Fyctia
Chapitre 13.3
− Elle avait tout de suite été si gentille avec moi. Enchaîna Evan. J’ai toujours eu un respect inexplicable envers elle. Elle m’impressionnait. J’aurais rêvé être comme elle. Rien n’était jamais négatif pour Gwen, elle voyait la vie d’une toute autre manière. Elle en profitait à fond, comme si chaque jour était le dernier. Et elle a eu raison. Elle m’a ouvert les yeux, j’aurais toujours dû vivre chaque jour comme si c’était le dernier, ne pas penser négatif, croire que dans chaque problème, il y avait une solution. Que dans tous les cas, on pouvait s’en sortir.
Evan avait raison, Gwen avait toujours été la voie de la raison et de la sagesse. Elle aimait tout le monde et tout le monde l'aimait. Elle allait tellement me manquer. Elle me manquait déjà tellement.
Je me remis alors à déverser mes larmes sur le t-shirt déjà trempé d’Evan quand ma mère frappa à la porte de ma chambre. Sans que je ne lui réponde, elle ouvrit doucement la porte et passa sa tête dans l’embrasure de la porte. Elle ne remarqua pas Evan mais me vit d’abord moi, en train de pleurer. Elle s’approcha vers moi. Et quand elle voulut s’asseoir auprès de moi, elle remarqua enfin Evan, qui la regardait interloqué.
− Oh ! Evan ! Tu es là. Salut. Dit-elle en un sourire forcé. Non pas parce qu’elle n’était pas contente qu’il soit là mais plutôt car ce n’était pas facile d’être heureux juste après l’annonce du décès d’un de ses proches.
− Bonsoir Helen.
− Je suis contente que tu sois là, Nia avait besoin de toi. Cette fois-ci plus que jamais.
− Je fais de mon mieux pour la réconforter même si ce n’est pas une nouvelle facile à encaisser pour moi aussi. Gwen était une grande amie. Je vais la regretter longtemps.
− Comme nous tous. ajouta ma mère d’un ton compréhensif. Il se fait tard, Nia a besoin d’une bonne nuit de sommeil.
− S’il te plaît maman, Evan peut rester avec moi rien que cette nuit ? J’ai besoin de compagnie.
− Je pense qu’il serait mieux pour toi de rester un peu seule justement.
− Mais maman…
− Vous vous verrez demain à la première heure.
− Ta maman a raison. Il se leva et ajouta. On se voit demain promis.
Il m’embrassa sur le front, salua ma mère et sortit de ma chambre.
Je me tournai alors vers ma mère et la fusillai du regard.
− Pourquoi il ne pouvait pas rester ?
− On en a déjà parlé, pas de garçon à la maison la nuit avant tes dix-sept ans.
− Mais…
− On ne discute pas. Elle m’embrassa à son tour et quitta la chambre en ajoutant :
− Bonne nuit ma puce.
− Bonne nuit à toi aussi.
Je pris alors mon téléphone et découvris un message d’Evan.
Il était trop mignon. Je serrai mon téléphone contre ma poitrine avant de lui répondre :
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