Fyctia
Chapitre 17.2
14 juillet 2011, Kyle
Quelques heures après avoir été sauvé par Gwen, je fus réveillé par les rayons du soleils chaud qui perçait à travers les nuages qui s’étaient un peu éclaircis depuis hier. Le ciel retrouvait peu à peu de sa couleur d’origine, bleu. Que ça faisait du bien de voir que la tempête n’était plus que de l’histoire ancienne.
Gwen dormait encore. Cela n’avait pas dû être facile pour elle non plus, me sortir de l’eau et me réanimer ne devait pas être de tout repos. Elle était si paisible lorsqu’elle dormait que je ne voulais pas la réveiller. Il était encore tôt, le soleil était encore très bas, peut-être était-il six heures trente, sept heures. Je décidai de m’activer un peu en attendant que Gwen se réveille. Je parti alors vers la forêt et y découvris le carnage qu’avait provoqué la tempête d’hier. Des branches étaient brisées, le sol était mouillé, la forêt avait l’air si triste. Je me dirigeai vers un palmier, l’escaladai, - ce qui n’était pas facile sur un tronc humide - coupai quatre feuilles que je laissai tomber sur le sol. Je descendis, les ramassai et retournai vers la plage. Je les posai sur le sable, au soleil pour qu’elles puissent sécher et que je puisse les tresser par la suite car celles que nous avions déjà ont été détruites lors de la tempête.
Je retournai dans la forêt en me disant que s’il y avait des palmiers, il y avait probablement des noix de coco. Je partis alors à la recherche de noix de coco pour qu’on ai quelques chose à se mettre sous la dent.
Cela devait faire une bonne douzaine de minutes que je marchais lorsque je finis par enfin tomber sur un cocotier. Quelle joie. Je pris alors une grande branche bien solide que j’avais trouvé il y a deux jours et escaladai l’arbre. Arrivé au sommet, j’enroulai mes jambes autour du cocotier, m’accorchai à l’aide de la main droite à une branche et frappa la coco pour la faire tomber sur le sol. Elle tomba assez facilement. Il y en avait quelques une ici mais je n’en pris qu’une car je ne savais pas combien de temps pouvait se conserver une noix de coco après avoir été arrachée de l’arbre. Je fini par descendre, ramassai la coco, la plaçai sous mon bras et continuai mon chemin à l’aide d’autre chose qui pourrait s’avérer comestible. J’avais l’habitude de regarder beaucoup d’émissions de survie, c’était l’un de mes passe-temps. Grâce à ça, j’avais appris beaucoup de choses sur les animaux, la nourriture et la survie sur des îles telles que celle-ci. Je finis par quand même trouver un plan de manioc. Sauf que, le problème, c’était que nous n’avions pas de feu. Ni même une casserole, donc il nous était impossible de le cuire. Et puis, comment aurions nous fait pour le couper. Nous n’avions pas non plus de machette. À ce propos, la coco, c’était pareil. Mince, je n’y avais pas pensé. Tant pis, j’allais trouver une solution. Quelle qu’elle soit mais j’allais trouver. Je me décidai alors à retourner sur la plage pour voir si Gwen était réveillée. Cela devait faire au moins quarante minutes que j’étais parti elle devrait certainement être réveillée. En moins de temps que je ne le pensais, j’arrivai sur la plage et découvris que Gwen était toujours allongée sur le sable. Je déposai la coco à côté des feuilles de palmier que j’avais préalablement ramené et me dirigeai ensuite vers Gwen. Je m’assis à sa gauche, les mains sur les genoux. Je tournai la tête dans sa direction au moment exacte où elle-même tournait la tête vers moi. Elle ouvris les yeux et me souris. Elle se releva aussitôt et s’empressa de me demander l’air préoccupé :
− Comment tu vas ?
− Ça va, répondis-je.
Un soupir de soulagement s’échappa de ses poumons et j’ajoutai :
− Encore merci. Je souris et elle me rendis mon sourire. Je n’aurais sûrement pas survécu si tu n’avais pas été là pour moi. Donc… merci.
Elle n’ajouta rien mais comme à son habitude, enfin, de ce que j’avais déjà pu comprendre sur elle, se jeta dans mes bras et chuchota :
− J’ai eu tellement peur pour toi tu sais.
Je la serrai encore plus fort. Et je sentis ses larmes couler sur mon épaule dénudée. Car sous ce soleil des tropiques, il faisait une chaleur étouffante et j’avais donc enlevé mon t-shirt qui était noir et qui attirait la chaleur.
− J’ai cru que je n’allais jamais savoir te sauver, ajouta-t-elle. Que tu n’y survivrais pas.
Elle pleura de plus belle.
− Ne t’inquiète pas, je ne t’abandonnerai plus. On se serre les coudes à présent.
− Et quand on s’en va en pleine tempête, on prévient où on va, ajouta-t-elle sur un ton moqueur.
Nous rîmes tous les deux et nous fîmes une promesse.
− On ne s’abandonne plus, on reste donc ensemble, et on fait tout pour survivre. Promis-je.
− Promis, dit-elle en me tendant son petit doigt.
Je ris.
− Tu n’es pas sérieuse !
Elle insista et secoua son auriculaire devant moi. Je me résignai finalement et enroulai mon doigt autour du sien.
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