Fyctia

MIA

🎵 Blow up – Kid Francescoli 🎵

Ses doigts glissent délicatement sur les lignes de mon visage, empreints d’une tendresse inouïe.

Je sens mon cœur battre d’une folle intensité quand je sens son pouce effleurer ma bouche entrouverte.

Je ferme les yeux pour savourer cette sensation exquise de sa peau contre la mienne, de ce désir, de ce feu qui ne s’éteint pas entre nous.

Ce feu qui nous consume lentement, cette électricité qui émane de l’air et de nous-mêmes, de notre désir et de ce que nous ressentons l’un pour l’autre.

Nous sommes deux aimants, impuissants face à notre incapacité à nous libérer de l’attraction que nous exerçons l’un sur l’autre. Le voulons-nous vraiment ?

Je sens son souffle qui s’approche de mes lèvres. Mon corps est à sa merci. Ma peau s’éveille sous son contact. Mon cœur s’emballe à nouveau, et je sens le liquide de mon intimité s’écouler entre mes cuisses.

Je ne tiens plus, j’ai envie qu’il me touche, je ne peux plus rester si loin de lui.

Mon péché irrésistible, ma douloureuse tentation, ma passion fatale, mon plaisir interdit.

Mon corps réagit au moindre de ses contacts. Je suis sa marionnette, je ne suis plus moi-même en sa présence. Ou peut-être que si ?

Peut-être que cette femme que je suis quand il est près de moi, c’est tout simplement la femme que je suis.

Son pouce s’introduit délicatement dans ma bouche, et je réponds à son geste par un mouvement de succion avec ma bouche et avec ma langue. C’est extrêmement érotique.

Son regard est bestial, rempli de convoitise pour mon corps, désireux de me posséder. Il retire ensuite lentement son doigt pour laisser place à ses lèvres sur les miennes.

J’abdique. Je capitule. Je ne résiste pas. Je ne respire plus.

Ou plutôt je respire de nouveau.

Je remonte à la surface.

Feu d’artifice.

Nous nous retrouvons une fois de plus, et c’est encore plus intense, plus passionné et plus exceptionnel que tout ce que nous avons déjà vécu et ressenti. Nos lèvres s’entremêlent, nos langues se retrouvent, nos corps se reconnaissent.

Nos baisers, tantôt tendres, tantôt fougueux, réveillent le feu de nos corps. Chaque soupir résonnant comme une ancienne mélodie que nous connaissons par cœur. Notre désir est palpable dans toute la pièce, électrisant, enflammé, presque éprouvant.

Les larmes me montent aux yeux tant ce moment est intense entre nous.

- Ne recommence jamais, supplie-t-il en agrippant mon menton afin que nos regards se fixent. Promets-moi que tu ne partiras plus. Arrête d’avoir peur de nous, trésor…

Je réponds positivement en hochant la tête. Nos regards se croisent et ne se quittent plus, ils sont chargés d’une passion et d’une émotion palpable, doux mélange de regrets et de promesses.

Sa main droite délaisse mon menton pour glisser délicatement sur ma peau : ma nuque, mon cou, mon épaule.

Il fait tomber ma bretelle gauche pour libérer mon sein qui réagit déjà à chacun de ses gestes délicats. Son pouce se pose sur mon téton durci par mon excitation.

Sa main continue son chemin pour descendre le long de mes cuisses. Son regard s’intensifie, si c’est encore possible ; nos yeux sont toujours captivés l’un par l’autre.

Nos corps se pressent l’un contre l’autre, notre chaleur et nos énergies se mêlant à une danse sensuelle. Je sens la bosse de son pantalon grossir et se durcir de seconde en seconde.

Sa main se dirige maintenant au milieu de mes cuisses, quand il s’arrête net.

- Mia, putain… se crispe-t-il. Tu ne portes aucun sous-vêtement en dessous ? Tu veux que je devienne fou ?

Je suis incapable de prononcer un seul mot, tant je suis excitée, je suis au bord du malaise. Mon corps, qui répond si facilement à son contact, frémit d’impatience. Tant d’émotions se bousculent en moi.

- Réponds, siffle-t-il de son autorité naturelle.

- Non, je n’ai rien, tu peux le constater, murmuré-je avec insolence et désir.

- Putain, tu voulais te faire baiser… Tu avais tout prévu, hein…

Je ne dis rien, mais mon corps parle pour moi. Je sens mon corps ressentir le vide du sien tant je le désire.

Puis, il se penche vers mon oreille, me susurrant des paroles ensorcelantes :

- Avais-tu prévu que je te baiserai ce soir ?

- J’avais envie de me sentir légère ce soir, ronronné-je avec un sourire suggestif. C’est tout Gabriel, ne va pas te faire d’idées.

Soudain, je sens sa main saisir mes cheveux avec une telle force que ma tête se renverse instantanément en arrière.

- Pas de mensonges, trésor.

Nous nous regardons, nous observons, nous scrutons. Nous nous testons. Alors, je le regarde droit dans les yeux et je lui lance :

- J’attendais impatiemment que tu me demandes de t’accompagner dans ce bureau pour que tu me baises.

À peine ai-je terminé ma phrase que ses lèvres se collent à nouveau aux miennes, son baiser est sauvage, il a perdu toute douceur, mais cela ne me dérange pas.

Je suis trempée, je sens sa queue dure se presser contre mon ventre, tandis que ses doigts explorent ma zone intime. Il caresse mon clitoris et je me sens enfin comblée par son désir, par son amour, par lui.

Excitée et affamée de lui, je pose ma main sur son pantalon et le sentir aussi dur ne fait qu’accentuer ce désir que je ressens pour lui.

Je déboutonne sa braguette et interromps notre baiser pour me mettre à genoux devant lui, nos regards toujours rivés l’un sur l’autre. Il me laisse faire, arborant un sourire de connard arrogant.

Bordel, ce que ça m’excite !