Fyctia
Luxure (2)
C’est sans compter sur l’avidité de la demoiselle qui relève la tête et plante son regard dans le mien. Elle tend la main vers moi, gémit quand Jules semble mordre son téton. J’enlève mon t-shirt, dégrafe ma ceinture et fais tomber mon jean à mes pieds, tout en avançant vers eux. Je saisis la main qu’elle me tend, viens plaquer ma bouche sur la sienne en la tenant par la nuque. Elle a un goût de menthe, vestige du mojito qu’elle vient d’avaler. Elle enroule son bras autour de ma nuque. Mon autre main glisse dans sa culotte pour trouver son point sensible. Elle gémit et se cambre contre Jules qui grogne.
Il la lâche momentanément, en l’invitant à s’accrocher à moi. Je la plaque contre mon corps fermement en la tenant par les fesses. Deux pamplemousses que je tiens bien en main. Un délice. Elle enroule ses bras autour de ma nuque, ses jambes autour de ma taille, complètement collée à moi, me mord la lèvre inférieure, me fixe en fermant les yeux à chaque fois qu’elle gémit. Bordel, mon sexe se durcit encore contre son bas-ventre !
Jules se place derrière elle, l’oblige à dérouler ses jambes pour lui retirer sa culotte. J’en profite pour enlever mon boxer, que j’envoie valdinguer du pied.
Un objet carré glisse dans l’une de mes mains. Alexia a repris sa place autour de ma taille. Je déchire l’emballage du préservatif tandis que je la sens se cambrer pour rapprocher ses fesses de Jules, qui lui grignote le cou. Je devine qu’il prépare son anus à le recevoir. L’écart qu’elle crée ainsi entre nos bas-ventres me permet d’enfiler le bout de latex. Ma main trouve son intimité et mes doigts s’insèrent en elle, y glissent aisément. Elle est trempée !
Je prends ce signal comme un feu vert. Je peux y aller sans ménagement. J’amène mon gland vers son entrée, la titille légèrement, avant de m’enfoncer d’un coup de rein vif en elle. Elle crie, ses yeux se révulsent sous son masque de plaisir alors qu’elle cogne l’épaule de Jules en basculant la tête en arrière. Bordel ce qu’elle est belle, sa poitrine dressée vers mon visage. J’entame un mouvement de va et vient. J’englobe un de ses seins que je malaxe tandis que Jules s’occupe de l’autre.
— Tu es prête ?
Il m'arrache un sourire. Gentil Jules qui la prévient qu’il arrive. Elle murmure un « oui » rempli d’excitation. Au même moment, je la sens se crisper autour de mon sexe. Comme elle est serrée. Bordel je ne vais pas tenir si elle se contracte comme ça autour de moi alors que je continue de bouger ! Son regard semble un peu effrayé.
— Détends toi ma beauté.
Jules la rassure, elle se relâche, ferme les yeux et gémit lorsqu'il la pénètre en râlant. Il entame à son tour un mouvement de va et vient, d’abord lent, auquel je me cale. Nous entrons en elle en même temps, la remplissons, lui faisons totalement perdre pied. Elle se cambre, sa tête dodeline sur ses épaules, ses yeux se révulsent quand elle les ouvre, sa bouche entrouverte d'où sortent des gémissements incontrôlés.
D’abord fermement agrippés à mes épaules, ses bras glissent pour se poser sur les miens qui la retiennent, pantelants. Elle se laisse totalement aller contre Jules.
— Tu es si serrée bordel !
Putain ! Jules me donne envie de changer d’entrée ! Comme s’il lisait en moi. Il se retire. Elle ouvre subitement les yeux et se tourne pour le regarder, dépitée.
— Patience ma belle.
Il me regarde, se lèche la lèvre supérieure dans un sourire et un regard pervers. Il la prend par la taille pour la soustraire à mon étreinte, à ma bite qui rebondit tel un ressort. Il la tire vers la table où il s’assoit, la fait grimper sur ses cuisses et bascule en arrière. Elle s’affale sur lui. Ils se dévorent la bouche. La bite de Jules se frotte contre les fesses de la demoiselle avant d’entrer dans son antre délicieuse.
Je m’approche, lui caresse le dos, la redresse pour empoigner ses seins et baiser son cou tandis qu’elle m’agrippe les cheveux pour me présenter ses lèvres. Je titille son anus avec mon gland, y insère deux doigts afin de m’assurer qu’il est toujours prêt. Elle gémit. Je m’enfonce doucement en elle. Sa main s'agrippe à mes cheveux, elle les tire avant de se laisser choir sur le corps de Jules. Il lui attrape la tête entre ses mains, l’embrasse, lui lèche le visage tandis que j’entre totalement en elle sous son halètement. Je sors complètement puis rentre profondément plusieurs fois de suite. Elle hurle presque dans la bouche de Jules qui ne la lâche pas. Quand elle arrive enfin à se défaire de son emprise, ses seules paroles m'hallucinent.
— Baise moi plus fort bordel !
Oh putain ! Des mots si vulgaires dans une si jolie bouche sur un corps si innocent ! Mon cœur tape dans ma poitrine. Mon sexe gonfle à l'entente de ses mots.
Mon regard croise celui de Jules qui me sourit béatement, probablement autant surpris que moi. Il empoigne les fesses de la demoiselle pour la soulever et la faire s’empaler sur lui de plus en plus vite, alors que j’accélère la cadence.
Putain de bordel de merde, c’est si bon !
Tous mes muscles se contractent. Alexia hurle sous la main que Jules vient de plaquer sur sa bouche. Une immense vague de plaisir m’envahit alors que je me déverse dans la capote, me cambrant dans un dernier coup de rein, son anus avalant toute la longueur de ma queue. J’entends Jules pousser un râle sourd, Alexia déjà affalée sur lui, bras ballants, la tête sur son torse.
Puis, nous reprenons notre souffle, difficilement. Je me retire doucement d’elle. Son orifice se contracte légèrement à cet abandon. J'adore cette vision, magnifique. Le sexe de Jules, toujours ancré en elle, glisse inexorablement. Il a tout juste le temps de l’attraper pour retenir le préservatif, non sans batailler à passer sa main sous le corps d’Alexia, toujours mollement vautrée sur lui. Il lui saisit le visage pendant que je récupère mes vêtements, l’embrasse en lui chuchotant des mots que je n’entends pas. Il se redresse, la plaquant contre lui pour descendre de la table avant de la laisser glisser contre son corps.
Prévenant Jules. Il a toujours fait attention aux corps des femmes, si précieux selon lui. Lorsque je le lui ai fait remarqué la première fois, il m’a répondu tout de go.
— Nous devons en prendre soin si nous souhaitons qu’ils nous accueillent sans détour.
Ça doit être la seule phrase romantique qu’il ne m'ait jamais dite. Ce qu’il raconte à ces filles pour les emballer ou les revoir, c’est une autre histoire.
Jules est une sorte de Don Juan. Toujours poli, toujours charmant, même après l’acte, parfois plusieurs heures. Il les dorlote, les chouchoute et attend qu’elles reviennent, ou pas. Si elle ne lui plaît pas plus que ça, il abrège. Ça lui joue toujours des tours. Il est plutôt beau mec et elles s’accrochent souvent. Il s’en dépêtre généralement en draguant une autre nana devant la pour-chasseuse, qui finit par abdiquer. Souvent.
Je quitte la pièce, referme la porte derrière moi, les laissant à leur échange, pour aller me payer un verre bien mérité.
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Merci à tous mes supporters !
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