Carrie N Résistance Jouissance

Jouissance

— Prête pour un second round ?

Forcément, avec ma bite au garde à vous et l’excitation démentielle qui perdure, la remarque de Cassy sur la vivacité de mon engin ne peut pas mieux tomber.

Son air mutin me confirme que je peux continuer à la débaucher.

— Tu me suis ?

Elle acquiesce, à mon plus grand soulagement, comme si je craignais qu’elle dise non, qu’elle se ravise après l’assaut que je lui ai donné.

Je me lève, lui tends la main qu’elle saisit sans hésiter. Voir son corps se déplier pour me rejoindre est un délice. J’en salive et me lèche les lèvres.

Je la précède pour gagner ma chambre et referme la porte derrière elle avant de l’attirer contre moi pour retrouver sa bouche, la chaleur de son corps, la douceur de sa peau. Je frissonne. Je lèche ses lèvres. Elle les entrouvre pour que ma langue entame un ballet prodigieux avec la sienne. Elles dansent dans nos bouches sur la plus belle musique du monde, que nous composons ensemble à chaque seconde. Je me délecte de son goût. Je l’aspire. Je l’avale.


Bordel ! Je n’en plus, encore. Je dois me contenir si je ne veux pas exploser. Au même instant, sa main empoigne vigoureusement ma queue. Je sursaute à son contact.

— Non !

Je halète et saisis sa main en plongeant mon regard contrit dans le sien, surpris, pour lui faire lâcher prise.

— Désolé. Si tu y vas par là, je ne pourrai pas me contenir. Laisse moi profiter un peu de toi d’abord.

D’abord étonnée, elle me répond par un immense sourire, son air mutin reprend place.

— Mais je t’en prie.

Elle s’éloigne légèrement pour me faire une courbette. Non ! Mon corps ne supporte pas cette subite absence. Je la tire à nouveau contre moi, retrouve sa bouche, sa peau, brûlante. Tous mes sens s’emballent, semblent décuplés. Je la fais reculer lentement jusqu’à ce que ses jambes touchent le bois du lit. Je l’entraîne en arrière, la retient pour qu’elle tombe doucement. Je la fais glisser, sa tête se pose sur l’oreiller. J’entame un chapelet de baisers le long de sa mâchoire, dans son cou, ses clavicules. Mais que j’aime son goût, sa douceur, ses frémissements sous mes lèvres, mes doigts. Je pose un baiser entre ses deux seins. Elle frissonne. Je frôle sa peau de mes lèvres jusqu’à son sein, titille son téton avec ma langue. Elle gémit. Mon membre convulse. Putain, je vais jouir avant même de l’avoir pénétrée ! J’avale goulûment son sein, l’aspire, joue avec son téton, le tète, enroule ma langue tout autour.

Cassy gémit, murmure mon prénom, pose sa main sur ma tête pour que je continue. J’ai besoin de goûter l’autre auquel je m’attaque pour voir s’il a le même goût. Un véritable délice. Je gémis de plaisir, à le goûter, à la goûter, elle, Cassy.

Je desserre mon étreinte qui me permettait de la tenir fermement contre ma bouche, puis caresse sa hanche pour rejoindre son intimité, chaude, mouillée, avide. Elle m’appelle. Cassy aussi, quand elle pose une main sous mon menton pour me faire remonter.

— Je veux te sentir en moi, maintenant.

Non d’une pipe ! Mon cœur martèle dans ma poitrine. Cette femme me rend dingue. Tous mes muscles sont bandés, une goutte de sueur roule le long de ma colonne vertébrale lorsque je me redresse. J’en frissonne.

— Pressée dis-moi.

Son regard m’implore, me supplie. Le désir que j’y lis me fait souffler de frustration. Mais j'en veux encore. Je me lèche la lèvre inférieure, me la mords et en fais autant avec le sienne. Je la savoure encore quelques instants avant de tendre la main vers le tiroir de ma table de nuit pour en sortir un préservatif que j’enfile sur mon membre.

Merde ! Vas-y molo Bapt’. Je fige mon geste un instant, au bord de l’orgasme. Je ferme les yeux, souffle doucement. Cassy rit.

Je lui souris en plongeant mon regard dans le sien, en finissant de dérouler le latex très lentement.

— Et tu trouves ça drôle !

— Oui !

Elle se mord la lèvre inférieure en souriant, mon cœur s’emballe à cette vision. Elle m’agrippe la nuque pour l’attirer contre elle, attrape mon sexe qu’elle guide à l’entrée de son antre et soulève son bassin pour me faire entrer en elle. Comme un bijou crée sur mesure, mon membre s’imbrique parfaitement dans cet incroyable écrin, soyeux, unique, divin.

Là encore, je dois me retenir. Elle accélère, ondule sous moi, mon cœur s’affole, mon sexe gonfle, l’excitation monte. Mais que c’est bon putain.

— Chut ! Calme-toi.

Je lui parle doucement, cale mon front contre le sien.

— Non Baptiste, encore, plus vite !

— Cassy… Je vais encore venir trop vite. Laisse moi profiter de cet instant, de ce délice d’être en toi.

Elle grogne de mécontentement mais accepte de me laisser prendre les commandes.

Mon front contre le sien, ma bouche trouvant la sienne par petits baisers, mes lèvres mordant, léchant les siennes, doucement, ma main caressant ses cheveux, l’autre frôlant son flanc. J’entame un mouvement lent de va-et-vient. Mon ressenti est inédit, d’un plaisir indescriptible, d’une puissance surprenante. C’est vraiment trop bon !

Je ferme les yeux, abandonne sa bouche, et me laisse aller à toutes les sensations qui m’envahissent comme des vagues déferlantes plus ou moins hautes, à l’impact et la vibration aléatoire.

Cassy me sort de mon merveilleux voyage en commençant à bouger de nouveau le bassin. Tous mes sens se révoltent.

— Baptiste, j’en peux plus. S’il te plaît.

J’ouvre les yeux, les rive aux siens, lui souris.

— Impatiente… Attend, encore. C’est si bon.

— Baptiste ! Tu me tortures !

L’expression de son visage… Son regard quémandeur… Sa moue, cette bouche ourlée qui s’ouvre…

Je ne peux plus lui refuser ce qu’elle me demande. J’accélère doucement mais sûrement le mouvement. Le plaisir, jusque là tel un bien-être extraordinaire enveloppant, devient de plus en plus insoutenable.

— Baptiste !

Cassy ouvre de grands yeux effarouchés, implorant.

— Embrasse-moi.

Elle geint. Son sexe convulse autour du mien tandis qu’elle enroule ses bras autour de ma nuque, plaque violemment sa bouche sur la mienne, gémit bruyamment lorsque l’orgasme l’emporte et qu’elle me fait vivre, une nouvelle fois, un baiser et un orgasme inédits.

Je la rejoins dans l’extase, estomaqué par la puissance du plaisir qui me submerge, m’emporte je ne sais où. Je me perds dans un ravissement hallucinant. Je la serre dans mes bras, puissamment, ne la lâche pas, savoure ce moment, ces sensations, uniques, ultimes.

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