Eloïse_f Le triangle des Bermudes Chapitre 15.2

Chapitre 15.2

Soudain, j’entendis au loin un klaxon de ce qui me semblait être un bateau. Sur le coup, je levai juste la tête mais après à peine quelques secondes, je réalisai enfin ce que signifiait ce bruit. Si un bateau était là, c’est qu’il y avait de la vi. Quelqu’un passait par là et pourrait peut-être nous sauver et nous sortir de cet enfer. Je me levai alors d’un coup en bondissant sur mes pieds. Je regardai droit devant moi, c’est-à-dire, en direction de la mer que malheureusement d’où j’étais, je ne parvenais pas à la voir. Je devais m’approcher, aller sur la plage. Là où le bateau pourrait nous voir. Et vite, car il n’allait pas rester là indéfiniment. Je me mis alors à courir le plus vite possible. Je courais de plus en plus vite, il ne fallait pas qu’il me rate. C’était peut-être notre seule chance de nous en sortir. Il m’était très difficile de courir car le vent soufflait dans tous les sens. Les branches étaient plus agitées et ne cessaient de me fouetter bras, jambes, torse et visage. Je me démenais comme je pouvais.

Après trois bonnes minutes de course, j’arrivais enfin sur la plage et là, je ressentis la réelle puissance du vent et de la pluie qui battait. Nous étions bien protégés dans la forêt en fin de compte. Vite, où était ce fichu bateau ? Je l’entendis à nouveau. Là, il était là. Droit devant moi. Il allait vers ce que je pensais être l’est. Car c’était dans cette direction que le soleil se levait chaque matin. Et comme on dit, le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest. Enfin bref, il était impératif qu’il me voie. Je fis alors de grands signes en direction du bateau. Et je criais :

− ET OOOH, à l’aide, aidez nooouuus.

Je criais et m’agitais sans relâche. Il ne devait certainement pas me voir ni m’entendre à cause de la tempête. Pourtant, il n’était pas si loin que ça de la rive. Je devais plus m’approcher, et pour ça, tant pis, je devais rentrer dans l’eau sûrement gelée. D’ici, il aurait plus de chance de me voir. Je voyais ses gros phares aller de droite à gauche mais aucun ne se posait sur moi. J’avançais de plus en plus, j’avais maintenant de l’eau jusqu’au genou. La mer était tellement agitée que j’avais du mal à garder mon équilibre et rester debout.

Je devais avancer encore, aller plus loin. C’était ma seule chance, notre seule chance. Je devais nous sortir de là.

L’eau m’arrivait maintenant jusqu’à la taille enfin j’imagine, étant donné que j’étais secoué dans tous les sens par les immenses vagues qui s'abattaient sur moi les une après les autres. Enfin, une vague immense, d’au moins, et je n’exagère rien, un mètre quarante – cinquante s’abatta sur moi et m’entraîna dans le fond de l’eau.

Alors que je tentais en vain de me sortir de là, les vagues s’enchaînaient et toutes s'écrasaient sur moi et m’empêchaient de me relever. Je ne pouvais plus respirer.

Je me noyais. J’avais beau me débattre comme je pouvais, rien n’y faisait, l’océan ne voulait plus me lâcher.

Non mais quel idiot !

Qui fonce dans l’océan lors d’une intense tempête ?

Parfois, je ne réfléchissais quand même vraiment pas.

Je pense que cette fois, mon heure était venue. Je n’y survivrai pas. Ma vue devint alors trouble et je perdu connaissance jusqu’à ce que…


Une main me saisit le bras et me sortit de l’eau glacée. Cette même main m’entraîna jusqu’à la rive et m’allongea sur le sable, tiède pour une fois.

Je ne voyais toujours rien, et je n’étais toujours pas en pleine conscience. J’avais des périodes de latence, j’ouvrais les yeux, toujours sans rien n’y voir et une seconde plus tard, je m’évanouissais à nouveau. C’était une boucle sans fin. Je pense être resté une bonne vingtaine de minutes inconscient. Mais enfin, j’ouvris à nouveau les yeux et cette fois, je commençais à percevoir une certaine lumière. Je ne distinguais toujours pas les formes précisément mais ça n’allait pas tarder. Je le sentais. Le corps qui appartenait à la main qui m’avait sauvé de la noyade me maintenais. Sa tête se trouvait juste au dessus de la mienne. Si proche que je ne la voyais pas distinctement. Elle avait sûrement dû me faire du bouche à bouche et un massage cardiaque car j’avais mal à la poitrine et elle était encore placée dans la position de secourisme. Cette personne était ma sauveuse. Sans elle, je ne serais plus de ce monde à l’heure qu’il est. Mais qui cela pouvait bien être ? Je perdais la boule ! Ça ne pouvait être qu’une personne, pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Il est évident que cette personne c’est …


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15 commentaires

Delphine Clever

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Il y a un an

J’en connais un qui va se faire engueuler

KBrusop

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Il y a un an

💕🙏

Alice Bruneau

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Il y a un an

🫶🏼

Balika08

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Il y a un an

À jour 😉

MONTENOT Florence

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Il y a un an

Bonsoir like de soutien 😊

Blanche de Saint-Cyr

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Il y a un an

⭐️

Laryna

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Il y a un an

💜

Laura-Del

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Il y a un an

🌹🖤

Jeanne Carré

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Il y a un an

🌸

Diane Of Seas

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Il y a un an

💚
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