Fyctia
20-Grasse matinée 🔥
TW: Ce chapitre contient une scène de sexualité explicite consentie.
Certainement pas née de la dernière pluie, Maeva comprend parfaitement le geste de son partenaire et elle hésite à combler la minuscule distance qui subsiste entre leurs lèvres.
Certes, tous les deux viennent de partager un instant d’une intensité remarquable et son corps vibre encore du plaisir qu’elle a retiré de leurs ébats passionnés. Toutefois, son esprit analytique refuse de franchir cette fine barrière qui la sépare de ce qu’elle définit comme une relation plus sérieuse.
Consciente que sa manière de concevoir l’attachement peut ne pas convenir à tous et que plusieurs n’hésiteraient pas à la qualifier de folle, elle tente de se convaincre alors qu’elle sent le souffle léger de la respiration d’Adrian. Ce n’est que lorsque qu’elle le sent s’éloigner qu’elle réalise le temps qu’elle vient de prendre à analyser la situation.
Elle voit la déception évidente dans son regard, mais celle-ci disparaît en un éclair alors qu’il lui fait un nouveau sourire radieux.
— Tu as raison, commence-t-il, il est un peu tôt pour officialiser une quelconque relation sérieuse entre nous. Si tu préfères, je te laisse à tes affaires et on se contacte plus tard demain pour voir comment on peut trouver ne solution pour ces petits bouts de chou.
— Attends, tu veux dire que tu comprends mon hésitation à t’embrasser, même après ce que nous venons tout juste de faire dans cette douche !? s’étonne la jeune femme.
— Évidemment. Je ne songerais pas partager un baiser avec une femme que je ne compte pas revoir, surtout pas après un bon moment comme celui que nous venons de vivre. Je suis conscient que cela peut te paraître étrange, mais je fais la différence entre un baiser d’amoureux et une partie de jambes en l’air sans lendemain. Je te laisse le temps de décider ce que tu comptes faire de moi avant de...
Cette fois Maeva n’hésite pas à faire taire son esprit empirique et elle se jette littéralement dans les bras de cet assassin qui lui fait totalement perdre ses moyens. Le baiser qu’ils échangent dans la minute qui suit est loin d’être le petit bisou d’adieu de deux adultes consentants à se séparer après une petite séance charnelle sans conséquences. Non, tous les deux sont à présent certains qu’il y aura un lendemain et que celui-ci ne sera que le début d’une aventure qu’aucun des deux ne souhaite voir se terminer.
« Est-ce ça l’amour ? » se demande intérieurement Maeva pendant que son cœur menace de lui sortir de la poitrine.
De son côté, Adrian se sent flotter comme un nuage alors qu’il sent la peau de la femme frotter contre la sienne et réveiller un désir ardent malgré la fatigue qui lui fait d’ores et déjà trembler les jambes. Lorsque leurs langues terminent finalement leur danse effrénée, l’homme épuisé constate sans surprise l’érection de son membre déjà prêt à se remettre au travail malgré l’état de son propriétaire. Gêné, celui-ci s’apprête à se confondre en excuses lamentables auprès de sa nouvelle flamme, mais celle-ci a tôt fait de poser un index sur ses lèvres pour lui proposer de préserver le silence qui existe depuis un bref instant. D’un geste lent, elle appuie sur le levier de commande de la douche et interrompt la pluie chaude qui n’a cessé de s’abattre sur eux depuis de nombreuses minutes.
Le doigt toujours posé sur sa bouche, elle s’abaisse lentement et pose les genoux sur le gant soyeux resté au sol depuis leurs ébats et lance un regard taquin à son compagnon.
— À mon tour de voir l’effet que je peux avoir sur ton intimité.
Tout commence par une main qui se pose doucement sous ses testicules et les soulève quelques fois avant de les malaxer tendrement. Pendant ce temps, sa collègue se dépose avec légèreté sur l’extrémité de son membre qui pulse déjà d’un désir ardent à l’idée de ce qui va suivre. S’ensuit une combinaison de mouvements délicats et lents des doigts agiles de la jeune femme qui contribuent à extrapoler l’excitation de son sexe déjà gonflé à bloc.
Adrian a déjà fermé les eux depuis un moment et profite des caresses insistantes de sa partenaire. Ainsi, sa surprise est sincère lorsque la main posée sur son membre est bientôt rejointe par les lèvres entrouvertes de leur propriétaire. Lentement, celle-ci glissent vers la base de sa masculinité. Certes, cette dernière n’est pas la plus immense qui existe sur cette Terre, Adrian en est conscient, mais elle demeure assez imposante pour procurer un certain plaisir à ces demoiselles. Il n’en demeure pas moins que sa compagne sait parfaitement comment procurer un intense plaisir lors d’une fellation. Combinant un effet de succion et des mouvements calculés de sa langue, elle parvient à rejoindre plusieurs points particulièrement sensibles de son appareil et cela lui procure un plaisir si intense qu’il retient avec peine ses grognements de plaisir. Le tout dure un moment, jusqu’à ce qu’une contraction caractéristique de tous ses muscles annonce l’apogée de son plaisir. Voyant que Maeva poursuit la fellation, il l’éloigne gentiment avant de laisser son corps exploser dans un nouvel orgasme plutôt intense.
De nouveau essoufflé par sa respiration haletante des dernières minutes, il se contente d’observer la jeune femme qui se relève doucement.
— Tu as aimé ? demande-t-elle d’une voix remplie d’une fausse innocence.
— C’était pas mal, se contente-t-il de répondre avec ironie, un large sourire ancré sur le visage.
— La prochaine fois, j’y mettrai plus d’ardeur dans ce cas. On dit que j’ai les dents particulièrement aiguisées !
Combinant le geste à la parole, Maeva claque plusieurs fois des dents devant le nez de son partenaire qui n’affiche pas le moindre recul.
— Qui sait, les miennes pourraient aussi se mettre dans la partie si tu commences à ce jeu ! lance Adrian en pouffant d’un petit rire moqueur.
— Je ne demande qu’à voir ça la prochaine fois !
À ces mots, la femme sort de la douche, suivie de prêt par son compagnon qui saisit une serviette épaisse sur un support à quelques mètres de la cabine. D’un geste galant, il tend celle-ci à la femme et l’enroule avec tendresse autour de son corps.
Tous les deux sortent ensuite de l’immense salle d’eau et rejoignent d’un pas décidé une pièce qui s’avère être une gigantesque chambre au milieu de laquelle siège un lit digne d’un roi et d’une reine. Tout dans la pièce déborde de luxe : velours, soie, dorures, tableaux de peintres célèbres.
— Mince, tu habites un véritable palais !
— Appelons cela un avantage du métier. L’homme qui possédait cet endroit était un voleur sans famille. Personne n’a donc réclamé cette demeure depuis qu’il a disparu.
— Je sens que je vais aimer notre collaboration. Mes cibles ne m’offrent jamais de tels avantages après leur trépas ! Comment as-tu pu régler toute la paperasse ?
— Tu ne sais pas encore tout de moi, mon cher. Que dirais-tu de te reposer un peu à présent ? Tu as la couleur d’un cadavre et je sais de quoi je parle !
24 commentaires
clecle
-
Il y a 2 ans
cedemro
-
Il y a 2 ans
Emmy Jolly
-
Il y a 2 ans
cedemro
-
Il y a 2 ans
Kiria Parker
-
Il y a 2 ans
iris monroe
-
Il y a 3 ans
cedemro
-
Il y a 3 ans
Gottesmann Pascal
-
Il y a 3 ans
Sand Canavaggia
-
Il y a 3 ans
cedemro
-
Il y a 3 ans