Fyctia
18-Rapprochement 🔥
TW : ce chapitre contient une scène de sexualité explicite.
Après un instant à se dévorer mutuellement du regard, Maeva et Adrian détournent simultanément les yeux, gênés. C’est la jeune femme qui prend alors les devants.
— Je ne sais pas pour toi, mais je ne suis pas fervente de voir mon corps couvert de sang. Je crois qu’une douche ne me ferait pas de tort.
Observant avec attention les marques écarlates sur la peau de sa compagne, Adrian doit avouer que celle-ci ne sera que plus magnifique une fois libérée de ces marques qui lui rappelle la violence dont il a été témoin cette nuit.
— Tu es libres de faire comme bon te semble, tu es chez toi après tout.
Une fois de plus, l’assassin voit avec surprise le visage de la jeune femme prendre l’expression d’un enfant qui craint d’être disputé. Un instant, il croit même remarquer un faible rougissement de sa peau.
— Je crois que je vais devoir être plus claire. Que dirais-tu de venir avec moi effacer les souvenirs de nos dernières heures ?
C’est au tour de l’homme de se sentir comme s’il venait de se faire gronder. Comment a-t-il pu passer à côté d’un sous-entendu aussi évident avec ce bref instant de passion qu’ils viennent de vivre avant les aveux de la jeune femme ?
— Je n’oserais pas m’opposer à vos désirs, ma chère ! affirme avec ironie Adrian. J’espère que la douche est assez grande pour nous deux ?
— Tu ne seras pas déçu.
À ces mots, Maeva se dirige vers l’immense salle d’eau de la demeure, suivie de près par son compagnon qui sent déjà le désir renaître dans son bas ventre à l’idée de se retrouver près d’elle sans aucune ambigüité sur leurs intentions mutuelles. Son visage a tôt fait de s’illuminer lorsqu’il voit la large cabine vitrée qui fait office de douche.
— Je vois ce que tu veux dire. À moins que tu aies lancé des invitations à dix personnes, je doute que nous manquions de place !
— Je ne connais à ce jour qu’une seule personne assez folle pour vouloir me fréquenter. Tu n’as pas idée combien je compte profiter de ton unique présence à mes côtés !
Sur ces mots, Maeva fait glisser lentement la dernière barrière qui subsistait entre son intimité et le regard intense d’Adrian qui a tôt fait de s’acharner avec vigueur contre ses propres habits. En un éclair, tous deux se retrouvent dans la luxueuse cabine, les multiples pommeaux déversant une pluie fine et chaude sur leurs corps enlacés dans une étreinte passionnée.
Après un long baiser langoureux, Adrian pose la main sur un pain de savon dont émane un doux parfum de rose. De l’autre, il saisit un gant de toilette soyeux qu’il a tôt fait d’engorger d’une mousse épaisse aux effluves suaves. Il se fait ensuite une mission de frôler doucement la moindre parcelle de peau du corps de sa partenaire qui profite des frémissements induits par ses caresses délicates. Après quelques minutes de ce doux traitement, elle songe prendre possession du gant pour faire de même avec lui, mais un passage un peu plus insistant de la main mousseuse entre ses cuisses la fait sursauter de plaisir. Son partenaire retire alors le gant et le dépose sur le sol pendant que l’eau ruisselante entraîne la mousse le long du corps de la jeune femme qu’il pousse tendrement vers le mur de la cabine.
L’éclat dans son regard à cet instant est clair : il n’en a pas terminé avec elle.
Lentement, il fléchit les genoux et laisse son visage descendre le long des formes de sa compagne. Il s’arrête d’abord au niveau de ses seins à la taille idéale pour tenir dans sa main et frôle chacun de ses mamelons de l’extrémité de sa langue. Il s’attarde ensuite sur celui de droite en alternant les coups de langue et un léger mordillement, ce qui a pour effet de faire gémir Maeva d’un plaisir qu’elle ne se rappelle pas avoir connu auparavant. Pendant ce bref instant de bonheur, son autre sein subit les assauts des doigts agiles de son partenaire qui le caressent, le serrent et le massent avec douceur.
Après un peu plus d’une minute de ce traitement paradisiaque, la jeune femme sent la bouche de son compagnon entreprendre une prometteuse descente le long de son thorax et de son ventre. Déposant quelques baisers sur le chemin, les lèvres s’arrêtent bientôt sur son pubis lisse, tout juste au-dessus de sa plus tendre intimité. À cet instant, le désir est si fort dans le corps de Maeva que cette dernière écarte un peu plus les jambes pour offrir un accès total à cette bouche qui lui promet un moment de pur plaisir. Elle doit même résister à l’envie de prendre la tête de son partenaire pour l’appuyer contre sa vulve et ainsi connaître plus rapidement l’effet de sa caresse.
Celle-ci prend d’abord la forme d’une série de baisers doux et légers sur ses cuisses, son pubis et sur les abords de son tunnel d'amour. Puis, un contact plus insistant à l’emplacement de son clitoris vient soudainement lui arracher un petit cri. Une légère succion, suivie de l’agitation d’une langue fébrile vient alors enflammer son désir qui prend rapidement des proportions qu’elle ne s’imaginait jamais pouvoir connaître. En quelques secondes, elle se retrouve à chercher son souffle alors que les mains puissantes de son partenaire appuient sur ses fesses pour maintenir le contact entre sa bouche et son intimité qui lui fait connaître des spasmes d’un extrême plaisir.
À présent, elle ne souhaite qu’une chose : sentir Adrian pénétrer en elle pour lui faire atteindre une jouissance qu’elle espère connaître depuis longtemps. Or, avec l’intensité de son cunnilingus, elle sait qu’elle ne tardera pas à atteindre l'extase.
— Je t’en prie, je veux te sentir en moi ! s’exclame-t-elle au travers de ses gémissements.
Obéissant au désir de sa compagne, Adrian se relève et la regarde avec tendresse.
— Tu veux que nous rejoignions la chambre ? Je devrais enfiler une protection et...
— Cela m'importe peu en ce moment ! Si tu le souhaites et que tu t'en sens capable, prends-moi ici. Je ne peux plus attendre !
Chargé à bloc, l’homme pose doucement la main sous la cuisse de la jeune femme et la soulève. Sans surprise, son membre est prêt à livrer bataille et il a tôt fait d’en appuyer l’extrémité sur l’intimité surexcitée de Maeva. Le simple contact suffit à la faire frissonner de plaisir, mais celui-ci se décuple alors qu’elle le sent se glisser lentement en elle. Dans cette position, elle ne peut pas vraiment entreprendre quoique ce soit, mais la friction est maximale et son partenaire sait parfaitement comment lui procurer un plaisir intense. Ce dernier alterne de langoureux va-et-vient et des oscillation lascives pour maximiser le contact entre leurs sexes surexcités, ce qui a pour effet de faire gémir Maeva d’un plaisir sincère.
La scène dure plusieurs minutes, jusqu’à ce que le corps entier de la jeune femme se contracte sous l’effet du puissant orgasme qui la parcourt. En quelques secondes, les contactions de son tunnel intime ont tôt fait d’entraîner son partenaire dans une jouissance synchronisée qui les laisse tous deux haletants.
34 commentaires
Véronique Rivat
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Il y a 2 ans
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Il y a 2 ans
Emmy Jolly
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Kiria Parker
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Chipper Rth
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Il y a 3 ans
JennyLY
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Il y a 3 ans