Fyctia
Chapitre 5 - Sam partie 1
June quitte la pièce dans son short court, révélant un cul à se damner. Et pourtant, bien que cette scène soit très plaisante, je ne peux retirer de ma tête cette image d'elle enroulée dans sa serviette blanche, laissant apparaître suffisamment de peau pour attiser ma curiosité. Celle de Pete aussi.
J'ai bien vu la manière qu'il a eu de la reluquer quand elle est apparue devant nous et quand accidentellement, un morceau de sein s'est échappé de sa serviette. Et je ne peux l'en blâmer.
Elle a des formes toutes en volupté qui attisent le désir. Et le pire, c'est qu'elle ne s'en rend même pas compte. Elle n'en joue pas comme pourraient le faire les femmes superficielles.
Si Laurent lui a fait remarquer sa banalité, je n'en suis pas d'accord. Elle n'a rien de banal ou classique. Elle a cette beauté naturelle rehaussée par une touche de piquant grâce aux nombreux reflets violets dans ses cheveux sombres. Je suis certain qu'elle est photogénique et j’imagine déjà comment elle ressortirait en photo.
Cependant, même si je suis curieux de la découvrir davantage, je me ressaisis. Je suis venu ici dans un but précis. Réaliser un super reportage photo qui me propulsera, je l'espère, en avant dans ma carrière et je ne compte pas me détourner de cet objectif. Je suis à Cancún, à suivre le plus excentrique des créateurs, dans un but professionnel, il n’y a pas de place pour une amourette de vacances. Puis, je ne fais pas dans les histoires d’amour de toute façon. Pas depuis Clara, mon ex, qui n’a pas trouvé mieux que de me tromper avec son collègue, il y a trois ans. Nous devions emménager ensemble et j’avais envisagé mon avenir avec elle, sauf qu’elle avait d’autres projets, dont je ne faisais pas partie. Maintenant, je me contente de soirées sans lendemain et ça me convient parfaitement. Ça me laisse du temps pour me concentrer sur ma carrière.
Avec Pete, nous prenons le temps de nous installer dans cette chambre à deux lits. La chambre est spacieuse et les couchages suffisamment grands pour que l’on soit à l’aise. Le problème sera le partage de la salle de bain. Malgré sa taille immensément grande, il nous faudra trouver une organisation pour tous y avoir accès.
— Comment tu l’as trouve notre colloc? me questionne mon ami pendant que nous enfilons nos smokings pour la réception.
— Quoi? Comment je la trouve? Elle a l’air sympa pourquoi?
— Non, mais elle est canon! J’ai bien envie de lui proposer d’aller boire un verre.
— Ouais ok, bah fais! répliqué-je passivement.
— J’sais pas, à la manière dont tu l’as maté tout à l’heure, j’avais l’impression qu’elle te plaisait. T’es pas démonstratif, mais je te connais assez pour savoir quand tu bloque sur une femme.
— Mec, elle avait son nichon à l’air, n'importe qui aurait bloqué! Allez, active si tu veux pas qu’on soit en retard! dis-je pour changer de sujet.
Quand on entre dans la salle de réception, il est 18h, heure locale, mais minuit à Paris et la fatigue commence à se faire sentir, mais l’agitation ambiante me laisse penser que cette soirée risque de marquer les esprits. J’ignore si la décoration est une demande du boss, où si l'hôtel essaie d’impressionner le créateur, mais c’est tout bonnement grandiose, digne d’un palace parisien.
Un sapin immense trône fièrement au fond de la pièce, ornée des plus belles décorations que j’ai pu voir dans ma vie. Je me demande comment ont-ils pu faire venir un vrai conifère au Mexique, mais je suppose qu’il n’y a aucune limite à vouloir le meilleur. Tout est pensé pour respecter le code couleur rouge et blanc.
Plusieurs tables rondes sont disposées de sorte à être en face de l’estrade. Des vases garnis de boules de noël et de bougies servant de centre de table sont numérotés indiquant qu’un plan de table a été pensé. On en prend plein la vue et je remarque que je ne suis pas le seul à apprécier le travail colossal effectué pour nous plonger dans l’esprit de Noël.
— Waouh, siffle mon collègue, ils n’ont pas fait les choses à moitié!
Je hoche la tête pour seule réponse, ne voyant pas ce que je pourrais ajouter.
Sur notre gauche, un attroupement se forme devant un chevalet. Nous nous laissons guider par l'hôtesse qui nous indique comment trouver notre place. Un cadre en moulure dorée repose sur le support en bois. Des cartons entourés d’un ruban rouge, fermé par un flocon en or, indiquent le placement. Tout a été pensé jusque dans les moindres détails, de la typologie au choix du papier et du tissu.
Je constate que tous ceux présents dans l’avion se retrouvent à la même table. Ce qui veut dire que je vais devoir assister au numéro de charme de mon collègue envers la pétillante journaliste. Je ne suis pas certain que je vais apprécier ce moment.
Les deux jeunes femmes, spécialistes des réseaux, sont déjà assises et sont occupées à prendre les décorations en photo, quand Pete et moi les rejoignons. Les places ont été attribuées de sortes qu’il y ait une alternance femme, homme. Je me retrouve entre l’une des deux blondes, Sophie, et June. Pete, malheureusement pour lui, est placé de l’autre côté de ma voisine blonde et de Sarah, sa compère. Quelques mannequins femmes et hommes sont déjà sur place, de grands sourires sur leurs lèvres.
— Sam, c’est bien ça? Moi, c’est Sophie, enchantée, m’interpelle la jeune femme en tendant une poignée de main que j’accepte poliment, nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de nous présenter dans l’avion.
Malgré moi, mes yeux tombent sur son décolleté plongeant, ce qu’elle remarque mais ne s’en offusque pas, au contraire, vu son air aguicheur, elle n’attendait que ça! Mais je ne m’y attarde pas.
En temps normal, ce genre de femme, celles superficielles, qui n’ont pas froid aux yeux et entreprenantes, finirait droit dans mon lit, mais ce soir, je ne suis pas d’humeur.
V oyant que je ne suis pas réceptif, elle se penche pour discuter avec Pete, qui prend beaucoup plus de temps que moi pour relever son regard dans celui de Sophie. Son parfum, chargé d’alcool, envahit douloureusement mes narines.
— Alors Sophie, comment est votre chambre? s'intéresse mon pote, avec une idée derrière la tête.
C’est tout lui, incapable de résister aux avances d’une femme. Alors même qu’il disait être intéressé par une autre. Toujours à jouer sur plusieurs tableaux à la fois.
— Carrément canon! s’extasie t-elle d’une voix désagréablement aiguë, nous avons une suite avec Sarah, où nous avons chacune une chambre, l'informe t-elle en jouant des sourcils.
Elle semble satisfaite d’avoir un homme qui la remarque, et le message qu’elle donne est clair. Tant mieux, ça m’évitera des discussions inutiles.
— C’est pas June là-bas? demande Sarah surprise, waouh, elle est superbe!
De converse, nous tournons tous la tête vers l’endroit que nous montre Sarah, où June fait une entrée remarquée avec Edouard à son bras..
C'est quoi ce bordel!
24 commentaires
mima77
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Il y a 12 jours
Laetitia B
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Il y a 12 jours
eleni
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Il y a 14 jours
Laetitia B
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Il y a 14 jours
Scriptosunny
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Il y a 14 jours
Laetitia B
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Il y a 14 jours
Soäl
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Il y a 20 jours
Laetitia B
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Il y a 14 jours
Emmy Jolly
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Il y a 22 jours
Laetitia B
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Il y a 22 jours