Cara Loventi Pop-Corn ! Avec, ou sans paillettes ? 36. Ultime / Eden

36. Ultime / Eden

Ultime ?


Ce mot résonnait sous mon crâne depuis qu’elle avait lâché cette bombe en m’entraînant vers la sortie de la boîte.


Puis d’un baiser, elle avait coupé ce bruit lancinant en montant à califourchon sur mes cuisses dans cette limousine. Mon cœur, tombé en chute libre, avait repris sa place. C’était si bon de la sentir contre moi, sans que j’en sois l’instigateur, sans foutus gilets, sans regard indiscret, qu’elle avait réussi à me faire oublier ce mot.


Jusqu’à ce qu’elle quitte mes lèvres, ne serait-ce qu’une demi-seconde.


Comme maintenant, alors qu’elle relâche mon col en ajustant ses fringues pour sortir de l’ascenseur.


J’ai mal compris, ça ne peut être que ça. Elle voulait sûrement dire « sublime », n’est-ce pas ? « Profitions de cette sublime soirée à fond », hein ?


Je bugge en observant sa silhouette s’enfoncer dans le couloir de mon étage. J’étais à un cheveu de bloquer cette cabine tellement elle me rend dingue.


On ne peut pas inventer une telle fusion, pourquoi voudrait-elle s’en passer ?


Le dong me rappelle à l’ordre et je me lance à sa suite avant que les portes ne se referment. J’accélère le pas pour la rattraper en préparant la clé.


Moins j’aurais le temps de cogiter, mieux ce sera.


Le badge bipe, elle me tire à l’intérieur, armée d’un sourire renversant. Le battant claque derrière moi, nos vestes finissent au sol une seconde plus tard. Je balance mon t-shirt, son haut vole, et je ne ralentis que pour admirer sa dentelle noire.


Ses yeux pétillent et ses boucles blondes rayonnent autour de son visage comme un soleil. J’écarte une de ses mèches, empaume sa joue pour l’embrasser en la guidant jusqu’à ma chambre. Ses mains sur mes flancs pour garder l’équilibre, elle se laisse câliner avec toute la délicatesse que je lui impose.


Un cri lui échappe quand elle échoue à reculons sur le matelas. Les ombres des lumières tamisées dansent sur mes abdos pendant que je déboutonne mon jean au ralenti. Elle se redresse sur ses coudes, amusée par mon petit numéro de striptease improvisé. Elle se mordille la lèvre, ses billes émeraude léchant le V de mon bas ventre. Cette bouille mi-excitée mi-agacée de ne pas pouvoir toucher me galvanise.


— Un problème, Princesse ? je raille, un sourcil arqué.


Elle ricane, s’affale sur le lit en se cachant la vue et j’en profite pour la rejoindre. La tourmenter un peu plus. Je redessine chaque courbe de son corps de déesse du bout des lèvres, laissant naître une chair de poule dans mon sillage. Mon sourire s’étire alors qu’elle se tortille d’impatience. Jouissif.


Je veux qu’elle ressente l’urgence, le manque. Ôter de son vocabulaire ce putain de mot. Le remplacer par infini, encore, jamais assez.


— J’ai l’impression que tu prends du plaisir à me torturer, Majesty ?


— Tu crois ?


Je recouvre son corps et l’embrasse à en perdre haleine. Nos souffles et nos plaintes s’emmêlent, nos langues dansent dans un tango affamé. Mes doigts s’égarent sous sa jupe, empoignant ses hanches, effleurant l’extrémité de sa culotte sans jamais s’évader plus loin. Comme on s'approche du précipice pour ensuite refuser le saut.


Mais comme chaque fois que je sous-estime sa ruse et sa persévérance, je perds la partie. D’un coup de reins appuyé, Roxy me rappelle qu’elle est toujours aux commandes, qu’elle me laisse simplement jouer avec elle parce que ça l’amuse. Une main dans mes cheveux, l’autre sur mes fesses, elle reprend le contrôle en menant le ballet de nos bassins qui vont et viennent l’un contre l’autre. Et mon sang-froid s’effrite au même rythme que mon désir enfle. Rapide. Trop rapide.


D’une impulsion, elle inverse nos positions avant de se redresser en amazone et me voilà vraiment foutu.


Sa jupe retroussée sur ses cuisses n’est plus qu’une ceinture. Sexy au possible. Je grogne, subjugué par son assurance, par son regard brûlant qui me promet le septième ciel. Et je n’ai aucun mal à y croire, j’y suis déjà, dans les nuages. Un sourire espiègle, elle dégrafe son soutien-gorge et l’envoie valser sur la moquette, ses seins ronds offerts devant moi.


— À mon tour, maintenant, raille-t-elle.


Ses mains s’aventurent sur mon torse, l’une pour me maintenir plaqué sur le matelas, l’autre pour esquisser les contours de mes muscles, doucement comme pour amadouer sa proie avant un assaut. Mon pectoral gauche vibre fort. Je pousse un râle en attrapant ses hanches quand d’une pression de sa paume, elle appuie sur mon bas ventre tout en ondulant contre mon érection. Un courant électrique me traverse et je me concentre pour ne pas jouir en soufflant vers le plafond.


Je me mords la lèvre devant son expression faussement innocente.


— Tu joues avec le feu, Roxy.


Son insolence ne quitte pas son visage, alors je glisse mon pouce sous sa culotte humide. Hum. Je titille son clitoris, son dos se cambre et toute plaisanterie déserte ses yeux quand elle reprend ses chevauchées hypnotiques.


Je me redresse, l’enveloppe, accompagne ses coups de reins. Son contact est une telle drogue que j’aimerais me fondre sous sa peau. J’agrippe ses boucles, sniffe son parfum en dévorant son cou, sa mâchoire, sa poitrine magnifique. Tout chez elle m’électrise. Ses regards, ses baisers, ses ongles qui se fichent dans chaque parcelle de mon dos, ses plaintes qui m’enfièvrent toujours plus.


— J’ai très envie de te sentir en moi, Eden.


— Putain…


Dans des gestes flous et précipités, nos derniers vêtements disparaissent. Je m’équipe. Elle me plaque sur les draps pour reprendre sa place. Je n’oppose aucune résistance, complètement envouté par sa fébrilité et ses yeux qui me transpercent. Mes doigts s’enfoncent dans ses cuisses à mesure qu’elle s’empale sur ma queue avec une lenteur exquise. La douceur de son intimité chaude et trempée manque de me faire jouir sur le champ. C’est encore pire quand elle se cambre en gémissant. J’inspire à fond en m’agrippant à ses hanches frissonnantes. Et des bruits que je ne saurais nommer nous échappent sous nos tremblements incontrôlés.


Je nous renverse et nous immobilise un instant pour apaiser la tension qui menace d’exploser ma poitrine. Mais son souffle brouillon et son regard de braise n’aident pas vraiment à me calmer.


Putain. Je suis fou de cette femme.


J’enlace nos phalanges avec fermeté de chaque côté de sa tête, lèche les perles salées entre ses seins, remonte jusqu’à ses lèvres et pose mon front contre le sien. Mes va-et-vient reprennent, telles de douces vagues qui s’échouent sur le rivage. Tous mes membres ne cessent de fourmiller à chaque poussée, comme chaque fois que je suis en elle. Ses yeux débordent d’humidité sous l’intensité de cette fusion et une larme s’en échappe quand j’accélère alors que l’apothéose nous foudroie de plein fouet.


Parfait. Magique. Sublime.


Oui. Sublime. C’est forcément ce qu’elle voulait dire.





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19

19 commentaires

birdyli

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Il y a 2 mois

Pour notre bien, ça ne peut pas être leur ultime soirée !

Cara Loventi

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Il y a 2 mois

🥹

Laurie Lecler

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Il y a 2 mois

Ultime avant de se préparer à sauter à nouveau! Même si on sait que non, ce serait trop facile sinon tss

Cara Loventi

-

Il y a 2 mois

Tsss 🤣🤣

Justine_De_Beaussier

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Il y a 2 mois

🔥🔥🔥 Encore !

Cara Loventi

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Il y a 2 mois

🤣🤣

Juliette Delh

-

Il y a 2 mois

Oh. Là. Là... Il fait chaud chez toi aussi ! 🔥🔥 Tellement parfait ce chapitre, la scène est très bien dosée, c'est très sensuel, bravo 🔥🔥

Cara Loventi

-

Il y a 2 mois

😊😊❤️

NICOLAS

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Il y a 2 mois

Oui sublime ce chapitre est chaud très chaud 🫶💕😍

Cara Loventi

-

Il y a 2 mois

Merci 🙏🏼
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