Un chapitre génial, avec tellement à dire sur la condition féminine. On voit au début cette jeune femme, triste, résignée, meurtrie, qui tout en réalisant l'injustice de son sort, a décidé de ne pas se rebeller, par devoir, par tradition ? Et pourtant, déjà, depuis le début, on devine chez elle un caractère volontariste, intelligent, un moral solide (j'ai aimé la façon dont juste avant la lettre, elle décide de ne pas se laisser aller, de tenter de contrôler ses émotions faute de pouvoir contrôler tout le reste). Et cette lettre de sa mère, formidable. J'aime la symbolique de la transmission entre femmes, du soutien, et ce message formidable : sa mère qui ne veut pas uniquement l'aider à se libérer de cette compétition carcérale, mais encore plus ambitieux, plus révolutionnaire, la libérer de son statut social tout court. Quelle écriture intelligente, je suis sur le cul ! A travers cette simple lettre on en apprend beaucoup sur le caractère d'Edeanath : une femme loin d'être résignée, qui rêve de liberté et d'aventure ! (j'ai aussi beaucoup aimé, plus tôt dans l'histoire, son malaise envers ses cheveux attachés, domptés, alors qu'elle les aurait voulu libres.. les symboliques de cheveux, moi c'est mon point faible, j'adore ça, et déjà toute la symbolique de la libération et de "s'appartenir soi-même" est là <3 ) Je l'aime déjà !

Wow … La lettre de sa mère est juste magnifique… quel courage et quelle audace!

Quelle magnifique lettre ! Une mère si attentionnée !