Mouna Les méduses ne vivent pas éternellement Chapitre 21 : Dorian Crowe 1/3

Chapitre 21 : Dorian Crowe 1/3

Chapitre 21 : Dorian Crowe


Le moteur rugit sous nos pieds, l’asphalte défile à une vitesse folle. Je me sens poussé en arrière par la force de la moto, mais ce n’est pas la vitesse qui me fait frémir. C’est elle. Oriana.

Je suis là, assis derrière elle, mes mains serrées sur ses hanches. Je peux sentir chaque mouvement de son corps contre le mien, chaque courbe qu'elle prend, chaque virage où elle prend les devants avec une assurance qui me laisse sans voix. Elle est incroyable. J’ai toujours su qu’elle était plus que capable, mais là… là, c’est quelque chose de plus. C’est elle, parfaitement maîtresse de la situation, d'une précision qui frôle la perfection.

Elle accélère sans hésiter, me faisant saisir chaque instant. Je la sens prendre le contrôle, ne laissant aucune place à la peur. Elle n’a pas peur. Elle est là, dans cet instant, vivante, pleinement. J’essaie de me concentrer sur la route, mais je n’arrive pas à détacher mon regard d’elle. Ses gestes sont fluides, presque élégants, et tout en elle respire une intensité que je n’avais pas anticipée.

Je me rapproche un peu plus d’elle, presque instinctivement. J’entends son souffle à travers son casque, mais surtout, je sens son corps réagir à chaque accélération. C’est comme si nous étions un seul être, une seule entité, unis par la vitesse, la puissance, et cette étrange tension qui se crée entre nous à chaque instant.

Elle prend un virage serré, la moto frôle la bordure, et je me crispe. Mais elle reste calme. Elle maîtrise. Pas une hésitation, pas un faux mouvement. Je n’ai jamais ressenti une telle adrénaline. C’est elle qui mène le jeu, et moi, je suis là, dans son sillage, presque comme un spectateur, mais un spectateur qui voudrait bien s’emparer de ce contrôle.

Je suis tout contre elle, nos corps en parfaite synchronisation, et je sens l’étreinte de ses jambes autour de moi, fermes, décidées. Le vent fouette mon visage, mais je ne le sens plus vraiment. Il y a trop de choses qui m’envahissent en même temps. Elle me donne l’impression que cette moto est une extension d’elle-même, un prolongement de sa volonté.

Je pourrais presque entendre son sourire à travers le casque. Elle aime ça. Elle aime la vitesse, elle aime me tenir en haleine. Et moi, je suis là, totalement pris dans son jeu, savourant chaque seconde.

Elle accélère encore, le moteur hurlant sous nous, et je sais qu’on est en train de franchir une ligne invisible, une limite qu’on n’avait jamais franchie avant. Peut-être qu’elle ne s’en rend même pas compte, mais je le ressens. Le monde autour de nous disparaît, tout ce qui existe c’est nous deux, sur cette moto, à travers cette course effrénée.

Je ne peux plus rester indifférent à la proximité de son corps. La chaleur de son dos, son rythme cardiaque qui résonne à travers nos casques. Chaque fois qu’elle prend un virage, chaque fois que ses bras se tendent légèrement, je ressens cette connexion. Cette fois, ce n’est plus qu’une question de vitesse ou de défi. C’est une danse, une danse entre deux âmes qui ne veulent rien laisser de côté.

Je n’ai même pas besoin de parler. Tout ce qui se passe, tout ce que je ressens, elle le sait. Elle le sait à travers le frémissement de mes mains sur ses hanches, à travers chaque mouvement que je fais, chaque souffle que je prends.

Elle ralentit enfin, me tirant brusquement de mes pensées. La moto gémit alors que nous entrons dans une ruelle plus calme. Le bruit du moteur s’éteint peu à peu, et je sens la tension retomber lentement, mais pas complètement. Il y a toujours cette chaleur, cette électrisation dans l’air. Et dans le silence, je peux sentir son regard, même derrière son casque. Elle ne dit rien. Mais je sais qu’elle sait.

Elle retire son casque avec une grâce inattendue et me jette un coup d’œil rapide. Un éclat de défi et de quelque chose de plus profond dans ses yeux.

— T’étais pas trop mal pour un passager, Dorian, dit-elle, un sourire à peine perceptible jouant sur ses lèvres.

Je la regarde, amusé, et un éclat de satisfaction monte en moi. Elle sait parfaitement ce qu’elle fait, et elle sait que cette course a été plus qu’une simple mise à l’épreuve de nos capacités. C’était une question de contrôle. Et, pour cette fois, elle a pris les devants.

— Tu m’as impressionné, Oriana, réponds-je en enlevant mon propre casque. Mais tu sais, la prochaine fois… je pourrais bien te donner un peu plus de compétition.

Elle se mord la lèvre, comme si cette perspective ne la dérangeait pas du tout. Elle aime ça, elle aime être défiée, et ça, je l’ai compris. Mais je sens que cette course, cette scène, tout ce qui vient de se passer… ce n’est que le début.

Oriane se lève puis quand je suis sur le point de la suivre, elle appuie sur mes épaules pour m’en empêcher.

Elle enfourche la moto à l’envers, un regard brûlant de désirs.

Je la tire à moi en la saisissant par la taille.

— Tu ne devrai pas jouer, je ne serai pas aussi doux qu’hier soir.

Elle me défie des yeux, complètement d’accord avec cela.

Elle se dégage de ma prise, s’allonge en arrière sur ses coudes puis elle écarte les cuisses, d’un air malin.

— Tes yeux se sont perdus quelque part on dirait…

Elle soulève sa jupe délicatement de ses doigts.

Oh putain. J’ai la trique.

— Oups, j’ai perdu mes sous-vêtements, dit-elle en se redressant.

Sa main se pose sur mon penis, me faisant frissonner de tout mon corps.

— Bah alors ? Je pensais que t’allais être moins doux non ?

Elle se baisse sur moi et me chuchote à l’oreille :

— J'ai envie de toi. Là. Maintenant. Tout de suite.

Elle lèche mon oreille puis recule, toujours en appuyant contre mon érection.

Ma bite prend le dessus, c’est elle qui me contrôle. Je saisis sa taille par dessous sa jupe et l’attirant doucement à moi. Elle laisse glisser un gémissement quand elle se frotte contre le cuir du véhicule.

Je dévore sa bouche avidement. Sa langue caresse mon palais.

Puis elle tourne la tête et guide ma main vers son vagin.

Les battements de mon cœur se font plus rapides, se faisant presque douloureux.

Je glisse deux doigts un à un en elle et entame un va et vient avec.

— Oh mon dieu, plus vite Dorian, gémit-elle.

Le fait qu’elle gémisse mon nom me fait perdre la boule.

Alors je la récompense en entamant un mouvement circulaire sur son clitoris et en accélérant la cadence de mes doigts.

Ses gémissements se font de plus en plus fort, elle laisse sa tête aller en arrière dans un geste de satisfaction. Je la regarde s’adonner au plaisir que je ljk procure et ne sens mon cœur battre dans mon sixième membre.

Je ne peux plus me retenir. Je glisse ma main sous mon jogging et me masturbe en lui donnant un orgasme. Elle vient avant moi. Puis je sens sa main retirer la mienne de mon penis. Et secoue la tête.

— Ce n’est pas encore ton tour mon cœur.

Elle murmure dans mon oreille :

— C'est moi qui garde le contrôle aujourd’hui.

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