Fyctia
4 - Lorenzo.
C’est clairement le choix le plus raisonnable.
Sauf que je suis joueur. Et que cette nana est vraiment magnifique. À vrai dire, maintenant que j’y pense, le risque de me prendre un râteau n’est pas si grand que ça. Elle a même passé une mèche de ses cheveux derrière l’oreille quand elle m’a vu. Et elle m’a souri.
« Ok, ok, allez-y, dis-je aux gars. Je me débrouillerai pour rentrer.
« T’es pas possible, hein !
« Vous faites pas de bile pour moi !
« Ça risque pas ! À demain, mec.
« Ouais, à demain, les gars. »
Patxi me donne une bourrade qui manque de me déboîter l’épaule avant d’attraper JB sous l'aisselle. Gaëtan me lance un regard désolé avant de passer les deux grandes portes noires qui donnent sur l’extérieur et je les regarde disparaître dans la nuit.
Avec une démarche que j’espère nonchalante, je me dirige vers le bar et m’affale sur le comptoir juste à côté de ma grande blonde, ravissante dans une mini-robe lila. Cette dernière tapote ses ongles - qui a des ongles aussi longs ? - sur le comptoir avec un geste impatient et agite sa carte bleue comme si sa vie en dépendait. Elle pousse des soupirs si théâtraux que je les entends même malgré la musique et les cris de la foule en délire. Avec un sourire canaille, je lui lance :
« On passe une mauvaise soirée ? »
Elle se tourne vers moi et me toise avec une expression si furieuse que je me tâte immédiatement à rejoindre mes potes dans la voiture, tant qu’il est encore temps. Je vois passer dans ses yeux bleus le moment où elle me trouve canon et celui où elle reconnaît le type à qui elle a souri plus tôt dans la soirée. Son visage s’adoucit et je me détends aussitôt.
« Non, mais j’essaye de commander depuis presque vingt minutes et cette connasse fait semblant de ne pas me voir. Au moins dix personnes me sont passées devant et ça commence à me gonfler. Je ne sais même plus où sont mes copines, avec tout ça.
« T’inquiètes, réponds-je. Je lui lance un clin d'œil canaille et lève la main. Eh, Caro ! Caro ! »
La barman, que je connais bien - ce n’est arrivé qu’une fois - abandonne ses préparations en cours et trottine dans ma direction. Elle ignore royalement ma partenaire mais me gratifie d’un sourire mielleux.
« Je te sers quoi, Loren ? »
Je tourne la tête vers ma jolie blonde qui me sourit. Elle se mord la lèvre et j’ai envie de la lui mordre aussi. Je sens mon entrejambe s’échauffer quand elle répond à Caro sans me quitter des yeux :
« Un orgasme, s’il vous plaît. »
J’ai envie de lui répondre “T’en auras pas qu’un et en plus ça sera gratuit” mais je me retiens de justesse en me mordant l’intérieur de la joue. Putain, JB et ses techniques de drague de gros lourd ont vraiment une mauvaise influence sur moi. Je tends ma carte bleue à la barman avec désinvolture.
« Avec un whisky-coca, s’il te plaît, mia cara. Je me tourne vers ma partenaire. C’est tout ce que tu prends ? Tu faisais pas la queue pour toi et tes copines ?
« Oh, me répond-elle en minaudant, ça fait déjà plus de vingt minutes qu’elles m’attendent. Elles ne sont plus à ça près.
« Elles attendront jusqu’à demain, alors. »
Elle n’a même pas fini de refermer complètement la porte de son appartement qu’elle se jette sur ma bouche et enlève mon t-shirt. Je suis obligé de donner un grand coup de pied dedans pour la claquer. Avec la même précipitation qu’elle, j’attrape le bas de sa petite robe moulante et la lui retire d’un seul coup. Je l’attrape sauvagement par les fesses et je la soulève d’un coup tout en dévorant ses lèvres. Elle ne pèse presque rien dans mes bras. Quand elle passe ses jambes autour de ma taille, plaquant sa poitrine généreusement fournie contre mon torse, et m’empoigne les cheveux, je grogne de désir.
« La chambre ?
« La deuxième porte au bout du couloir » me répond-t-elle, haletante.
Ma magnifique conquête dans les bras, je me dirige dans le couloir et en profite pour dégrafer son soutien-gorge rose poudré à dentelles, que je laisse tomber par terre. De toute façon, il ne lui sert à rien. On voit tout à travers. J’ouvre la porte de la chambre d’un coup d’épaule et la jette sur le lit sans ménagement. Elle ne porte plus qu’un petit string et quand je faufile ma main dessous, sa fente est déjà bien humide. Un grondement animal s’échappe de ma gorge.
En la détaillant de la tête au pied, mon érection redouble. Cette fille est magnifique : grande, de long cheveux blonds dorés cascadant sur son corps athlétique et musclé, une belle poitrine - un peu trop dure pour être naturelle, ceci dit - et des lèvres pulpeuses à se damner.
Absolument tout ce que j’aime chez une femme.
Je ne me rappelle déjà plus comment elle s’appelle. Amaia, je crois. Ou Andréa. Non, en fait, je crois qu’elle m’a dit Annita. Quelque chose dans ce goût-là.
Je m’en fous complètement tant qu’elle continue à me bouffer des yeux comme ça.
Ma soirée se finit vachement bien, quand même.
Amaia - j’ai dit Annita, non ? - se mord la lèvre, retire lentement son petit morceau de dentelles et ouvre lascivement les jambes. Quand elle se caresse l’intérieur des cuisses, je perds mes moyens.
Oh oui, cette soirée se finit même très bien.
16 commentaires
Jane Moody
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Il y a 4 ans
Hilona Garry
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Il y a 4 ans
marionlibro
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Il y a 4 ans
Emilie May (Bookofsunshine)
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Hilona Garry
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Mymy M. *Sakuramymy*
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Hilona Garry
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Il y a 4 ans