Eloïse_f Le triangle des Bermudes Chapitre 18.2

Chapitre 18.2

Cinq minutes plus tard, alors que mon père était sur le point de lancer le film Harry Potter à l’école des sorciers, Josh se leva et nous demanda :

− Ça vous dit une petite glace ? Je suis sûr que ça peut tous nous faire du bien !

Nous acceptâmes tous avec enthousiasme et mon frère parti à la cuisine pour nous préparer à chacun notre glace. De la cuisine il nous demanda :

− Qui veut quoi ? On a vanille, violette, … il se stoppa et ajouta menthe ? Beurk, mais qui a acheté ce truc sérieux ? C’est immonde.

Mon père, ma mère et moi protestâmes alors tous les trois :

− Quoi ! Mais c’est délicieux. Ne t’avise plus jamais de critiquer la meilleure glace du monde.

Nous l’entendîmes rouspéter mais pas assez fort pour en comprendre ce qu’il disait. Il continua son listing.

− Bref, on a aussi stracciatella et fraise.

Mon père fut évidemment le premier à répondre. Quel estomac sur pattes celui là !

− Moi je prends menthe et vanille.

− Menthe et stracciatella, ajoutai-je.

Ma mère fut la troisième à répondre :

− Vanille violette pour moi.

Evan réfléchissait.

− Je pense que je vais prendre, … il marqua une pause mais finit par répondre. Fraise et vanille pour moi, s’il te plaît.

− Ok, je vous fais ça tout de suite.

Quelques minutes plus tard, Josh revint dans le salon accompagné par cinq bols bien rempli de glace. Il nous les distribua à chacun et s’assit dans le divan à côté de ma mère. Quand tout le monde fut enfin prêt, mon père appuya sur le bouton play et le film commença. Aah, rien que le générique était génial. C’est vraiment un de mes films préféré. Tout ce que j’espérais, c’était qu'Evan l’apprécierait aussi.

Tout le monde était tellement captivé par le film qu’on ne se rendit pas compte de l’heure qu’il était. Il était déjà presque vingt-deux heures. Evan allait donc bientôt devoir rentrer chez lui. Heureusement, le film touchait à sa fin.

Quand celui-ci fut terminé, Evan se leva et dit au revoir à toute ma famille. Je le raccompagnai jusqu’à la porte d’entrée. Il habitait la rue d’à côté, il n’allait donc pas devoir rester trop longtemps dehors. En plus, il avait son vélo. Il irait donc beaucoup plus vite qu’à pied. Arrivé devant la porte, je l’ouvris et nous sortîmes tous les deux dehors. Je le raccompagnai jusqu’à son vélo et tous les deux, nous nous retrouvâmes face à la maison des Van der Linden évidemment. Nous ne dîmes alors plus rien et restâmes dans le silence trois bonnes minutes avant qu’on ose enfin se dire au revoir.

− Salut, dis-je.

− Salut,…

− On se voit demain ? Demandais-je.

− Ce sera pas possible demain, je vais à Los Angeles chez ma grand-mère. Je ne reviens que dans deux jours.

− Quoi ? Répondis-je. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire sans toi ni Gwen. Je ne tiendrai jamais le coup seule après ce qu’il vient de se passer !

Il me prit dans ses bras. Nous finîmes par nous dégager l’un de l’autre. Il m’attrapa les épaules, me regarda droit dans les yeux et ajouta :

− Tout va bien se passer, on s’appellera le soir. Promis.

Mes larmes se remirent aussitôt à couler. Et il me serra une nouvelle fois dans ses bras. Je ne voulais pas qu’il parte ! J’avais tellement besoin de lui, surtout en ce moment. Mais bizarrement ce fut la colère qui m'envahit et non la tristesse.

Il essuya alors mes larmes à l’aide de son pouce et finit par déposer ses lèvres tièdes sur les miennes. J’avais oublié à quel point ça me faisait du bien ! Sentir ses merveilleuses lèvres sur les miennes, c’était juste magique.

Je lui demanda alors :

− Je peux peut-être venir avec toi… Même si je ne savais pas si j'en avais réellement envie.

Il marqua une pause, comme étonné par ce que je venais de lui dire.

− J’aurais tellement voulu, mais c’est impossible. De un, tu ne vas pas bien en ce moment et rester auprès de ta famille te fera le plus grand bien. De deux, tes parents et surtout ta mère, n’accepteraient jamais et tu le sais bien. De trois, je pense que ça ne te fera pas de mal de rester seule un moment. Et puis, je ne pars que deux jours. Ça ira vite je te le promet.

− Tu as raison… Je ne le pensais pas.

− En plus, tu sais très bien vivre loin de moi, tu l’as fait pendant des années rappelle toi.

− Oui mais là, c’est différent. J’ai besoin de toi.

− Je sais mais c’est peut-être mieux ainsi.

J’étais tellement triste et en colère, je ne voulait pas que lui aussi m’abandonne. Qu’avais-je fait pour mériter cela ? Pourquoi tout le monde m’abandonnait pour le moment sérieux ?

Il m’embrassa à nouveau mais je fus cette fois plus réticente.

Il me lâcha, se dirigea vers son vélo et l’enfourcha. Il se mit à pédaler et après quelques mètres parcourus, je fini par ne plus le voir. Je rentrai alors dans ma maison, dis bonne nuit à mes parents et me dirigeai vers ma chambre.

Alors que j’étais allongée dans mon lit, mon écran de téléphone s’alluma et je pu lire un message d’Evan.


  • > Bonne nuit, on se revoit bientôt. Tu me manques déjà <3


Je ne répondis pas. J’éteignis mon téléphone et m’endormis.

Tu as aimé ce chapitre ?

23

23 commentaires

Salma Rose

-

Il y a un an

Like de soutien de la part d' "Entre les lignes". 🌹😊

Laryna

-

Il y a un an

🫶

Emma Hermosa

-

Il y a un an

Un petit like en retour 😉

oooDaphneooo

-

Il y a un an

😉

MARY POMME

-

Il y a un an

Bonsoir, like d’entraide 😊

MONTENOT Florence

-

Il y a un an

Bonsoir like de soutien 😊

nofaceuser

-

Il y a un an

Like de soutien 🌸

Chantal T.

-

Il y a un an

🤗🌼📖

Anaïa Auteure

-

Il y a un an

Pluie de likes de soutien 🍀

Frédérique FATIER

-

Il y a un an

Like de soutien✨
Vous êtes hors connexion. Certaines actions sont désactivées.

Cookies

Nous utilisons des cookies d’origine et des cookies tiers. Ces cookies sont destinés à vous offrir une navigation optimisée sur ce site web et de nous donner un aperçu de son utilisation, en vue de l’amélioration des services que nous offrons. En poursuivant votre navigation, nous considérons que vous acceptez l’usage des cookies.