Fyctia
4.2 And if you shut it up ?
Nous arrivâmes au restaurant. Le trajet c'est passé dans le plus grand des silences. Mon frère ne comprend pas mon attitude envers ma mère. Et c'est loin d'être mon problème.
Si on en est là aujourd'hui, c'est de sa faute, à elle.
On entre dans le restaurant, qui est plutôt branché.
C'est une PUTAIN DE BLAGUE ?!
Qu'est-ce qu'il fout là bordel ! Il me remarque, et me dévisage de haut en bas. Il n'a pas l'air surpris de me voir. Je l'observe, il porte une chemise noire qu'il a laissé ouverte en haut, même à travers la chemise les muscles de ses bras et pecs ressortent. Il porte un jean brut, ses boucles brunes retombent parfaitement sur son visage et contraste avec ses boucles d'oreilles argentées. Ce mec à était sculpté, modelé, tout ce que vous voulez, par un dieu. Ce n'est pas possible ! Même s'il est beau à en crever, il reste mon ennemi, insupportable et arrogant. Et le regard qu'on se lance mutuellement, n'en dit pas le moins du monde.
- Qu'est-ce que tu m'as manqué Malya, dit mon parrain en me prenant dans ses bras et me ramenant à la réalité au passage.
- On s'est vue il y 4 mois parrain, lui rappelé-je gentiment en me détachant de lui.
Je n'aime pas trop le contact physique.
- Dis donc tu as bien grandie toi depuis la dernière fois, dit-il avec un grand sourire.
- Mais je te retourne le compliment mon cher Noa, m'exclamé-je en le prenant dans mes bras.
Eux aussi m'avaient manqué, surtout Noa c'est comme un deuxième grand frère pour moi.
- Allons Lewis, tu ne salues pas Malya, réprimande son père.
Je le regarde tous sourire, pendant qu'il me fusille du regard. Peut-être que ce repas n'est pas une si mauvaise idée tout compte fait.
Lewis
Si je ne commets aucun meurtre avant la fin de la soirée, ils pourront s'estimer chanceux. Mon frère et mon père qui la considère comme la famille me donne littéralement envie de vomir. Elle me fixe avec se sourire victorieux. Pensant qu'elle a gagné. Et pour une fois dans ma vie, je vais faire ce que m'a dit mon géniteur.
Je me lève, et m'approche d'elle. Mes mouvements sont lents, je viens plaquer et appuyer ma main sur ses cotes. Je sais qu'elle a des hématomes, ils commençaient déjà à apparaître tout à l'heure. Ses traits se déforment à cause de la douleur que je lui inflige. Et un rictus se dessine sur mes lèvres. Mais elle ne laisse rien paraître. Il faut avouer qu'elle a une sacrée force mentale. Je m'approche de son oreille.
- Heureuse de me voir alors, murmuré-je pour qu'elle seule puisse l'attendre.
Elle me foudroie du regard. Je me détache d'elle. Elle contourne la table, j'ai le temps de l'observer. Malgré le dégoût profond que j'éprouve pour elle, je ne peux pas nier qu'elle est belle, mais le genre de beauté naturelle, qui se dégage. Cette fille, c'est le genre de fille que vous ne pouvez pas éviter, vous devez la remarquer. En plus de ça, elle a un magnifique cul et décolleté, dans cette tenue. Peut-être que dans une autre vie, où je ne la haïrai pas, je l'aurais baisé si fort qu'elle ne pourrait plus s'asseoir.
En parlant de s'asseoir, comme par hasard, il fallait qu'elle s'assoie en face de face de moi et en bout de table.
Elle rigole avec Noa et Jack'. J'ai encore plus envie de la tuer. Avec son sourire, aux lèvres rouges pulpeuses et aux dents parfaites qui pourrait rendre n'importe quelles filles jalouses.
Je sens que les joutes verbales ne vont pas tarder à éclater.
- Arrête d'avoir ce sourire quand tu regardes mon décolleté Myers.
Et merde cramé.
- Qui te dit que je ne t'imaginais pas brûler vif, Clark.
Elle se redresse, pose ses coudes sur la table et s'approche de moi.
- Je ne savais pas que m'imaginer brûler vif, te donnais un sourire pervers. À moins que mes vêtements, on était retiré une fois sur le bûcher, murmure-t-elle.
L'idée n'est pas déplaisante, elle attachait, à ma merci, pourquoi pas, encore plus discutable si je peux lui infliger quelques tortures.
- Ça ne serait pas une mauvaise idée en soit, toi sans vêtements. Mais à ce moment-là, faut que tu changes ta gueule, ça me ferait de suite débander, répliqué-je en lui faisant un clin d'œil.
Hors de question que je la laisse gagner.
- Tu...
Avant qu'elle n'ait pu dire sa phrase, une serveuse jeune et brune s'avance vers nous et nous demande si nous avons choisi. Je la regarde intensément et je vois que ça la déstabilise, je pense qu'elle m'a reconnu, mais elle reste pro. Ça m'amuse de faire cet effet aux femmes et c'est tout le temps la même chose. Malya me fixe et lève les yeux au ciel. Je choisis mon plat et elle choisie le même.
- Je savais que j'étais ton modèle depuis toujours, mais de là à choisir le même plat, je l'ignorais.
Plus personne ne parle.
- C'est vrai que tu as raison. Ô mon grand Lewis Myers. Je vous vénère, veuillez accepter le fait que je me permette de prendre le même plat que vous, rétorque-t-elle sarcastiquement.
Elle joue et j'aime ça.
- Après longue réflexion et dans ma plus grande bonté, je fais mine de réfléchir. J'objecte ta demande.
Elle me regarde et me lance son plus beau sourire d'hypocrite. Elle se tourne vers la serveuse qui assiste à la scène comme les autres.
- Comme le grand Lewis Myers ne souhaite pas que je prenne le même plat que lui. Mettez-moi exactement le même, elle se tourne vers moi. Je ne suis pas du genre à respecter les règles Myers.
- Tu vas vite apprendre à les respecter avec moi la rebelle.
La serveuse nous dévisage tous les deux. Elle ne sait pas vraiment où se mettre. Elle part enfin après avoir fini de prendre les commandes.
- Vous êtes incapable de vous retenir une soirée hein ! gueule Precilia. Non, bien sûr c'est trop dur pour vous. Vous êtes obligé d'encore agir comme quand vous étiez gosses.
Que le spectacle commence.
2 commentaires
margauxxmchl
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Il y a 2 ans
Selya Elmas
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Il y a 2 ans