Fyctia
Chapitre 16.1
14 juillet 2011, Nia
Sept heures tapante, mon réveil sonnait. Je voyais Evan aujourd’hui. Nous avions prévu de nous retrouver sur la plage à huit heure pour prendre le petit déjeuner ensemble dans notre endroit préféré. Il s’occupait de la nappe et des boissons. Alors que moi, j’étais chargée d’aller nous acheter des petits pains au chocolat à la boulangerie du coin. Par chance, c’était un français qui la tenait. Donc, les viennoiseries étaient vraiment délicieuses car elles étaient préparées comme en France, c’est-à-dire avec un goût bien présent de beurre. Enfin bref, la boulangerie ouvrait à sept heures trente. J’avais donc une bonne demi heure pour me préparer.
À peine m’étais-je levée de mon lit que je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre une bonne douche bien chaude pour essayer de chasser l’image de mon amie décédée de ma tête. Je rentrai dans la salle de bain, allumai la douche, enlevai aussitôt mes vêtements et dès que l’eau fut chaude, je me glissai dans la cabine de douche en me plaçant sous le jet d’eau bien chaude. Elle me brûlait littéralement la peau, des plaques rouges écarlates apparaissaient dans mon décolleté, sur mes bras et mes pieds. Malgré mes brûlures, ça me procurait un bien fou. Je chassais peu à peu les mauvaises images que j’avais de Gwen pour les remplacer par les meilleures. Je tentais de me remémorer les meilleurs moments de notre vie, tout ceux que nous avons pu passer ensemble. Toutes nos rentrées des classes, où nous étions évidement à chaque fois hyper stressées mais étant donné que nous étions ensemble pour nous soutenir, tout se passait toujours pour le mieux. Nos anniversaires, chaque année, nous le faisions ensemble, car nous n’avions que huit pauvres jours d’écarts alors, autant en profiter ! Notre première soirée pyjama, nos premiers chagrins d’amour, où l'on savait que malgré tout ce qui pouvait nous arriver, l’autre serait là pour nous soutenir et nous réconforter. Nos premières vacances ensemble, il y a sept an, son père m’avait invité à passer des vacances aux ski avec eux, je n’avais évidemment pas refusé et c’en était devenu un rituel. Chaque année, nous partions tous ensemble au ski. Et depuis quatre ans, mes parents et mon frère s’étaient joints à nous. N'oublions pas nos nuits blanches à discuter de tout et de rien, … et tellement d’autres choses, j’en passe tellement. Elle me manque, j’aurais tellement voulu la serrer une toute dernière fois dans mes bras.
Après dix bonnes minutes sous la douche à avoir ressassé tous ces bons souvenir avec Gwen, je me décidai à enfin en sortir. Je m’essuyai, enfilai des vêtements préalablement choisi, me brossai les dents et sorti ensuite de la salle de bain. J’entrai ensuite dans ma chambre pour y prendre ma paire de chaussures préférée, des Converses All Star Chuck Taylor imprimées avec le drapeau américain. C’est Gwen qui me les avait offert pour mes seize ans. D’ailleurs, j’allais passé mes dix-sept ans seule, sans ma meilleure amie, et donc tous mes autres anniversaires, pendant le reste de ma vie. Quel enfer ! Comment allais-je pouvoir survivre sans elle ?
À peine étais-je arrivée au rez-de-chaussée que mon téléphone - un iPhone 4, reçu quelques mois auparavant – vibra. Je le sorti alors de la poche de mon short en jeans taille basse, pour checker le message reçu.
C’était Evan, je répondit aussitôt :
Il avait raison, le pauvre était né au mois de janvier, et étant donné que je devais absolument avoir dix-sept ans pour que ma maman me laisse dormir avec un garçon, ça nous aurait nettement plus faciliter la vie !
C'était la première fois que nous nous envoyions des messages de ce genre. Je n'étais pas habituée à écrire ce genre de choses. Je pense que chaque jour je tombais un peu plus amoureuse de lui. . .
Merde, la boulangerie ! Il fallait que je m’active. Je pris alors mon sac à main dis au revoir à mon papa qui se trouvait dans le salon et sortis limite en courant de la maison. Je montai sur mon vélo que j’avais laissé dehors pour ne pas devoir le sortir du garage tous les jours et je pédalai à toute vitesse direction la boulangerie. Je jetai vite fait un coup d’œil à ma montre et vis qu’il était sept heures trente deux. Un peu en retard, mais tout de même toujours dans les temps. Ouf !
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Mily Black
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Steff Anye
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MONTENOT Florence
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