Le chapitre 2 (prologue 2/2) marque une nouvelle étape ultime dans l’esprit de la rébellion, que tu déroules a vitesse grand V. Ensuite, tu nous plonge dans un jeu de lumière et d’ombres, presque théâtrales comme des ombres chinoises. On ne sait pas qui ils sont, on ne sait pas encore pourquoi ils sont là mais on comprend rapidement que l’enjeu à la clef est le maître mot d’une collaboration à six. Les images sont bien exécutés, d’autant plus que les gardes sont des incapables, le bas peuple et la royauté sont réunis dans force et fracas. C’est fou que les habitants soient habitués à cet état de ruine et de pillage, ce dernier mot menant au prochain chapitre. Le chapitre 3 (I-Téa) marque le début d’une nouvelle information importante. Je me demande si le singe est inspiré par le film « Le pirate des Caraïbes ». Les émotions sur l’argent, le pillage et le rhum me semblent bien outrepasser le chapitre précédent. Le chapitre 4 (II-Téa) : Téa est une héroïne qui n’a pas sa langue dans sa poche et badass comme je l’ai dit. Si elle dit un gros mot ou éructe, personne ne sera surpris ^^ Tu nous sert tout sur un plateau d’argent : tant qu’à y faire, on veut aussi voir Alabaster dans le chapitre 5 et le prince. A mon avis, la partie est loin d’être gagner avec la future bataille. On est dans un champ de mines, tu nous donnes de l’espoir a chaque chapitre et quelle ferveur que cet état constant de représailles à venir. EN BREF FINAL : L’histoire est très intéressante, je n’ai pas décroché d’un chapitre. Il y a une cassure nette entre le prologue et les chapitres suivants. J’avoue que je me suis demandé où tu voulais nous amener. Les passages qui m’ont le plus frappés : le chimpanzé original en mode voleur, le fait que la capitaine soit une femme un peu badass. Je n’ai pas relevé d’incohérences mis a part le prologue qui nous embrouille un peu avec le temps. Les stéréotypes sont balayés grâce a Téa et son statut plutôt féministe. Les dialogues sont bourrés d’humour et sans cérémonie, un peu à la bonne franquette. Les personnages sont sans chichis mais par exemple, au chapitre 3, on s’y perds un peu. Je m’attends presque que la capitaine tienne une bouteille de whisky a la main, et ordonne a tout le monde de se tenir prêt au prochain combat (finalement après relecture le rhum c’est bien aussi !). Les descriptions sont magnifiques et ajoute au récit un style de narration imparable. Les pensées des personnages seraient mieux si ils étaient rajouter. Les dialogues s’enchaînent dans les deux derniers chapitres. Le surnom « Renard Noir » est original même si on s’attend plutôt à Barbe-quelque-chose. Les sensations de Vidir sont vraiment surréalistes et le réveil de Téa est une preuve marquante que tu les soulignes a merveille. Pour l’instant, les relations entre les personnages sont fructueuses, elle dérivent au grès de ta plume et je suis sur que tu nous donneras une suite à la hauteur ! On attends des personnages une relation passionnée et « graveleuse » avec une héroïne capitaine qui n’a pas froid aux yeux. On ne peut pas dire que les relations sont les mêmes que dans la vie quotidienne, d’où le registre dans la fantasy. Ton histoire est originale, même pour moi qui ne suit pas fan des pirates, ton écriture est belle et nous emportent au gré du vent et de l’océan. J’aurais bien aimée lire dans les pensées de Téa etc L’énergie qui se dégage de tes premiers chapitres nous font deviner que des enjeux forts et impérieux nous donne le ton pour cet avant goût de victoire… ou de défaite. Ce début est écrit de façon très littéraire, je t’avoue même savoir des nouveaux grâce au web : un lougre ! Des émoluments ! Donc je trouve après, que tu nous emmêlent un peu avec un peu avec les différents personnages, qui ont un nom mais pas de réel statut (le second et la capitaine semblent outrepasser les autres dans la hiérarchie) mais il ne me semble pas évident de connaître chaque pirate. L’histoire centrée autour de Téa et Alabaster me paraissent prometteur dans la suite ! A très vite pour la suite de l’analyse et merci d’être ma binôme !!!