Mouna Les méduses ne vivent pas éternellement Chapitre 18: Oriana Delmar 2/2

Chapitre 18: Oriana Delmar 2/2

— T’as des capotes ? Demandais-je.

Il soupire et se laisse tomber en se frottant le visage.

— Des MST ?

Il répond que ses derniers dépistages étaient ok.

Nous retirons le reste de nos vêtements.

Il m’attire vers lui m’obligeant à m’asseoir à califourchon sur lui.

On s’embrasse sauvagement. L’adrénaline de la fuite. La moto. Tout me revient.

Mes lèvres goûtent avidement son cou et son corps.

Nos corps s’enlacent, fébriles, consumés par un feu que nous ne voulons plus contenir.

Je sens son érection dure contre mon ventre alors que mes hanches ondulent contre lui, cherchant plus de friction, plus de contact. Ses mains glissent sur mon dos, s’attardent sur mes fesses avant de me serrer contre lui.

— Putain, Or…

Sa voix est rauque, tremblante de désir. Un frisson me parcourt alors que ses lèvres parcourent ma peau, marquant un chemin brûlant de ma clavicule jusqu’à ma poitrine. Il prend un sein en bouche, le taquinant du bout de la langue, et je me cambre contre lui, les doigts agrippés à ses cheveux.

— Dorian…

Je perds pied. Tout ce qui existe, c’est lui, moi, ce lit, et cette tension qui menace d’exploser.

Sa main descend entre mes cuisses, effleure mon intimité avec une lenteur exaspérante. Ses doigts jouent avec mon clitoris, esquissant des cercles lents et précis. Mon souffle devient erratique. Je gémis contre son cou, incapable de contenir le plaisir qui monte en moi.

— T’es trempée…

Ses mots me font rougir, mais je n’ai pas le temps de répondre. Il glisse un doigt en moi, puis un deuxième, préparant mon corps à ce qui va suivre. Je me perds dans la sensation, mes hanches bougeant d’elles-mêmes contre sa main.

— Dorian… Suppliais-je.

Je ne sais même pas ce que je lui supplie, mais il le comprend.

Il me renverse sur le matelas et se positionne entre mes cuisses, ses yeux brûlant d’envie.

— T’es sûre ?

Je hoche la tête.

Alors, lentement, il me pénètre.

Mon corps s’ouvre sous lui, s’adapte à lui, et un soupir tremblant s’échappe de mes lèvres. Dorian reste immobile un instant, les dents serrées, comme s’il se battait contre l’envie de bouger trop vite.

— Putain… T’es si serrée…

Je m’accroche à lui, mes jambes entourant sa taille. Il commence à bouger, lentement d’abord, puis plus fort, plus profond. Chaque coup de reins envoie une onde de plaisir à travers mon corps.

Nos respirations se mêlent, saccadées. Il grogne contre mon oreille, accélérant le rythme.

— Tu sens si bon…

Ses mots, son souffle chaud, sa façon de me toucher… tout me fait perdre le contrôle.

Je me sens partir, un feu incandescent s’accumulant dans mon ventre, prêt à exploser.

— Dorian… Je vais…

— Regarde-moi.

Je relève les yeux vers lui, et c’est à cet instant que tout éclate. Mon corps se tend sous la vague de plaisir intense qui m’emporte. Il me suit de près, se raidissant avant de gémir contre mon cou.

Le silence retombe, seulement troublé par nos respirations essoufflées.

Dorian se retire lentement et s’allonge à côté de moi. Il me regarde, une lueur tendre dans les yeux.

— T’as joui ? murmure-t-il.

Je laisse échapper un léger rire et hoche la tête.

— Oui.

Il sourit, satisfait, et m’attire contre lui. Je pose ma tête sur son torse, écoutant les battements encore rapides de son cœur.

— C’était… intense.

— Ouais, souffle-t-il en embrassant le sommet de mon crâne.

Nous restons ainsi, blottis l’un contre l’autre, profitant du calme après la tempête.

Nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre sans se soucier de ce qui nous attend demain.


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