Fyctia

14 juillet 2011, Gwen

Après s’être juré que nous ne nous abandonnerions pas, Kyle me montra ce qu’il avait trouvé de comestible dans la forêt car nos provisions diminuaient drastiquement. En effet, c’était bien beau d’avoir trouvé de la coco, mais comment allions nous l’ouvrir ? C’est la question que je lui posai :

− C’est génial, mais comment comptes-tu l’ouvrir ?

− Ah, oui, je me suis posé la même question. Et…

− Et ?

− Et je ne sais pas.

− Ça ne nous avance pas. Dis-je pensive.

− En effet mais j’ai tout de même eu une idée. Mais pour ça, il me faudrait soit un bâton très solide et pointu ou du moins que nous pourrions rendre pointu. Soit une pierre ou des rochers, pareil assez pointus.

− Je pense avoir ce qu’il te faut.

− Vraiment ?

− Oui, vraiment. Là-bas, il y a des rochers. D’ailleurs nous pourrions peut-être y trouver des fruits de mer comme des bulots.

− Je m’étais dit que nous pourrions essayer de pêcher mais à la main. Car ça, ce ne serait pas compliquer de cuire si nous arrivons à faire un feu évidemment.

− Ok, j’ai déjà vu plein d’émissions de survive, alors je me charge de faire un feu, du moins essayer et tu vas tenter d’ouvrir cette noix de coco. Étant donnée que tu es les muscles et que je suis… Je suis quoi moi ?

− Le cerveau.

− Si tu le dis. Ok, allons y.

Je me dirigeai alors vers la forêt pour chercher ce dont j’avais besoin pour tenter de faire un feu. Je préparai mes pierres dans un endroit à l’abri du vent. Je fis un cercle avec, j’y déposai du bois dedans et parti chercher le reste.

Pendant que je m’adonnai à faire ce fichu feu, je voyais Kyle essayer d’ouvrir cette coco. En vain.

Après mainte et mainte essai, je n’y parvenais toujours pas. Je décidai de laisser tomber pour le moment et de recommencer tantôt avec Kyle. Je partis donc voir où lui en était.

− Alors, tu t’en sors ?

− J’y suis presque, dit-il en tapant de toutes ses forces la coco sur les rochers bien pointus. J’ai réussi à la fissurer sur toute sa circonférence, je n’ai plus qu’à taper dessus avec un bâton bien solide dessus et normalement, elle devrait s’ouvrir toute seule. Et toi, tu as réussi ?

− Toujours pas, dis-je l’air dépitée. Mais je n’étais pas loin. On réessayera ensemble tantôt. En attendant je me disais que dès que tu l’aurais ouverte, nous pourrions aller pêcher même si nous n’avons pas encore de feu. Ce n’est qu’une question de temps.

− Ça marche. Mais moi aussi j’ai besoin de toi. Il faut que tu maintiennes la noix de coco au sol pendant que je frappe dessus avec un bâton. Ne t’inquiète pas, je sais viser je te frapperai pas.

− D’accord, faisons ça.

Je pris la pris alors entre mes mains et la posai sur un rocher. Je me plaçai d’un côté et Kyle de l’autre. Il empoigna le bâton, le leva et frappa sur la coco. Il avait parfaitement bien visé ! Il ne m’avait donc pas mentit.

Après trois ou quatre coups, la coco se fendit et s’ouvrit en deux moitié plus ou moins égales. Dans l’une des moitiés, il y avait un liquide blanchâtre. Du lait de coco. Il y en avait très peu mais l’un après l’autre, nous parvînmes à boire une grosse gorgée chacun. C’était plutôt bon, et ça faisait du bien de manger quelques chose de naturel. À l’aide un morceau de roche plate mais coupante, nous arrivâmes à couper l’intérieur de la coco, la partie blanche et à en manger un gros morceau chacun. C’était super bon ! Nous allâmes la déposer près de nos affaires et partîmes direction l’océan pour essayer de pêcher au moins un poisson à main nue pour moi mais Kyle avait gardé son bâton pour tenter d’en embrocher un. Nous étions prêt à tout pour manger quelque chose. Nous employions donc toutes techniques possibles et imaginables.

Après une bonne heure à courir après les poissons, nous avions réussi à en pêcher un et plutôt gros. C’était eux les plus faciles à pêcher bien que cela restait vachement compliqué malgré tout. Plus qu’à faire du feu et nous aurions un super souper ce soir !

Nous retournâmes près de l’endroit où j’avais prévu de faire le feu et Kyle tenta à son tour de faire le feu. Il n’y arriva malheureusement pas. Je pris alors la relève et au bout de trois essais ratés, une petite braise arriva enfin. Nous soufflâmes dessus et la déposâmes dans l’endroit prévu à cet effet. Et aussitôt, le feu pris. Nous avions réussi !

Nous nous mîmes alors à construire une structure en bois autour pour pouvoir y déposer le poisson pour le griller. À peine avions nous fini que le soleil touchait déjà l’horizon. Pendant que je m’occupais de cuire le poisson, le couper et couper des petits morceau de coco, Kyle tressait les feuilles de palmier qu’il était allé chercher ce matin dans la forêt. Comme ça, cette nuit nous aurions des « matelas », ou du moins quelques chose de plus ou moins confortable pour dormir.