les médias ne se sont jamais intéressés à Clémentine jusqu'à présent. Pourquoi ?

Journaliste : Pensez-vous être une bonne mère ?

A.F. : Non. Je pense être une bonne actrice. Et selon les rôles que l'on me propose, être actrice, c'est parfois être une bonne mère.

Journaliste : Pour vous, être mère, c'est jouer un rôle ?

A. F. : Oui. Je ne me sens pas naturellement mère. Je n'ai jamais eu cet instinct maternel qu'ont souvent les autres femmes. Ce n'est pas inné chez moi.

Journaliste : Comment décririez-vous votre relation avec votre fille ?

A. F. : (Silence) Je crois qu'il y a beaucoup de pudeur, de franchise et d'amour aussi, entre nous... Vous avez l'air surpris ? Evidemment, que j'aime ma fille. Vous savez il y a autant de façons d'aimer qu'il y a d'individus sur Terre.

Journaliste : A propos d'amour, on vous a beaucoup vu au bras d'Alfredo Ricci ces derniers temps... Pouvez-vous nous en dire plus sur votre relation avec lui qui semble durer ?

A. F. : C'est mon ami, mon amant, mon confident... (Rires) Mais ne comptez pas sur moi pour vous dire que c'est l'homme de ma vie ! Je déteste cette expression. D'abord, parce qu'elle est le plus souvent fausse. Aucune femme n'a eu qu'un seul homme dans sa vie, il y a toujours au moins un père ou un ami qui a déjà compté. Et puis, je trouve ça irrespectueux pour les autres hommes qui ont partagé ma vie et irrespectueux envers moi-même ! S'il devait mourir demain, je veux croire qu'un autre homme pourra le remplacer !

Journaliste : Est-ce le genre de relations que vous souhaiter pour votre fille ?

A. F. : Je souhaite à ma fille ce qui pourra la rendre heureuse. Je ne veux pas qu'elle copie mon mode de vie si ce n'est pas ce qu'elle souhaite.

Journaliste : Que pensez-vous des ex de votre fille, Clémentine et plus particulièrement de Bastien Reno qui a sous-entendu dernièrement dans une interview qu'il pouvait encore éprouver des sentiments pour elle ?

A. F. : Je n'ai pas à commenter les histoires de cœur de ma fille. Mais, à titre personnel, je trouve qu'il faut beaucoup de courage à un homme pour dévoiler ses sentiments publiquement, surtout quand il a très peu de chances d'en recevoir en retour. C'est un suicide amoureux. J'ai une affection particulière pour les suicidaires. Je crois que ma fille aussi, sinon elle ne serait pas devenue psy ! (Rires)

Journaliste : Une dernière question : n'avez-vous pas peur que votre fille vous vole la vedette ?

A. F. : Pas du tout. Pour tout vous dire, ma fille et moi n'avons jamais été aussi proches que depuis que les medias s'intéressent à elle. Alors, continuez !