Oui ! Je dis oui ! Enfin ces petites descriptions qui me manquaient, et tu vois, ça marche tout de suite mieux. Alors, je suis gourmande, pousser un peu plus ne m'aurait pas déplu, (la visite de la maison, par exemple) mais surtout la découverte du corps, là c'est top. On est dans le thriller ! Le chapitre précédent était un peu trop bref pour moi, tu aurais presque pu mettre les 2 ensemble. J'aimerais bien en savoir un peu plus sur l'apparence de Wolf. Surtout qu'elle a l'air troublée quand elle le voit, j'aurais aimé ressentir ce trouble aussi. Super les émotions d'Angélique quand elle découvre le corps, mais peut-être tu pourrais décrire son état de choc, plutôt que le nommer directement : le corps qui tremble, la respiration saccadée, la vision qui se trouble... Ce ne sont, bien sûr que des suggestions. N'ayant pas encore la suite de l'histoire, je ne sais pas encore où tu veux nous emmener, mais plus le chemin est beau, plus l'aventure est extraordinaire 😉

J'aime bien la descriptions de cet hôtel ! Tu donnes envie de le visiter, et du coup de vraiment se le représenter. Si tu peux, je pense que tu peux essayer d'étoffer les pièces et les détails. J'adore que l'homme semble aimer les oiseaux (moi aussi <3), et je pense que tu peux y aller avec les tableaux de faisans, les sculptures d'aigles devant les escaliers, l'horloge et son coucou, etc. Elle connait cet endroit "par cœur", donc à la fois on a envie qu'elle nous décrive les détails, mais aussi qu'elle y mette une partie de ses souvenirs (comme tu as fait pour le cadre du rouge-gorge). // J'aime bien le fait qu'elle garde les détails pour elle, même si je ne comprends pas pourquoi à ce stade. À voir si ça nécessite d'être explicité... Par contre en tant que lecteur je veux connaître toutes les anomalies qu'elle garde pour elle, pour mener ma propre enquête dans ma tête :) // Si tu veux partir sur le gore / thriller, tu peux aller plus loin dans la description de Jean-Marc pour que le lecteur puisse se représenter la chose. Des images (« comme un pantin », « raide telle une poupée », « effroyable fruit »...), des détails (« sa veste préférée », « son visage bleu », « ses doigts raidis », « les ongles noircis »...), des attaches émotionnelles (« mon mentor, cet homme si fin et cultivé », « comme un père pour moi »...). Si tu as construit l'émotionnel avec les souvenirs de la maison, ça en sera d'autant plus puissant. // Sur la fin avec les corbeaux, c'est bien vu si tu fais de Jean-Marc un amoureux des oiseaux, mais un peu irréaliste en l'état : tu peux éventuellement dire qu'il a « des cavités au niveaux des orbites, là où les corbeaux piquaient encore ses yeux il y a quelques minutes avant que les policiers ne pénètrent dans la maison », par exemple (plus réaliste à mon avis, mais qui garde une force évocatrice).

Oh mon dieu l'horreur !!! Mais c'est horrible o_o