Fyctia
Chapitre 9.1 - Livia
Livia.
Juillet 2024, 7h48. Dans la merde.
Partie 1.
Je me réveille en sursaut, un peu transpirante.
Merde.
Je crois que j’ai loupé mon réveil.
Quand je prends mon téléphone, je prie pour qu’il ne soit pas plus de sept heures du matin.
7h48.
Ok. Je suis dans une énorme merde. Je crois que je panique. Mon père va me tuer. Mon père va tuer Aaron. Il va littéralement nous tuer. Qu’est-ce qui m’a pris à moi aussi ! je suis complétement idiote d’avoir dormi avec ce crétin… si Tom l’apprend, lui aussi risque de me tuer. Je n’avais sûrement pas les idées claires hier soir, dans le froid, dans le noir, avec cette fatigue. Mais j’aurais été où ? Après tout, je n’allais pas dormir dehors. Mais je suis quand même morte. On va me tuer. Je me mets à trembler en remettant mon gilet que j’ai dû enlever durant la nuit.
— Bordel, mais qu’est-ce que tu fous, Livia, dort !
— Bordel, Aaron, qu’est-ce que tu fous, il est bientôt huit heures espèce de gros idiot ! je l’engueule alors que c’est ma faute, mais il me dit de me rendormir, il n’est vraiment pas croyable celui-là.
Mais… Gabin n’est pas rentré lui non plus. Ma sœur va se faire tuer aussi, mais ça veut dire que mes parents ne sont peut-être pas encore réveillés.
— Et ton pote, il est où hein ? Mon père va le tuer s’il le découvre dans mon lit.
Il plonge sa tête dans son oreiller et pousse un petit cri de désespoir.
— Je n’en ai rien à foutre, ce n’est pas mon putain de problème. Maintenant, allonge-toi et dors.
— Oh, parce que tu veux que mon père te tue, toi aussi ? lui dis-je en le fusillant du regard.
— Et bah rentre, alors ! mais laisse-moi dormir, je suis crevé.
Je mets mes chaussures et je lui dis un dernier mot :
Au cas où mes parents te demanderaient. Tu ne m’as pas vu de la nuit et même de la soirée,on est d’accord ?
— C’est bon, elle a fini la mini chef ? Dégage de chez moi maintenant.
Argh, je le hais ! on vient de passer la nuit ensemble, ma première nuit avec un mec et c’est comme ça qu’il se comporte ? Bon, on ne se doit rien, j'avoue qu'on a été forcé, mais quand même. Je pars de sa vieille caravane et m’en vais en direction de mon mobile-home.
Quand j’arrive près de chez moi, aucun bruit. Ils dorment encore ! Je rentre le plus doucement possible, en enlevant mes chaussures, je vais dans ma chambre et je vois Gabin et ma sœur s’enlacer.
— Beurk, allez dégage d’ici, Gabin ! Je manque encore de sommeil.
— Toi, il ne faut pas te mettre en colère le matin.
Gabin embrasse ma sœur pour lui dire au revoir, quand il sort, il me lance un sourire :
— T’as passé une bonne nuit avec monsieur Aaron ?
— Si tu en parles à quelqu’un, je te tue.
Il s’en va, je m’allonge dans mon lit, et je m’endors presque tout de suite.
2 commentaires
lorrely
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Il y a 4 mois
Laetitia B
-
Il y a 4 mois