Eloïse_f Le triangle des Bermudes Chapitre 3.1

Chapitre 3.1

9 juillet 2011, GWEN




Six heures, mon réveil sonnait, je m’étais donc levée et j’étais descendue à la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner en compagnie de Marie et mon père. Bizarrement, nous n’avons pas reparlé de notre discussion d’hier. J’ai donc décidé de faire semblant de rien et nous avons préféré parler à propos du voyage. Car nous étions le jour J, j’avais très hâte et je ne stressais presque plus. C’est Marie qui a entamé la discussion la première.

− Vous avez bien pris tout ce qu’il vous fallait ? Dit-elle d’un ton légèrement angoissé.

− Ne t’en fais pas chérie, nous sommes tous assez grands que pour penser à nos propres affaires tu ne crois pas ? Répondit mon père.

− C’était pour être sûre, je ne sais pas s’il y aura en Italie tout ce que nous avons ici. Les supermarchés ne sont sûrement pas les mêmes.

− Ça, c’est certain mais ce n’est pas pour autant qu’on ne trouvera pas tout ce dont on aura besoin.

− C’est vrai tu as raison, excuse-moi.

Marie se tut un instant pour après deux secondes reprendre.

− Vous avez bien de quoi vous occuper dans l’avion ? Un livre ? Un jeu de cartes par exemple ? Je ne sais pas trop comment on s’occupe dans un avion à vrai dire. Mais toutes ces choses doivent sûrement être faisables vous ne croyez pas ?

Cette fois c’est moi qui pris la parole.

− T’inquiète Marie, on a tout ce qu’il faut et à propos du jeu de carte, ce n’est pas une mauvaise idée j’irai en chercher un après mon petit dej.

− À part ça, vous avez déjà réfléchi à ce qu’on pourrait visiter pour notre premier jour à Rome ? Questionna mon père.

Moi j’étais plutôt du genre visites en plein air. Les musées et ce genre de choses, ça ne m’intéresse pas vraiment, ce n’est pas trop mon truc. Mais en revanche, visiter des sites historiques, des endroits mythiques, ça, ça me passionne.

− Je pense que pour notre premier jour on sera un peu fatigué non ? Répondit Marie.

− Tu joues un peu sur les mots là. Renchérit mon père d’un ton moqueur.

− Oui excuse-moi. Tu as raison. Donc, pour notre première visite, on pourrait peut-être aller voir le Colisée. J’aimerais aussi beaucoup aller au Vatican.

− Au pire vous savez quoi, on peut juste changer de sujet et aviser ça au moment venu vous ne pensez pas ? Repris-je d’un ton étonnement très calme.

La discussion s’en fut finie sur ces mots dans un blanc.

Après un bon quart d’heure, j’avais terminé mon petit-déjeuner et j’étais montée à la salle de bain pour prendre ma douche et m’habiller. J’étais habillée de façon assez décontractée, je n’avais pas envie d’être à l’étroit dans un jeans pour des heures d’avion assise sans bouger. Alors, j’avais enfilé un short de sport, - évidemment pas celui que j’avais porté hier pour aller courir, celui-ci était plus ample - un t-shirt à courtes manches assez cintré et qui m’allait parfaitement pour être honnête. Je portais aussi un gilet gris avec une fermeture éclair que j’avais laissé entrouvert car même à six heures du matin, il faisait déjà assez chaud. Pour finir, j’avais choisi de mettre mes chaussures préférées, une paires de Converse All Star Chuck Taylor blanche. J’ai beaucoup hésité sur le choix de ma paire de chaussures mais j’ai tout de même fini par opter pour le choix le plus simple. J’avais attaché mes cheveux en demi queue de cheval, Marie préférait ça à une simple queue de cheval car elle trouvait que ça mettait plus en valeur mes cheveux blond mi-long. J’avais toujours eu les cheveux d’un blond très clair, comme mon père alors que Marie, elle, avait les cheveux très brun, à la limite du noir. Ils lui allaient parfaitement et s’accordaient merveilleusement bien avec ses yeux verts pétillants. En revanche, mon père et moi avions les yeux très bleus. Un peu comme la couleur du ciel les jours de plein soleil. J’avais d’ailleurs tendance à faire des réactions allergiques au soleil, ma mère était comme ça aussi. Je pense que c’est à cause de notre peau très claire. Ce qui est étonnant vu que nous vivons en Californie là où le soleil règne la plus grande partie de l’année et je peux vous assurer qu’avec une peau comme la mienne, ce n’est pas toujours une partie de plaisir. On devient rouge écarlate en une fraction de seconde. À peine on met un pied dehors, à peine les rayons de soleil nous touchent qu’on a déjà cramé.

Vers six heures trente-cinq, j’étais prête à partir. Nous avions alors pris nos dernières affaires et étions montés dans la voiture de mon papa. Une Ford-F 150. Environ cinq minutes plus tard, mon père quittait l’allée de notre maison et s’engageait sur la chaussée. - Pour quelques précisions supplémentaires, à l’heure où nous démarrions, il était quinze heures quarante à Rome vu qu’il y a neuf heures de décalage par rapport à chez nous et il était donc dix heures quarante aux Bahamas. -



À sept heures, nous étions arrivés à l’aéroport de San Francisco. Nous devions encore faire beaucoup de choses avant de décoller. Nous devions passer à la douane, enregistrer nos bagages, passer au contrôle de sécurité, aller manger un bout si on a le temps et évidemment, faire une pause pipi.

On était tellement concentrés pour ne pas louper notre vol que j’avais oublié de quoi j’avais peur.




Neuf heures moins vingt, les hôtesses de l’air annonçait que nous allions bientôt embarquer. Nous nous étions alors mis en rang dans le plus grand des calmes, billet à la main et sac sur le dos près à monter dans l’engin.

Neuf heures, nous étions confortablement installés dans l’appareil. Siège Vingt-et-un A pour moi – juste à côté du hublot – Marie était au siège vingt-et-un B et mon père au vingt-et-un C - côté allée - . Petit à petit, je me réjouissais à l’idée de partir.

Soudain, le commandant de bord fit l’appel comme quoi nous allions décoller d’une minute à l’autre. Je sentais progressivement la joie envahir mon corps et non la peur. Je tenais ou plutôt serrais la main de Marie, je la tenais si fort, que je pouvais sentir son pouls, j’ai donc pu constater que son cœur s’emballait. Elle avait toujours eu une peur bleue de l’avion mais avait accepté de faire ce voyage avec nous uniquement pour notre bonheur. Si ça, ce n’est pas de l’amour ou de la gentillesse alors je n’y comprends plus rien.



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6 commentaires

clara_belle

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Il y a un an

@Célia Moreau a fait ta pub ahah, alors me voilà :) J'ai liké tous tes chapitres pour aider à augmenter ta visibilité. Continue, traîne sur les forum, lit, mais surtout écrit ! Il n'y a que ça de vrai ;) Kiss, Clara <3

Lalou29

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Il y a un an

Hello ! Je suis venue te donner des like pour te soutenir ! À bientôt pour la suite !

Lyse236

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Il y a un an

Coucou !! Une amie à toi a dit que tu avais peu de visibilité sur ton histoire dans un forum que j’ai lancé. Alors je viens t’encourager !! Crois en toi ! Ne te décourage pas, tu l’auras ta visibilité !! 🫶🏻 Je t’ai like tous tes chapitres mais vraiment continue comme ça, je suis sure que dans quelques temps tu auras une tonne de lecteurs !

Thebookchronicle

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Il y a un an

Super chapitre 😀 j'adore ton histoire et j'ai hâte de découvrir la suite 😍

Emma Eichen

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Il y a un an

Passée 😘

Carl K. Lawson

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Il y a un an

Petit coup de pouce pour toi débloquer ton prochain chapitre, si tu as le temps, n'hésite pas à venir passer sur mon histoire ;)
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