Tu me fais penser à un ami que j'ai perdu de vu depuis quelques mois ou tes personnages me font penser à lui. Je sais pas trop. Mais le mode de pensée, la construction de l'argumentation, le vocabulaire foucaldien, zizek(ien), avec la pointe de pédagogie tout y est. Peut-être le anarco-communisme libertaire en complément. Je sais pas trop. Mais c'est à la fois rigolo et très perturbant.

Je le prends comme un beau compliment :)

😭😭😭😭😭😭 Je suis enfin à jour !! Je crois que les commentaires (3) que je t'ai laissée ce matin n'ont pas été pris en compte parce que j'ai commenter sans être connecté. Bref, j'ai repris ma lecture. Le post apo c'est ma came, ça me fait toujours chialer parce que je sais pas, il y a sûrement ces histoire d'âmes humaines qui redeviennent un peu primitive et ça a quelque chose de rassurant de voir que même dans le bordel le plus complet, ce qui nous constitue reste malgré tout. Tu sais que je suis sensible à ta plume parce que l'écriture incisive et chirurgicale disséquent les émotions avec une telle spontanéité que ça me fait presque chialer. Je regrette presque les 300 mots mais je me dis que c'est essentiel pour l'aspect incisive c'est que qui marque le plus. Sans parler du sarcasme ou de l'humour sarcastique, j'adore ça, ce genre de personnalité de touxhe sans que je sache trop pourquoi . Voilà c'était mieux développé dans mes 3 autres commentaires jsuis deg.

Ce n'est pas une surprise, mais j'ai beaucoup à dire sur la politisation des thèmes post-apo, et sur le survivalisme, qui est un thème contemporain qui est beaucoup, beaucoup repris par l'extrême-droite, qui professent qu'en cas d'effondrement, ça va être du "chacun pour soi" (et donc logiquement, il faut se préparer à se défendre, s'armer, et bien sûr se replier sur son groupe social, et se méfier des étrangers, d'où viendra à coup sûr la menace. "les nôtres avant les autres"). Ils pensent que "l'homme est un loup pour l'homme", que la survie rend égoïste, etc... ces théories ont été critiquées par un contre-discours sociologique de gauche, qui, lui, théorise qu'à l'inverse, les chocs (crises, catastrophes naturelles, etc...) génèrent des élans de solidarité, d'auto-gestion, parce que l'humain est une espèce pro-sociale. Et les militants de gauche dénoncent le néo-libéralisme comme étant une société qui nous éloigne de notre nature bienveillante, car nous poussant à considérer plutôt comme naturelles des logiques de compétition, d'individualisme, de réussite personnelle, au détriment du collectif, le récit du self-made-man en opposition au fameux village nécessaire à élever un enfant. On peut, de la même façon, opposer des récits post-apo basé sur la survie de personnages de guerriers seuls contre tous (le plus souvent blancs-hétéros-valides), à des récits de solidarités collectives de groupes plus larges et plus hétérogènes au niveau de la représentation, et où pas uniquement les profils de guerriers protecteurs sont valorisés, mais aussi des intellectuel.les, des éducateur.ices, des personnes qui prennent en charge le "care". Ironiquement, quand en 2020 on a eu une vraie crise sociale avec le Covid, les survivalistes qui fantasmaient depuis des années sur ce genre de scénario ne se sont pas beaucoup illustrés par leur héroïsme... en revanche, les travailleurs du care, on a vu à quel point ils et elles étaient essentiels au fonctionnement de notre société.

Merci. C'est mon but de montrer de la tendresse et de la solidarité entre deux personnes qui s'entraident et se soutiennent psychologiquement.

Olala t'inquiète surtout pas, juste après avoir terminé Shadows, j'ai eu une période où j'avais vraiment besoin de me reposer aussi, et je suis seulement en train de revenir un peu à la publication, et même pas encore à la lecture. Là je publie mon petit truc à la cool, en me mettant beaucoup moins de pression que sur Shadows, et en étant moins hyperactive dans la commu, et je dois admettre que ça fait pas de mal, parce que c'était chronophage.

Coup de pouce à jour :)