Fyctia
Chapitre 2
Lundi matin, soit le lendemain.
Pas le temps pour une grasse matinée, Hugo se lève dès six heures, il a une chirurgie de prévue dès sept heures et il ne peut pas être en retard. Une fois levé, il s'habille d'un jean bleu et d'une chemise noire qui lui moule parfaitement ses pectoraux. Il se coiffe durant au moins cinq minutes devant le miroir de sa salle de bain puis il entre dans sa cuisine pour prendre son ''breakfast''. Un verre de jus d'orange pressée à la main, un café coupé au lait et une tartine de pain grillée sur laquelle une couche fine de confiture à la mangue a été étalée. Une fois que le tout fut mangé, Hugo se hâte à nouveau vers la salle de bain pour se brosser les dents et se mettre du déodorant. Bien que le parfum soit interdit pour opérer un patient, le déodorant, s'il ne contient pas de substances trop volatiles peut être accepté.
Il est déjà plus de six heures et demie, il a une vingtaine de minutes pour arriver à l'hôpital et ainsi, il espère être à l'heure. Hugo le sait, il a passé trop de temps à table. Sur la route, le trafic est correct, aucune chance d'être en retard à cause de ça. Pourtant, Hugo se méfie toujours, il est très attentif à ce qui se passe autour de lui. Après dix-huit minutes exactement, il arrive sur le parking de l'hôpital et se dirige, après avoir verrouillé sa voiture, vers l'entrée de celui-ci. Le personnel soignant comme administratif lui souhaite le bonjour alors qu'il se hâte vers les vestiaires. Il ouvre son casier et enfile sa tenue de chirurgien. Sa blouse, son pantalon, ses crocs, sa charlotte, ses gants et son masque verts lui donnent l'air d'être un sapin de Noël. Il entre au bloc opératoire et demande à l'un des assistants opératoires si tout le matériel est présent. Deux minutes pour tout vérifier, Hugo rassure son patient et l'un des assistants procède à l'anesthésie générale. C'est désormais le moment de gloire de Hugo.
À la fin de la journée, vers dix-huit heures, il revêtit définitivement sa blouse blanche de médecin pour rendre visite à quelques patients qu'il a pu opérer ou suivre ces derniers jours voire ces dernières heures. Il garde toujours le sourire aux lèvres et tente d'utiliser les meilleurs mots pour les rassurer et les aider à se rétablir mentalement.
Ensuite, après une bonne heure au moins, il prend l'ascenseur où se trouve déjà quelqu'un pour descendre et enfin quitter l'hôpital, signant ainsi la fin de sa journée. En l'espace de même pas trente secondes, l'ascenseur se bloque. Hugo se questionne et regarde l'écran digital permettant d'annoncer l'étage auquel il se trouve. L'autre homme tente d'appuyer sur le bouton d'arrêt d'urgence.
- Mais vous êtes le tueur au sapin!
Hugo se retourne et dévisage le jeune homme. C'est en effet sa victime d'hier.
- Que faites-vous donc ici?
- Je pense que le destin a voulu à nouveau que je me retrouve à un moment crucial où vous tentez à nouveau de m'assassiner mais cette fois-ci avec l'ascenseur.
- Vous me pensez vraiment malade à ce point?
- Pour être dans un hôpital, il le faut bien.
- Je suis plutôt du côté du corps soignant.
- Je comprends un peu mieux pour la blouse alors.
- Et vous? Vous êtes ici parce que vous êtes malade?
- Et bien non, je suis le nouveau médecin de l'hôpital.
- Vous devez être le Dr. Aaron Brassard!
- C'est cela! Comment pouvez-vous déjà me connaître?
- Je suis le gérant de cet hôpital.
- Le Dr. Hugo Dupont?
- En personne.
- Je ne pensais pas tomber sur un patron aussi sexy.
- Sexy?
- Je suis peut-être un peu trop direct. Je suis désolé. Cela ne se fait peut-être pas trop entre patron et employé.
- Je ne fais aucune différence entre les hiérarchies, nous sommes tous égaux, c'est très important pour moi. Vous pouvez me parler comme vous le souhaitez dans la mesure du respect bien entendu.
- D'accord, je vous remercie. Vous avez un don pour facilement augmenter dans mon estime tout de même.
- Parce que tenter de vous assassiner avec un sapin m'a permis de monter dans votre estime?
- Il faut croire, j'ai dû me perdre dans vos beaux yeux marron.
- C'est probablement ce qui a aussi dû se passer pour moi lorsque j'ai rencontré vos deux diamants qui vous servent d'iris.
- Vous savez comment charmer un médecin dites-moi.
- J'ai peut-être été brièvement inspiré par une de mes victimes au sapin.
- Je vois, je ne suis donc pas votre premier...
- Je ne saurais dire...
Hugo n'a pas eu le temps d'ajouter autre chose, le jeune Aaron s'est approché de lui et l'a plaqué contre la paroi métallique de l'ascenseur. La température de la ''pièce'' augmenta en une fraction de seconde. Hugo savourait ce moment où ses yeux rencontraient ceux du nouveau docteur. Ce dernier ne pouvait attendre que les secours viennent les extirper de la boîte en métal. Il prend alors possession des lèvres encore vierges du directeur de l'hôpital. Le Dr. Brassard posa même sa main droite sur la joue gauche de son supérieur pour lui transmettre plus de passion.
17 commentaires
Sholaine77550
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Il y a 3 ans
Zoé Sonobe (zizogoto)
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Il y a 3 ans
Jeanne d'Art
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Il y a 4 ans
Zoé Sonobe (zizogoto)
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Il y a 4 ans
patoche
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Il y a 4 ans
Zoé Sonobe (zizogoto)
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Il y a 4 ans
fabi72
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Il y a 4 ans
Zoé Sonobe (zizogoto)
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Il y a 4 ans
Maëlle Tempête
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Il y a 4 ans
Zoé Sonobe (zizogoto)
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Il y a 4 ans