Fyctia
Chapitre 5-3
Ils descendent les marches de l’escalier tout en continuant de discourir du métier de la demoiselle.
— June, je suis charmé. Si mon frère ne vous prend pas dans les 12, je vous fais la promesse de vous appeler. À bientôt.
— Amber Lee, annonce la suivante, serrant fermement la poigne du Prince.
Cette candidate-ci a de l’assurance, pense Gabriel. Elle a une démarche chaloupée et visiblement mise sur le côté séducteur de sa personne pour faire partie des 12 sélectionnées. Elle est vêtue d’une robe verte foncée mi-cuisses, avec des collants noirs opaques, des talons. Thomas avait précisé que cette Lee était une très belle femme, il n’a pas tari d’éloges. Visiblement, la jolie brune a conscience de ses atouts.
— Dîtes-moi, qu’est-ce qui vous a poussé à envoyer votre candidature ?
— Vous ! Vous êtes une icône et pouvoir vous épouser, c’est un rêve !
— Vous faîtes quoi dans la vie mademoiselle Lee ?
— Appelez-moi Amber. Je suis top modèle.
Celle-là, elle n’a pas froid aux yeux, c’est un atout !
— Vous n’avez pas peur d’arrêter cela si je vous épouse ?
— J’ai 28 ans, il est peut-être temps que je passe à autre chose, non ?
— Amber, je vais être direct avec vous, mais par rapport à votre métier, je suis perplexe. J’ai un garçon et je désire avoir des enfants plus tard, n’avez-vous pas peur des changements que ça engendre pour votre corps ?
Ce dernier point n’est pas vrai, mais il veut sonder la jeune femme. Est-elle attachée à son physique ? Ou bien est-ce une façade ?
— J’ai deux petits frères, si c’est cela vous inquiète, je sais y faire avec les enfants. Et pour ce qui est de mon corps, c’est sûr, j’imagine bien que ça engendrera des changements, mais avec une bonne hygiène de vie et du sport, je saurai retrouver ma ligne.
Gabriel aime assez son côté sûre d’elle. Il ne demande pas mieux que de la mettre à l’épreuve auprès de son fils. Elle a un avantage supplémentaire, elle est habituée aux caméras, ce qui n’est pas négligeable dans la mesure où elle sera exposée tôt ou tard.
Les entrevues s’enchainent. Certaines sont désastreuses, des femmes ne parviennent pas à tenir une conversation, tant elles sont stressées. Une autre, a tellement parlé qu’il n’a pas pu en placer une. Quand à une asiatique, elle s’en est allée sans demander son reste, effondrée en larmes.
Gabriel finit cette journée, épuisé. Il ne pensait pas que trouver une femme serait une affaire aussi difficile.
6 commentaires
Fanny, Marie Gufflet
-
Il y a 7 ans
Céline M.
-
Il y a 7 ans
Céline M.
-
Il y a 7 ans
stanos974
-
Il y a 7 ans
Fanny, Marie Gufflet
-
Il y a 7 ans
Gufflet Pierre
-
Il y a 7 ans