Fyctia
Aux chants "Les cigales".
Une ouverture presque royale sur cette maison de maître au nom si évident "Les Cigales", derrière un écran d'arbres si étoffés, on ne pouvait distinguer cette merveille qu'après une cinquantaine de pas sur un sol de gravillons au ton rose, ocre, légèrement sinueux. Au terme de ce chemin, une esplanade où deux vélos et voitures d'un présent, dépareillaient tellement avec ce cadre qui au regard de Zélim n'avaient que majesté. Irréel, face au studio d'Aix dans lequel il vivait d'une surface de vingt mètres carré.
Là, il s'imaginait au moins trois cent mètres carré de surface habitable dans sa totalité. Johanna sautillait devant lui qui restait sans bouger face à la bâtisse, en riant elle lui dit : " tu ne veux pas rentrer ? Ca va être dur de t'installer si tu restes là planter ?", il lui répondit d'un air hébété : " Mais cette maison est immense et nous sommes combien à vivre ici ?". Johanna lui répondit en le rejoignant et le tirant par le bras que c'était une maison d'un peu plus de quatre cent mètres carré habitable et qu'ils étaient cinq résidents, les appartements fluctuaient dans leur grandeur car en rez de chaussée, il y avait trois studios de différents où logeaient des étudiants comme lui mais à l'année car ils étaient étrangers et ne pourraient rentrer chez eux qu'au terme de leur cursus étudiant, là aussi tous les trois différents. Le plus petit appartement sur la gauche était à une jeune musicienne péruvienne, à sa droite un dessinateur de bandes dessinées et à l'opposé un jeune avocat en début d'études. Au premier étage sur la gauche un vieux couples qui sont le point stable de la maison et ont un peu un rôle de gardien, jardinier, moyennant une baisse du loyer, bien entendu ; La porte d'en face c'est la nôtre et on à un appartement sur deux niveaux en duplex où mes parents résident ponctuellement et moi en permanence jusqu'à ce que je puisse partir aux états unis dans une école de danse. Zélim au débit rapide de sa colocataire venait de faire un arrêt sur le mot "danse" car il était lui même passionné par une danse et en avait fait plusieurs années jusqu'à ce que ses études le portent malgré lui sur Aix en Provence et où son groupe s'était dissout comme un vol d'hirondelles… Il bloqua après les trois larges marches de pierre, face au perron, encerclés d'une grande terrasse ou sur chaque angles, d'énormes vasques de pierres laissaient s'ouvrir des fleurs aux milles couleurs ; Johanna le regarda d'un air interrogatif et Zélim lui dit, comme cela presque trop lestement et sans la gène qu'il avait plutôt dévoilé jusque là : "Tu danses ? Moi aussi, tu aurais le temps de t'entraîner avec moi et peut être pourrions nous faire évoluer ce plaisir commun sur la plage en incitant le regard ou la participation des gens qui sont là de passage, en vacances ou là tout simplement ?". Johanna le dévisagea et lui demanda de quel type de danse il parlait car elle c'était une formation de danse moderne, alors Zélim lui dit que c'était compatible avec ce que lui faisait "la street dance". Johanna fit une petite moue, un sourcil levé et son nez légèrement retroussé par un mouvement de ses lèvres fines, puis dans un éclat de rire elle lui répondit enthousiaste qu'un pourquoi pas était de circonstance, ils verraient cela tous les deux une fois leurs repères pris. Elle fit remarquer à Zélim le sublime escalier à l'entrée, juste après l'immense porte en bois sculptée de fleurs ou d'arabesques, il n'avait pas eu le temps de détailler car Johanna le poussait vers l'intérieur il s'ouvrait sur deux hauteurs d'ouverture. L'escalier lui fit face avec ses deux rangées d'escaliers à l'opposé et une rambarde travaillée sans aucun doute par un artiste, les balustres de la balustrade étaient ciselées avec le blason de la famille de Johanna, une foule de questions se heurtaient dans la tête de Zélim.
Il finit par arriver avec la lenteur de ses interrogations en haut de l'escalier de droite puisque l'appartement se trouvait là et il pouvait observer la balustrade, le sol de marbre gris et rose qui mettait face à face les entrées de ce niveau, tout en mettant un terme à l'étage. Il se trouva devant une très haute porte en bois cérusé lisse et Johanna mis comme une logique enchanteresse une clef énorme dans la serrure et en poussant la porte qui semblait légère sous le poids de sa petite main et fragile poignet, se retournant vers Zélim lui dit : "Cher coloc, pénétrez dans nôtre humble demeure.". Ils rirent tous les deux et s'engouffrèrent dans la première pièce. Elle lui expliqua après avoir déposé son sac sur la patère murale, que cette pièce serait la pièce de vie commune ou il pouvait y travailler, écouter de la musique ou tout autres activités sans qu'ils se dérangent, ceci semblait évident. Au fond la cuisine, Zélim n'en revenait pas d'une belle laque sienne clair, un plan de travail en marbre, un réfrigérateur américain, etc.… Quel luxe et cela venait de faire ressurgir la gène de Zélim, Johanna le sentit et lui dit en douceur : "Je sais c'est une grande cuisine, ne t'inquiète pas c'est presque un avantage nous aurons de la place, moi je suis végan et toi ?", il lui répondit que d'origine indienne il pourrait s'adapter moyennant quelques épices en plus, encore un sourire en partage… Elle lui montra où se trouvait les commodités du bas, puis une porte close où lui dit elle personne n'entrait, c'était le bureau de son père qui d'ailleurs demeurait fermé. L'appartement étant un duplex elle lui fit gravir plusieurs marches d'un escalier plus simple mais d'une jolie pierre traversé d'un velours vert ou des barres or en coinçaient à chaque angle la tenue. Au bout de l'escalier, elle expliqua les différents ornements tableaux et sculptures achetés par ses parents de simples amateurs d'arts, toutefois passionnés ; Puis lui dit cet étage est mon domaine, ma chambre à gauche, mes parents à droite et toi viens avec moi nous avons quelques marches supplémentaires, celles-ci étaient nues de pierre au nombre de cinq et une porte en bois plus petite mais cossue et travaillée dans son encadrement, elle ouvrit et lui dit voilà ton domaine Zélim. Son logis était de la surface de tout le bas de l'appartement, un énorme vasistas comparé à ceux qu'il avait déjà vu dans les appartements, se trouvait au dessus du lit qui était rond en plein centre de la pièce. Une kitchenette dans un angle au cas où, une salle de bain avec une douche à l'italienne avec de petits carreaux gris et ocre faisant une amphore d'où coulait de l'eau, une vasque surmontée d'une glace et séparé, les commodités. Sous la seule fenêtre de cette immense pièce, un petit bureau et une armoire qui longeait tout le mur à gauche de la porte d'entrée, elle lui montra que toutes les fermetures étaient électriques, ainsi que les lumières dont elle lui confia le boîtier, un double des clefs de la maison, le code du portail et de la porte d'entrée. Puis de son énergie naturelle, dans un rire partit vers son job c'était l'heure...
9 commentaires
Beth Holland
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Il y a 6 ans
Sand Canavaggia
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Il y a 6 ans
Ozalee Blake
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Il y a 6 ans
Jean-Marc-Nicolas.G
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Il y a 6 ans
Jaimelire777
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Il y a 6 ans