BettySophie Renaissance ou comment ton amour m'a sauvé Chapitre 11 - JACOB

Chapitre 11 - JACOB

« Le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder. » (Oscar WILDE)


Nous arrivons au pied de la grande roue à la fin de notre goûter nocturne. Ariana me défie du regard.

- Tu as le vertige ? me demande-t-elle.

- Non, et toi ?

- Absolument pas.

- Très bien. Après vous mademoiselle.

Elle insiste pour payer le tour et nous embarquons dans la roue en acier. L’habitacle est petit et nous sommes plus que proches. Je n’arrive plus à résister à Ariana. Je remarque de la barbe à papa sur le coin de ses lèvres. Je me penche et l’embrasse pour lui retirer. Il y a plus délicat comme méthode mais j’estime avoir été correct toute la soirée.

- Tu te venges de tout à l’heure, c’est ça ? me dit-elle, la respiration haletante.

- Peut-être…dis-je en chuchotant contre la commissure de ses lèvres. Je ne peux plus tenir, Ariana. Je t’en prie, puis-je t’embrasser maintenant ?

Elle sourit et acquiesce. Je pose mes lèvres sur les siennes, tout en douceur. Mon corps et mon cœur s’embrasent. Le temps semble suspendu. La grande roue, qui a démarré, n’existe plus, la fête n’existe plus. Il n’y a plus qu’elle et moi et ce baiser. Je voulais y aller plus doucement mais un désir intense m’envahit et je lui demande la permission silencieuse d’approfondir notre étreinte. Elle entrouvre ses lèvres et notre baiser devient plus langoureux. Nous nous embrassons encore et encore. Je savoure la sensation de sa bouche contre la mienne, de sa langue autour de la mienne et de son goût de fraise sucrée. Mon corps en demande plus. Je fais descendre mes mains sur sa taille, la caresse partout où elle me laisse aller. Elle passe ses jambes autour de ma taille et augmente le désir sexuel qu’il y a entre nous. Quand l’air vient à nous manquer, nos lèvres se détachent mais nos corps restent collés. J’ai peur qu’elle regrette mais elle a le regard brûlant du même feu que le mien. Quand la grande roue s’arrête, nous sommes obligés de nous détacher l’un de l’autre. Nous restons silencieux pendant un instant et nous quittons la fête foraine.

- Que fait-on maintenant ? je lui demande en arrivant à ma moto.

Pour toute réponse, elle m’attire contre elle et m’embrasse avec passion. Je ne peux pas être plus excité qu’en cet instant.

- On va chez toi ? me demande-t-elle.

J’acquiesce et la conduis jusque chez moi, plus vite que le code de la route ne l’exige. Nous prenons l’ascenseur pour se rendre au deuxième étage.

- Tu vas dire que je me la joue « Cinquante nuances de Grey » mais je ne peux absolument pas te résister.

Pour illustrer mes paroles, je la plaque contre le miroir de l’ascenseur et la couvre de baisers. Ma bouche passe de ses lèvres à son cou, de son cou à la naissance de ses seins, tandis que ma main remonte le long de sa cuisse jusque sous sa robe violette. Nous arrivons devant ma porte et je peine à sortir mes clés de ma poche tellement je suis impatient. La porte enfin ouverte, je la plaque contre le mur et continue à la couvrir de baisers, plus osés les uns que les autres. Je désire cette femme plus que je n’ai jamais désiré personne. Je brûle d’un feu intérieur que je ne peux éteindre qu’en la sentant contre moi, à moi. Mes mains agrippent ses seins fermes et généreux et les presse. Elle gémit, ce qui me donne envie de plus. Je descends les manches de sa robe qui glisse jusqu’à ses pieds. Je la sens se raidir et tenter de cacher son corps.

- Qu’est-ce qu’il y a ? je lui demande.

- J’ai…j’ai honte que tu me voies si peu vêtue…

- Franchement Ariana, tu n’as absolument rien à cacher. Pas à moi. Pas maintenant.

Je me rapproche de son oreille et lui murmure :

- Tu es sublime.

Elle se détend.

- Je t’en supplie, emmène moi dans ta chambre.

Je la porte jusqu’à mon lit, la pose dessus le temps de retirer ma chemise et mon pantalon. Ariana me dévore du regard et je me sens tellement désiré. Ce soir, je ne ressens pas la moindre colère. Je me jette littéralement sur mon amante et dévore ses seins l’un après l’autre. Elle gémit et je la sens déjà proche de l’orgasme. Je continue à les agacer. Je suis peut-être une bête sauvage mais j’ai envie de passer les préliminaires. Cependant, je la respecte et continue de jouer avec ses seins et descend jusqu’à son intimité. Elle écarte les jambes pour m’accueillir. Je sors un préservatif de la poche de mon jean au sol.

- Je peux ?

Même si je devine la réponse, je suis soucieux de ce qu’elle désire et ne veut pas qu’elle regrette. Elle acquiesce, tremblante de désir. Je m’exécute et la vague de plaisir qui me submerge embrase tout mon être. En trois coups de rein, Ariana est prise d’un puissant orgasme qui a presque raison de moi. Je fais tout pour faire durer cette partie de sexe intense plus longtemps. Chaque aller-retour amène plus de plaisir que le précédent et je sais que, quoi qu’il arrive, jamais je n’oublierai ce que je ressens en cet instant. Ariana gémit, crie mon nom et un deuxième orgasme l’emporte tout entière. Je ne tarde pas à la suivre et me déverse en elle en répétant son nom, avant de m’écrouler à ses côtés, la respiration haletante.



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4 commentaires

Chav Chlo

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Il y a 3 mois

Une belle histoire d'amour qui s'annonce ! Hâte de lire la suite 😀

BettySophie

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Il y a 3 mois

Merci beaucoup 😘

Irina Brima

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Il y a 3 mois

🩷

oksana_mnr

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Il y a 3 mois

A jour chez toi, n'hésite pas à passer chez moi, il me manque 2 petits likes pour le prochain chapitre
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