Clara Soudy Love Dies Last Chapitre 2,5

Chapitre 2,5

Mon regard tombe sur le vieux carnet que j'ai caché sous mon lit. C'est mon secret. Je l'attrape et m'installe confortablement, laissant la pointe de mon stylo glisser sur les pages blanches.


Les mots jaillissent de moi comme un flot tumultueux, déversant mes peines, mes espoirs et mes rêves les plus intimes. Dans ce carnet, je suis libre d'être qui je suis réellement, sans craindre le jugement ou le ridicule.


Des heures passent sans que je m'en rende compte, absorbée par l'écriture, comme si elle était ma seule bouée de sauvetage dans un océan de désespoir. Quand enfin, je pose mon stylo, je me sens un peu plus légère, comme si une partie du poids qui écrase ma poitrine s'était dissipée. Je suis subjuguée par mon poème. Il est sombre, mais donne un certain espoir :


Dans les ténèbres de mon esprit déchiré,

Je me débats, je lutte contre l'obscurité,

Des ombres épaisses me sert de près,

Et la douleur intérieure me dévore sans cesse.


Je cherche désespérément un rayon de lumière,

Mais la tristesse m'enserre, une étreinte amère,

Je me noie dans un abîme de désespoir,

À la recherche d'une échappatoire, d'un purgatoire.


Je combats les démons qui me hantent la nuit,

Je résiste pour trouver la force de m'enfuir,

Dans les méandres de ma détresse infinie,

Je cherche en vain la clarté, l'espoir en folie.


Je jette un dernier regard à mon carnet avant de le ranger précieusement dans sa cachette. Peut-être que demain sera meilleur, peut-être que je trouverai enfin le courage de briser les chaînes qui entravent ma liberté. Ça en devient ridicule, à quel point je ne m’accroche plus au meilleur qui pourrait arriver...


Je m'allonge sur mon lit, le cœur encore lourd, mais l'esprit un peu plus apaisé. Dans l'obscurité de ma chambre, je laisse mes pensées vagabonder.


Et dans ce tourbillon, une seule certitude demeure : je ne suis pas seule. Quelque part là-bas, dans l'obscurité de la nuit, il y a quelqu'un qui m'attend, quelqu'un qui comprendra ma douleur et m'offrira un refuge sûr.


Peut-être que ce quelqu'un est déjà là, tout près de moi, caché derrière un masque sévère, mais bienveillant. Peut-être que c'est lui qui me tendra la main et m'aidera à trouver la lumière au bout du tunnel.


Avec cette pensée réconfortante, je laisse enfin le Morphée m'emporter dans ses bras, espérant que demain apportera enfin un peu de paix à mon âme tourmentée.



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