Fyctia

MIA

🎵 - Nightcall - London Grammar 🎵

Le visage entre mes mains, mes yeux plongés dans les siens, je l'embrasse de nouveau. Je remue légèrement mon corps contre lui pour lui faire comprendre à quel point j'ai envie de lui. Plus qu'une envie, c'est un besoin. Je sens son sexe dur contre ma culotte déjà trempée.

Ses mains glissent jusqu'à ma culotte et la paume de sa main touche mon clitoris avec une pression assez suffisante pour me faire cambrer. Un léger gémissement s'échappe quand je sens son souffle sur mon cou et ses baisers continuer à gouter ma peau. Son majeur à l'entrée de mon vagin, il sent à quel point je mouille et il insère son doigt en moi. Ses gestes sont assurés. Il sait exactement ce qu'il fait et cela me va parfaitement.

Il insère un autre doigt et le courbe légèrement vers le haut pour y atteindre mon point le plus sensible. Quelle délicieuse sensation ! Mon esprit s'égare, mon corps vacille. Je sens l'extase se rapprocher quand il caresse mon clitoris avec son pouce, ce qui manque de me faire complètement défaillir.

Je soupire, je gémis, je jouis, je me languis de sentir son sexe en moi. Il continue sa danse en me fixant de son sourire taquin lorsqu'il m'entend crier son prénom au moment crucial.

-        Trésor, je n'en ai pas fini avec toi. Ça ne fait que commencer, m'assure-t-il en portant son doigt à sa bouche pour y goûter mon humidité.

Un geste si simple et tellement érotique. J'ai l'impression de n'avoir jamais rien vécu de si intense de toute ma vie. Il écarte mes cuisses et, après avoir déposé de longs baisers savoureux le long de mes seins et de mon ventre, il embrasse mes cuisses doucement, tendrement, sans aucune précipitation. J'ai la sensation que mon cœur va lâcher. Je ne suis pas une grande adepte des cunis alors je le laisse faire en me disant que cela me donnera un peu de répit avant de le sentir en moi.

Mais je sens ses coups de langue qui s'abattent sur ma chatte trempée de désir. Et chaque coup de langue manque de m'emmener au septième ciel.

Bordel. De. Merde. C'est quoi ça ?

-        Oh wow wow wow qu'est-ce que tu fais là putain ? lui dis-je en me redressant, surprise de l'effet que sa langue a sur moi.

Je sens et vois son sourire à travers son visage entre mes cuisses quand il me répond avec la plus grande sérénité.

-        Je te lèche, trésor, je te goûte, pour mon plus grand plaisir. Laisse-toi aller.

Ma tête bascule en arrière et je le laisse faire, sentant une envie irrépressible de jouir de nouveau.

-        Gabriel, c'est... Oh mon dieu !

-        C'est bien, Mia, tu apprends vite ; je suis ton dieu.

Je manque de rire à deux doigts de l'orgasme, mais le plaisir reprend rapidement le dessus et je me laisse aller aux délices de l'interdit.

Puis, Gabriel se lève pour aller chercher dans la poche de son pantalon un préservatif. Il déchire l'emballage avec un empressement qui m'était jusque-là inconnu de sa part. Rapidement, il le déroule sur son sexe dur et triomphant. Je ne peux quitter des yeux sa queue bien dure, suffisamment grosse pour me faire saliver de désir. Gabriel s'installe au milieu de mes cuisses et s'introduit en moi.

Feu d'artifice.

Il commence par un rythme doux, mais rempli d'intensité, ses lèvres collées aux miennes. Puis, d'un seul coup, il m'assène un violent coup de reins. Ses doigts dans mes cheveux, il me baise.

Je sens la morsure légère de ses dents sur mon cou et j'entends de légers grognements qui ne font qu'intensifier le plaisir que je ressens. Je deviens une autre dans ses bras. Je me sens pleine. Pleine de tout ce qui m'a manqué, et que j'ignorais encore jusque-là.

Ses mouvements se font de plus en plus rapides et de plus en plus profonds. Je gémis encore, de plus en plus fort, cet homme me rend dingue. Jusqu'à l'apogée. En harmonie, nous gémissons tous les deux. Il jouit en moi dans un grognement qui ne peut que me faire comprendre le plaisir fou qu'il vient de prendre.

-        Trésor ... Me dit-il haletant et encore tremblant. Je n'ai jamais joui comme ça, aussi fort, et...

-        Je sais.. C'était.. Incroyable.

Puis il m'embrasse avec empressement, avec douleur, comme si cet instant pouvait s'échapper à tout moment.

Les minutes s'écoulent, puis il se revêt de son pantalon et m'offre sa chemise pour que je porte quelque chose le temps de nous désaltérer.

Nous restons silencieux le temps de nous rhabiller, de reprendre nos esprits. Je m'installe face à lui sur la table. Il me dévisage avec un léger sourire. Un sourire plein de regrets.

-        Pourquoi tu me regardes comme ça ?

-        Je suis bien, c'est tout. Avec toi, là comme ça, je suis bien. Je n'ai pas envie que ce moment s'arrête.

Mon cœur manque d'exploser quand j'entends cette révélation.

-        Pince-toi le pouce très fort, lui dis-je un sourire aux lèvres.

-        Pardon ? me demande-t-il amusé.

-        Fais-le. Fais-moi confiance.

Il se pince le pouce, et moi aussi. Très fort.

-        Chaque fois que tu auras envie de revivre cette intensité, chaque fois que tu voudras goûter à nouveau aux saveurs de cet instant, pince-toi de la même manière, au même endroit. Ça te fera revenir ici. « C'est prouvé scientifiquement », lui dis-je, fièrement.

-        Mia, c'est fou ce que tu es parfaite.

Puis il m'enlace et m'embrasse. Avec douceur. Avec son cœur. Et il emporte le mien en retour.