Fyctia
Chapitre 4.2
10 juillet 2011, NIA
Je commence un peu à m’inquiéter, il est onze heures et je n’ai toujours pas de nouvelles de Gwen. Rien, pas un message, ni même un appel. Rien. C’est étrange, elle devrait déjà être arrivée depuis une bonne heure. Étant donné qu’il est vingt heures à Rome. Bizarre.
Je m’inquiète peut-être pour rien. Elle a juste dû oublier. Ou peut-être qu’elle était fatiguée et qu’elle s’est assoupie. Je vais peut-être lui envoyer un message, juste pour savoir si tout va bien et si tout s’est bien passé. Juste pour être sûre. J’ai alors sortis mon portable de ma poche arrière, je l’ai allumé et je suis allée sur la conversation avec Gwen et je lui ai écris :
Si dans deux heures elle ne m’a toujours pas répondu, je l’appellerai. Et si à ce moment-là, je n’ai toujours pas de nouvelles, alors j’attendrai le lendemain matin.
Je suis quand même allée trouver ma maman qui est une grande amie des Van der Linden. Nous sommes voisins depuis presque vingt ans alors il est tout à fait normal qu’après autant d’années ils soient devenus amis. C’est peut-être aussi à cause de Gwen et moi vu que nous sommes amies depuis la naissance. Enfin bref, je me suis rendue dans le salon, là où se trouvait ma maman, elle regardait le journal télévisé. Je me suis assise à sa droite dans le canapé et j’ai soupiré pour qu’elle comprenne que quelque chose n’allait pas et qu’elle me pose des questions. Comme toujours, ça a très bien fonctionné. Elle a tourné la tête dans ma direction et m’a demandé :
− Quelque chose ne va pas ma puce ?
Je me suis alors lancée et je lui ai tout raconté.
− Gwen ne me répond pas.
Elle m’a fixé avec un regard interrogateur qui me disait de poursuivre mon histoire. J’ai donc poursuivi :
− Elle devait arriver à Rome vers dix-huit/dix-neuf heures et là, il est plus de vingt heures là-bas et je n’ai toujours pas de nouvelles. Ce n’est pas son genre de mettre autant de temps à répondre, je commence à m’inquiéter. J’ai un très mauvais pressentiment. J’ai l’impression qu’il lui est arrivé quelque chose de grave, je t’assure j’en suis presque persuadée.
Elle m’a alors coupée et m’a dit :
− Moi je suis sûre que tout va bien. Ne t’inquiète pas trop vite attends peut-être encore un peu avant de te faire des films. Elle a sûrement dû rentrer à l’hôtel et s’endormir. Autant d’heures de voyage c’est long, tu le sais mieux que quiconque. Et le Jet Lag, c’est toujours assez difficile à supporter pour la première fois. Je suis sûre que demain, tu auras une réponse. Ne t’en fais pas.
− Tu as sûrement raison. Je vais attendre demain.
Elle m’a sourit et à repris :
− J’ai toujours raison, tu le sais bien. m'a-t-elle dit en s’esclaffant.
J’ai ri à mon tour avant de lui dire :
− Peut-être qu’on devrait commencer à préparer le dîner tu ne crois pas ?
Elle a acquiescé et nous nous sommes dirigées vers la cuisine.
4 commentaires
chiara.frmt
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Il y a un an
Miladie Delvreau
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Il y a un an
Kate-Lorens
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Il y a un an
Carl K. Lawson
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Il y a un an