Fyctia

MIA

Je déboutonne son pantalon pour saisir son sexe de ma main droite et l’envelopper de ma bouche. Je me mets à des mouvements lents et délicats, léchant son membre avec une ferveur débordante.

Je gémis en le léchant, et j’entends sa respiration s’accélérer. Sa main droite appuie légèrement sur ma tête afin de m’encourager à le prendre plus loin et à continuer. J’aime ça, je le laisse faire.

- Putain, ce que ta bouche m’a manqué, trésor, souffle-t-il.

- Je le sais, murmuré-je, son gland au bord de mes lèvres.

Il ne tarde pas à me redresser pour me guider vers son bureau.

- Gabriel, on va nous voir d’ici, on ne peut pas !

En effet, le coin du bureau dans lequel nous étions était caché des baies vitrées de son bureau.

Cela dit, il ne prend pas la peine de me répondre et pose mes mains sur son bureau. Je me retrouve dos à lui, ma robe relevée, mes bretelles défaites, mon visage rougi par le désir.

- Ça t’excite de savoir que l’on peut te voir à tout moment ? demande-t-il, la respiration haletante par l’excitation grandissante de cet instant.

Ses mains explorent tout mon corps et s’arrêtent sur mon intimité. Sentant mon désir s’écouler sur ses doigts, il en profite pour y insérer deux doigts, qu’il courbe légèrement pour atteindre mon point sensible.

Je continue de gémir, cet homme me rend folle. J’ai chaud, je suis au bord de l’évanouissement tant ce qu’il me dit m’excite.

Avant Gabriel, je n’avais jamais rencontré d’hommes qui parlait autant pendant l’amour, et cette nouvelle pratique que j’avais découvert avec lui me faisait complètement perdre le contrôle.

- Tu veux sentir ma queue en toi ? murmure-t-il à mon oreille en frottant son membre contre ma chatte trempée de mon excitation.

Je hoche la tête.

- Je veux des mots, trésor, ordonne-t-il d’une voix grave et remplie de désir.

- Oui, je veux que tu me baises ici, et maintenant, soupiré-je.

- Tes désirs sont des ordres trésor.

Mes yeux se posent sur les vitres qui bordent la porte de son bureau, et à travers les lamelles du store, je distingue les personnes invitées à cette soirée qui circulent dans la pièce.

Mon excitation est à son comble.

Gabriel sort un préservatif pour l’enfiler sur son membre toujours durci, et je me tortille d’impatience à l’idée de le sentir en moi.

Il se colle contre moi, et je sens son souffle au creux de mon oreille.

- Tu vas être silencieuse, hein bébé ?

Je hoche la tête.

- Tes mots, Mia… Je veux que tu me répondes par des mots, répète-t-il.

- Oui, je vais faire attention, dis-je d’une voix à peine audible.

Puis, dans un geste aussi brusque qu’érotique, il s’enfonce en moi. Je sens la grosseur de son sexe effectuer des mouvements de va-et-vient en moi. Mon corps réagit automatiquement à chacun de ses gestes.

Des frissons m’envahissent, je tremble de désir.

Le plaisir envahit tout mon corps et, alors qu’il est en moi, j’ai la sensation de retrouver une partie de moi-même.

Alors qu’il tient ma hanche d’une main, l’autre agrippe de nouveau mes cheveux et je me cambre pour qu’il puisse entrer tout entier en moi.

Ses mouvements deviennent un peu plus intenses, comme si le monde extérieur s’était évaporé, ne laissant que cet instant suspendu entre nous.

Nos corps se synchronisent dans une danse primale, une quête effrénée de plaisir. Chaque geste est chargé de sensualité, chaque contact allumant des étincelles, une alchimie parfaite.

- Dis-moi à quel point tu aimes ça, grogne-t-il.

- J’adore ça, Gabriel, oh… je… j’adore ça, continue, gémis-je.

Ses mouvements deviennent plus intenses et ses mains se resserrent sur moi. Il me baise de plus en plus fort, retenant ses grognements et moi mes gémissements.

Finalement, l’un d’eux s’échappe de mes lèvres et la main de Gabriel qui agrippait mes cheveux se plaque sur ma bouche.

- Tais-toi, trésor… Garde ces bruits pour moi. Ils sont à moi. Tu es à moi, me glisse-t-il à l’oreille, haletant.

- Hum, oui… je suis à toi… couiné-je.

C’est à ces mots que Gabriel ne peut plus se contenir. La cadence s’accélère de nouveau et ses mouvements deviennent plus pressants, plus brutaux, plus intenses.

Le rythme devient frénétique, une symphonie de gémissements et respirations saccadées. Sa main, qui reposait jusqu’à présent sur mes lèvres, se dirige vers mon intimité. Son pouce trouve mon clitoris et l’effleure en exerçant une pression. Il le masse et effectue de légers cercles.

Tous ses gestes sont assurés et parfaits. Il connait mon corps sur le bout des doigts. Il sait exactement comment me transporter vers les sommets du plaisir. Les sensations se mélangent, fusionnant la douceur et la passion, la douleur et le plaisir, dans une spirale d’extase.

Alors que ma respiration devient plus profonde et plus rapide, je m’efforce de contenir mes gémissements en serrant mes lèvres. Le plaisir s’accumule, nous ne pouvons plus le contenir alors qu’il nous envahit totalement, et une vague de chaleur irradie mon corps. C’est une montée en puissance, un crescendo de sensations qui explose dans un feu d’artifice ; l’orgasme ultime.

Nous nous abandonnons l’un à l’autre, une nouvelle fois. Alors que nous venons de goûter à la douce plénitude, cet instant laisse déjà en moi une empreinte indélébile, une mélodie secrète, une mélodie de nous.

Le corps de Gabriel se presse contre le mien.

Il chuchote à mon oreille :

- Tu m’avais manqué, trésor…

Je referme les yeux, dégustant pleinement l’instant présent, savourant chaque seconde de ce moment hors du temps qui n’appartient qu’à nous, ne pensant pas encore aux problèmes qui nous attendent.

À ce que cet acte nous vaudra bientôt, à tous les deux.

Gabriel, mon péché suprême, comment te résister ? Est-ce encore possible ? Est-ce que je le veux ?

Je ne peux plus renoncer.