Sand Canavaggia Les humeurs du fil du temps. La beauté multiculturelle.

La beauté multiculturelle.

Les jours s'écoulent dans la douceur de cette vie dans un lieu magique. Leurs prestations matinales font le bonheur des touristes comme des Marseillais dans le bonheur de leur vacance ou temps libres.

Lybie et John à leur façon, même très discrètement participaient car ils s'étaient fait un point d'honneur de sortir, marcher et boire un café face à la place où les jeunes gens dansaient et applaudissaient toujours très enthousiastes.


Et tous les dimanches soir depuis quinze jours se retrouvaient chez Johanna et Zélim leur portaient le repas sous la forme de petits sandwichs briochés avec des saveurs méridionales et c'étaient toujours un régal.

Johanna de son côté avait fait du mercredi un jour ou pendant une petite heure, ils étaient avec elle pour ce "tea-time" promis mais se renouvelait pour le plaisir de chacun et avec Zélim des longues discussions sur un passé mêlé à un présent dévoilant un changement de la vie dans ce quartier de Marseille ou ils ont passé leur vie. Les jeunes étaient sous le charme car ils n'avaient aucuns regrets et avaient pris dans chaque turpitude de la vie un aspect positif.


C'était un couple merveilleux et bienveillants de plus de cinquante ans de mariage. Ils s'étaient mariés assez tard car leur famille tenaient aux règles de fiançailles de deux années et comme il a fait son service militaire , deux années de plus, ils ont eu de longues fiançailles. Aussi chaque fois qu'ils se retrouvaient ils allaient danser à l'Alcazar, ils y ont même vu Fernandel, Maurice Chevallier, Yves Montant, Dalida et tant d'autres. Ils avaient eu une jeunesse très garnies de tout souvenirs et les entendre faisait faire des flash-back que Johanna et Zélim avaient quelquefois du mal à suivre puis très discrets ils s'effaçaient avec une éducation et un respect d'une grande finesse quand l'heure était écoulée.


Ils arrivaient à leur sixième semaines depuis l'arrivée de Zélim. Le matin leur petit déjeuner terrasse devenait culte tant dès 9h00 ils étaient tous réunis sur la place une bouteille d'eau à la main qu'il laissait près de Jhady qui avait été très productive et ces morceaux étaient devenus plus rythmiques, ce qui donnait une dizaine de morceaux avec quelques improvisations sublimes du naturel mélodieux de leur amie.

Johanna avec l'aide de Gin et de Jhadi ont fait quelques maquettes sur CD pour le plaisir des amateurs de musiques, ainsi que des DVD alliant leur prestation de danse avec de la musique et ils étaient même allé jusqu'à le poster sur leur blog et you tube...

Un vrai buzz en à peine quelques semaines.


Clara était éblouissante, un peu sermonnée par sa grand mère, elle n'était pas là tous les matins, mais au moins quatre et c'était toujours une chance car les chorégraphies retrouvaient leurs équilibres, alors les personnes autour ne voyaient pas mais ceux qui avaient fait tous les entraînements ensemble ressentaient la nuance. Les solos arrivaient à tout compenser par ce que déjà avant même leur arrivée des tas de gens les attendaient.

Alors pour faire un meilleur moment de partage, ils commençaient par leurs solos et finissaient par leur chorégraphie qui faisait la joie d'un public très investis et les chorégraphies du final changeaient afin de ne pas lasser toutes les personnes qui se joignaient à eux dans leurs solos et qui restaient pour voir le final.


De part leur propre origines toutes différentes, ils avaient implicitement réunis des fans et des participants d'origines différentes, c'était pour l' "Arabesques des cigales dansantes" une joie et un partage pluriculturel dont ils ne pouvaient qu'en rêver au début de l'aventure. Cette pluralité culturelle d'une beauté qui démontrait qu'au travers de la simplicité d'une idée, du travail d'un groupe passionné, on peut unir les gens par leur différences.


Un enchantement et les jours filaient à une telle vitesse dans cette union complice. Même Jemar qui était resté effacé tout en ayant de son côté produit de belles affichettes qui étaient le fond de leur blog, les jaquettes des CD et DVD, et avait été le détonateur des premiers mails reçus enjoués et pressés de s'y joindre. Jemar de sa pudeur n'était pas rentré directement dans le cercle et avait créer en remettant les maquettes à Aseth en lui disant bien de taire son nom, car dans la soirée de leur rencontre il s'étaient emballé et se sentait gêné de voir son nom sur les affichettes, alors bien entendu tous avaient fait mine d'ignorer que Jemar était le merveilleux créateur du silence.


Et grâce à cela, il continuait à venir aux soirées en y participant, bizarrement très actif et force de propositions puis repartait dans son ombre quand la soirée finissait en gardant Aseth comme lien avec le groupe dont il faisait parti sans aucuns doutes. Aseth restait muet, respectant sa promesse à Jemar et son caractère méridional profitait un peu de cette gloire sans mystère qui ne lui était pas attribué dans la réalité.


La dernière semaine se profilait et ils étaient tous un peu mélancolique ce dimanche là, les discussions plus proche de l'année à venir prenaient place mais très vite leurs instants de danse et les réponses aux attentes mails, blog prenaient la majorité de leur soirée. Et ils restaient toujours en veille d'un renouveau sans chercher à donner une importance dans le fait que bientôt leur train-train reprendrait leur place.


Les soirées étaient chaudes en cette fin d'Août, ils avaient pris l'habitude cette avant dernière semaine de tous faire un tour sur la plage avant de se dire aurevoir et rentrer chacun dans leur chambre, cette balade étaient comme un souvenir un brin immortel dans leurs souvenirs.


Ce lundi, Zélim fut le premier levé et dans la cuisine s'affairait en choisissant un petit déjeuner différent mais toujours avec un café. Il plaça sur la petite table de terrasse des serviettes pliées en forme de cygne, quelques fruits mixés en mélange énergétique et deux tranches de pain grillés avec une fine couche de confiture de cynorhodon d'une saveur délicate et là la cafetière siffle , Johanna apparaît dans l'encadrement de la porte avec son éternel sourire et un "Wahou, quel petit déjeuner !", Zélim sourit et lui dit à partir d'aujourd'hui ce sera mon plaisir matinal, Johanna fit une petite moue grise, puis sourit car toutes les belles choses sont une douceur à prendre chaque jour dans sa minute.


Et ensemble en sourire, après le délicieux petits déjeuners sortent et se dirigent vers la plage où tous le monde les attends déjà et ont fait le pari du premier arrivé ; Johanna gagna par un détour astucieux que Zélim ne pouvait pas connaître, à son arrivée, elle sautillait comme une enfant et se moquait de lui. En sueur, il fit la moue puis éclata de rire et ils se tapèrent dans la main en bons complices.


Déjà le groupe était réuni, Clara était là, Jhadi aussi, elle commença à jouer et Clara fit une démonstration de mimes dansés, plusieurs jeunes qui dansaient le Hip-Hop se sont joint et ont fait avec elle les pas...

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3 commentaires

Jean-Marc-Nicolas.G

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Il y a 6 ans

J-attends la suite, c'est pas mal ça sent iode et le pastaga ;)

Speer

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Il y a 6 ans

Tout s'étoffe et se dénoue en douceur...j'attends la suite avec impatience....Merci de nous le rendre accessible au plus vite.

Jaimelire777

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Il y a 6 ans

Merci pour ce chapitre. L histoire me plait toujours autant. J ai très envie d avoir la suite.
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