Fyctia
Sortons le champagne
Je rentre enfin à la maison après une journée bien chargée, mais plus que positive. Higgings m’a rajouté deux interventions l’après-midi, et il n’y a aucun doute sur la question, j’adore faire ça !
Concernant mon planning, j’ai des interventions sur les quatre prochains jours. Ça va bien m’occuper, mais je sais que je vais adorer présenter tout ça. Je crois que je vais même me pencher sur la question d’une intervention sur le H.P.I comme me l’a proposé Isaac l’autre jour.
Je rentre dans la maison familiale, et c’est étrangement silencieux. Trop silencieux pour être normal. Je m’avance vers la cuisine.
— Félicitations !!! Hurle Sam, Isaac, Vicki et Milo, en faisant éclater des bâtons de confettis, et en faisant sauter le bouchon d’une bouteille de champagne.
Je crie de surprise puis rigole en les voyant tous là.
— Mais qu’est-ce que vous faites tous là ?
Mon frère regarde Isaac :
— Elle pose vraiment la question ?
On commence à rigoler tous ensemble.
Le temps de l’après-midi, mon frère, mon fils, et mon petit-ami ont décidé de se mettre aux fourneaux pour marquer le coup. Vicki les a rejoint à la fin de ses cours, et a aidé à préparer la table et la décoration.
Une banderole est accrochée en l’air, et j’hallucine en voyant que c’est la même qu’à mon arrivée en ville, sauf qu’ils ont barré le « Bienvenue », et l’ont remplacé par « Félicitations ». Sam voit que j’ai fait le rapprochement et me dit avec un clin d’œil :
— T’as vu on l’a recyclé.
— C’est ce que je vois oui. Tu l’avais depuis tout ce temps ?
— Yep ;) Bien caché dans la grange !
Le four sonne et Isaac va sortir le plat.
Nous nous mettons tous à table et Sam se lève :
— Je félicite ma sœur pour tout ce qu’elle entreprend. Pour ce qu’elle a réalisé aujourd’hui, et pour tout ce qu’elle a fait dans sa vie. Tu es une véritable source d’inspiration à toi toute seule, même si théoriquement je suis le plus vieux entre nous deux. Tu inspires et tu continueras d’inspirer beaucoup de gens. Je crois en toi, et j’ai toujours cru en toi. Je t’aime Cereza.
Je rigole car il ne peut s’empêcher de parler du fait qu’il est né quelques secondes avant moi.
Il poursuit :
— Je suis vraiment heureux de vous avoir accueilli ici, et plus que tout, je suis heureux qu’on est reprit contact.
Je souris tout en ayant les larmes aux yeux. C’est au tour d’Isaac de se lever et de prendre la parole :
— J’ai été un vrai connard dans ma jeunesse, en particulier avec toi. Et j’ai merdé à ton arrivée ici. Alors j’ai tout fait pour essayer de me racheter, pour le passé, et aussi pour le jour de ton arrivée. J’ai appris à te connaître, toi et Milo, et je me suis pris d’affection pour vous deux. Je crois sans trop me tromper, que mes sentiments sont réciproques. Dit-il en rigolant. Je t’aime Nathanaëlle.
Il vient vers moi et m’embrasse devant toutes les personnes les plus importantes à nos yeux. Je crois que notre relation est officielle maintenant…
Il retourne s’asseoir, et Vicki se lève :
— Une connaissance. Une amie. Ma seule amie. Ma meilleure amie. Et maintenant pratiquement ma belle sœur. Une très belle évolution de notre relation. Et je suis sincèrement heureuse de te connaître. Je vais m’arrêter là sinon je crois que je vais pleurer, et faire pleurer tout le monde avec moi. Ajoute Vicki avant de se rasseoir en rigolant.
Milo se lève :
— Je t’aime maman. Je ne vois pas ce que je peux te dire à part merci et je t’aime donc voila.
Après un petit, grand, temps de réflexion au fin fond de ma caboche, je me lève pour moi aussi faire un discours/déclaration.
— Merci. Pour tout ça. Pour m’avoir accueilli ici après tout ce temps. Pour tous ces bons moments passés, et j’espère que ça va continuer encore longtemps car…
Ils me regardent tous avec des yeux énormes. Milo saute pratiquement sur sa chaise. Ils doivent sentir la chose arriver...
Je prends une grande inspiration et dis :
— Après de très nombreuses interrogations, comme à mon habitude vous commencez à me connaître. J’ai finalement décidé avec tout ce qu’il s’est passé dernièrement...de revenir habiter à Monroe.
Milo craque et commence à hurler de joie dans toute la maison, en courant partout. Je pense qu’il est heureux de cette nouvelle. Et vu les regards des personnes autour de moi, mon fils n’est pas le seul à être heureux et soulagé de savoir que je reste.
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