Fanny, Marie Gufflet LOVED Chapitre 5-2

Chapitre 5-2

« Euh…bonjour. Je suis Ava. Ma petite soeur vous aurait apparemment envoyé ma candidature. Euh…mais qu’est-ce que je fais là ? dit-elle pour elle-même. Euh…En toute honnêteté et sans vouloir vous manquer de respect votre Majesté, je trouve le concept immature, une partie de moi vous a traité d’idiot pour faire ce genre de chose-là. Mais, une autre partie de moi souhaite connaître la personne que vous êtes. Si ma candidature est retenue, je ne prétends pas devenir votre épouse, mais j’aimerai avoir l’honneur de pouvoir devenir une amie…Mince, je ne me suis même pas présentée !

Euh…je reprends…je suis Ava Davis, j’ai 25 ans, je suis célibataire, je vis et travaille à LadyTown. Voilà…à vous de décider. Au revoir votre Majesté. »

Quelle belle surprise ! Ava Davis n’a pas essayé de le séduire ou se « vendre » comme les autres femmes, elle l’a même traité « d’idiot ». Sur la vidéo, c’est son naturel qui l’a plu. Si les autres ont mis toutes leurs chances de leurs côtés, misant sur leurs atouts physique, elle, elle n’a fait aucun effort, vêtue de son gros pull rouge en mailles et elle ne s’est pas donnée la peine de se maquiller.

— Je valide sa candidature, annonce Gabriel, avant de congédier sa famille pour se rendre à une réunion importante avec les membres du Conseil.


— Eh comment comptes-tu faire pour éliminer autant de femmes aujourd’hui ? demande Thomas, incrédule.

— J’ai un plan infaillible qui mettra parfaitement en lumière la vraie nature de ces femmes. Je vais demander à Maria de les salir ou les bousculer, juste avant de s’entretenir avec moi. En bref, faire quelque chose d’inconvenant pour voir comment elles réagissent avec les membres de mon personnel, surtout quand elles sont sous pression.

— Ah ! Tu as toujours été rusé ! Bon…es-tu prêt à affronter toute cette horde de femmes ?

— Pas vraiment, non !

Afin que l’identité des femmes restent secrètes et également pour garder cet effet de surprise, chacune d’entre elles est rencontrée en personne dans son lieu de travail et escortée par le majordome personnel de la famille pour leur entrevue avec le Prince.

— La première femme est arrivée, annonce Maria, elle est entre les mains expertes de Nancy.

Que ferait la famille sans cette femme-là, la maquilleuse et coiffeuse attitrée de la famille. La candidate de 26 ans est coiffée et maquillée afin d’être plus présentable. La jolie blonde, qui porte le nom de June, est angoissée. Son visage angélique trahit son anxiété, elle ne cesse de se mordiller les lèvres. Maria conduit ensuite la première candidate dans le Salon Rêverie, là où se déroulent les entretiens avec le Prince.

— Puis-je vous proposer à boire, en attendant Sa Majesté ?

— Du thé ça serait parfait, merci.

June inspire profondément et s’assoit sur le sofa blanc. Maria arrive au bout de quelques minutes, une tasse de thé dans les mains. En la lui donnant, cette dernière fait exprès de la verser sur la candidate qui se presse de se lever pour sécher sa robe.

— Mademoiselle, je suis navrée.

— Ce n’est pas grave, dit-elle, serrant les dents, visiblement stressée, mais pas en colère.

Sur ce, le Prince arrive. La belle se hâte de se lever, mais sa jupe reste coincée dans la chaise qui retombe sur le sol dans un grand fracas.

— Oh…oh non ! Je suis tellement désolée. Veuillez m’excuser votre Majesté, dit-elle, lui tournant le dos, tentant de se dépêtrer, de tirer sur les pans de sa jupe qui reste coincée dans la chaise.

— Attendez, je vais vous aider, dit-il, mettant un genou à terre pour décoincer le tissu.

La jeune femme se mordille la lèvre, son visage prend une teinte rosée, elle est couverte d’embarras.

— Eh bien, nous avons à peine commencer que vous avez réussi à me mettre à vos pieds, dit Gabriel amusé. Il tente également de détendre la jeune femme visiblement stressée.

— Je ne voulais pas que vous me trouviez assise à votre arrivée, c’est une première impression plus que raté !

— Asseyez-vous mademoiselle Wilson !

Les yeux bleus de la femme sont tellement limpides que Gabriel lit parfaitement en elle ses émotions, elle est nerveuse. Il doit avouer qu’elle est très à son goût : mince et de petite taille. Une blonde avec une coupe au carré moderne qui encadre les traits de son visage ovale. Ses pommettes sont saillantes, ses joues abritent des fossettes. Quand à sa tenue vestimentaire, elle a beaucoup d’allure, sans en faire trop. Mais, il doit demeurer concentrer, il est là pour trouver une femme qui fasse l’affaire en tant que future maman, pas une femme dans son lit.

— Dîtes-moi, qu’est-ce vous faites dans la vie ?

— Je suis professeur des écoles. Et vous ? Pardon, c’est idiot ! dit-elle, mettant une main sur sa bouche. Vous…vous êtes Prince.

Gabriel rigole. Il remarque de suite son tic nerveux à se mordiller les lèvres, ce qui la rend tout à fait charmante. Il est convaincu, elle fera partie des 12. Cette jeune femme est professeur des écoles, un point supplémentaire, elle est belle et son côté maladroit n’est pas pour lui déplaire.

— Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à vouloir déposer votre candidature miss ?

— Pour être honnête, j’ai 28 ans et je ne trouve pas chaussure à mon pied. Je désespère un peu d’être mariée avant mes 30 ans. Alors quand j’ai vu votre annonce, je me suis dit que je n’avais rien à perdre d’essayer. Peut-être que c’est vous mon futur mari ou pas ? Ça dépend de vous et de moi, j’imagine.

— C’est une honnête réponse, je vous en remercie.

— Quelles sont vos plus grands défauts ?

— Mmmm…je manque cruellement de confiance en moi. Je suis maladroite comme vous l’avez remarqué et je stresse facilement. J’imagine que tout est liée d’une certaine façon.

— Et vos qualités ?

— Je suis généreuse, je suis douce, et j’ai tendance à me livrer facilement, ce qui a causé ma perte un bon grand nombre de fois, mais je pense que c’est une qualité d’être vraie.

— Si vous aviez le pouvoir de changer une chose dans le monde, que feriez vous ?

June prend le temps de réfléchir, elle se mordille les lèvres avant de répondre :

— Je pense que je ferai en sorte que chaque enfant puisse avoir une famille et une éducation. Selon moi, s’il y’a plus de criminalités, c’est souvent lié à l’enfance des gens, le manque de présence parentale.

— Ce fut un réel plaisir June !

Le Prince raccompagne la demoiselle. On fait entrer la seconde candidate par une autre porte.

— Thomas, veux-tu bien raccompagner mademoiselle Wilson ? J’ai une information à passer à Edouard.

— Bien entendu. Suivez-moi !

La demoiselle avale sa salive péniblement et ne remarque même pas qu’elle s’est mise à soupirer bruyamment.

— Ça va aller ? L’entretien est terminée, respirez !

— Pardon, ce n’est pas commun de rencontrer des princes. Je ne m’attendais pas à avoir un autre entrevue.

— Mais ce n’en est pas un, rassurez-vous. Avec moi, pas besoin de bonnes manières, moi c’est Thomas, mais vous le savez déjà.

— Enchantée, moi c’est June.

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2 commentaires

Gufflet Pierre

-

Il y a 7 ans

Enfin le prince voit Ava!!!

stanos974

-

Il y a 7 ans

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