Fyctia
Joe (3)
A peine entrés, je retrouve ses lèvres, ses mains dégagent ma veste de mes épaules qui tombe en vrac avec mon sac et mes clés à mes pieds.
Je prends sa main et après avoir verrouillé la porte derrière nous le dirige vers ma chambre.
J’allume la lampe de chevet et me retourne pour lui faire face.
Il éteint la lumière du plafonnier ce qui donne à la pièce une atmosphère intime et propice à une rencontre charnelle.
Je m’avance lentement pour retrouver la chaleur de ses bras qui m’enlacent
Je suis grisée par la sensation de ses mains sur ma peau. Nous nous embrassons à en perdre toute notion du temps, de l’espace.
Mes mains s’aventurent sous son tee-shirt tandis que les siennes cheminent le long de mon dos. Je m’enivre de cette chaleur qui m’envahit, qui m’étourdit.
Je n’ai qu’une hâte, le sentir contre moi, peau contre peau. En écho à mon désir il attrape les bords de mon haut et le soulève délicatement.
Je m’écarte pour l’aider à enlever le vêtement et me retrouve en soutien-gorge devant lui. Je ne suis pas mécontente d’avoir choisi un ensemble en dentelle blanche qui fait ressortir ma peau nacrée lorsque je vois le regard qu’il porte sur moi.
— Tu es magnifique…
Ses doigts se baladent, me découvrent, frôlent comme une caresse mes formes voluptueuses dans leur écrin écarlate.
J’en vibre de plaisir, ma tête plongée en arrière pour en apprécier chaque sensation devient une invitation à ce que ses lèvres les rejoignent.
Ses baisers pleins de douceur m’envoient des décharges dans tout le corps.
J’ai besoin de le toucher à mon tour. J’attrape son tee-shirt. Il comprend mon empressement et s’en saisit pour le retirer dévoilant les courbes parfaites de sa musculature.
La photo de Ness m’en avait donné un bref aperçu mais elle ne lui rendait pas hommage.
Son corps d’adonis m’intimide presque. Mes doigts s’invitent malgré moi, suivis de mes lèvres qui papillonnent pour en découvrir chaque parcelle, lui volant un râle roque qui me fait vibrer.
Le souffle court, nos lèvres se retrouvent en une danse insatiable.
Il s’avance, je sens le bord du lit derrière mes jambes. Il m’enveloppe de son bras et m’allonge sur le lit sans quitter mes lèvres. Ses baisers se font plus pressants et dessinent un chemin le long de mon cou, s’aventurent sur ma poitrine dressée, impatiente.
D’une main il libère mon sein. Les yeux fermés je devine sa langue en goûter l’auréole et mon dos se cambre pour en demander d’avantage. Il libère ma poitrine de son fourreau et lui fait subir une douce tourmente.
Mes mains se crispent sur les draps lorsqu’il reprend sa route de baisers jusqu’à mon ventre.
Il déboutonne mon jean et je soulève le bassin pour qu’il me le retire. Je suis en petite culotte sous son regard de braise et je ne me suis jamais sentie aussi désirée.
Il s’allonge près de moi et m’embrasse avec une ferveur qui me coupe le souffle et me rend folle de désir.
Mes mains s’empressent de le toucher, lui caresser la nuque, le dos. Les siennes deviennent possessives, se posent sur ma cuisse remontée le long de sa hanche. Je sens son désir à travers son jean.
Ma main se glisse entre nous et entreprend de défaire le bouton. Mes tentatives vaines le font sourire.
— Tu veux de l’aide ?
Son ton enjôleur et ses cheveux en bataille ont raison de ma timidité soudaine et je lui rends son sourire en lui répondant d’un signe de tête. Il se lève et sous mon air ahuri, sort de la pièce. Je me sens tout d’un coup vulnérable ainsi dénudée, étendue sur mon lit. J’hésite à me couvrir lorsque je le vois réapparaître, pieds nus, le bouton de son jean défait, la fermeture éclaire légèrement baissée. Jamais homme n’a été plus sexy. Il dépose des sachets argentés sur le bord du lit.
— Où en étions-nous ?
— J’ai ma petite idée…
Surprise moi-même par mon audace, je m’avance jusqu’à lui telle une lionne. Arrivée devant lui je me hisse sur les genoux et embrasse son torse tout en agrippant les rebords de son jean et de son caleçon pour les faire glisser le long de ses jambes.
Il m’attrape le visage et m’embrasse en me basculant sur le lit. Ses mains habiles me débarrassent de ma lingerie, dernière entrave à nos corps nus qui se cherchent, se désirent.
L’urgence de ses gestes me fait perdre la tête, je perds tout contrôle.
Nos corps se couvrent de sueur, j’ai à peine conscience du bruit d’un sachet qu’on déchire. Je le veux en moi pour ne faire plus qu’un.
Les sensations qu’il me procure me foudroient. Je ne suis plus que plaisir. Je m’entends susurrer son prénom à son oreille.
Nos mouvements en harmonie, fusion de plaisir, font monter en moi l’onde de chaleur si familière et pourtant presque irréelle. Je lui vole des gémissements qui me portent à l’extase en une explosion qui secoue nos corps de jouissance.
A bout de souffle, je reprends lentement mes esprits. J’aime sentir le poids de son corps sur le mien et le retient lorsqu’il veut me libérer. Il relève la tête et dégage une mèche de mon visage. Il interrompe son geste et me regarde avec inquiétude, les sourcils légèrement froncés.
— Tu vas bien ?
Il essuie du doigt une larme sur ma joue. Etonnée moi-même je porte ma main à mon visage et comprends son inquiétude. Notre étreinte a été telle que j’ai été submergée par l’émotion.
— C’était…wahou, dis-je troublée, le rouge aux joues.
Rassuré, un sourire illumine son visage. Il m’embrasse avec tendresse et se lève pour se rendre dans la salle de bain. J’en profite pour me glisser dans les draps en attendant qu’il revienne et tente en vain de redonner forme humaine à ma chevelure.
Lorsqu’il réapparait je vois que l’ardeur de son désir ne l’a pas quitté. Il n’a pas le temps de me rejoindre dans le lit que je m’embrase littéralement sous le feu de son regard. Nos ébats se prolongent jusqu’aux premières lueurs du jour, nous laissant éreintés mais comblés de plaisirs dans les bras l’un de l’autre.
9 commentaires
ÉmilieC28
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Il y a 3 ans
KBrusop
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Il y a 3 ans
Ellover
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Il y a 3 ans
KBrusop
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Il y a 3 ans
Jess Swann
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Il y a 3 ans
KBrusop
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Il y a 3 ans