Fyctia
Chapitre 3. suite
Pendant ce temps, Mark Antony recevait des soins d’urgence dans un hôpital. Le médecin luttait pour le sauver à tout prix. Au même moment, un homme très âgé faisait son entrée. Sa stature imposante inspirait la crainte,bien qu'il ait 78 ans, il demeurait d’une grande rigueur. Dès son arrivée, les hommes de Mark Antony commencèrent à paniquer face à lui en déclarant :
- Soyez le bienvenu, Monsieur Axel-Rio.
- Où est mon fils ? ! exige-t-il d'une voix pleine d'autorité qui fait trembler son entourage.
- Il est à l'intérieur, chef. répond-on.
Axel-Rio pénètre dans la pièce, une colère immense mêlée à une profonde inquiétude. Son regard se pose sur son fils, en train de souffrir.
- Qui t'a fait cela, mon fils ? »
- Le... le... phoe... phoenix, » murmure-t-il avec difficulté.
- Le phoenix ?! Ce salauds, je ne les pardonnerai pas. Il a osé s'en prendre à mon fils pendant mon absence...
- Il... il a... une complice. murmure-t-il en interrompant la conversation, tandis qu'il s'apprête à rendre son dernier souffle.
Le monitoring ne réagit plus ; les médecins s'efforcent de le maintenir en vie, mais il est déjà décédé. L'un d'eux se tourne alors vers son père et déclare :
- Chef, Monsieur Mark Antony est décédé.
Dans un accès de rage, il tire une balle dans la tête de l'un des médecins. La peur envahit la pièce, mais ils sont paralysés. Axel-Rio hurle, émettant des ordres précis :
- les gars, allons immédiatement tuer le Phoenix !. Je vais l'éliminer !
Bang ! Une balle, puis deux, et enfin une troisième, tirées successivement sur un mur, réalisé par Ximena à l'asile. Peu à peu, elle retrouvait ses esprits, sous la surveillance de Mara. Elle répétait inlassablement la même phrase :
- Personne n'est à la hauteur de ma grandeur, personne n'est à la hauteur de ma grandeur.
- Mademoiselle... S'il vous plaît, il serait préférable que vous abandonniez cette arme.
- Mara, passe-moi mes pilules. J'ai besoin de mes pilules !
Mara lui apporte immédiatement les médicaments, et Ximena les prend d’un geste rapide avant de reprendre avec assurance :
- Personne n'est à la hauteur de ma grandeur, je suis Ximena !
Dans cette vaste villa, Syllow se sent oppressée. Elle décide donc de quitter sa chambre pour se rendre au jardin, où elle aperçoit un très joli chiot blanc. En s’approchant de lui, elle s’exclame :
- Oh ! Il est adorable, quel magnifique petit chiot !
Elle le prend dans ses bras tout en caressant son pelage. Tariq-Aziz sort dans son jardin vêtu d'une tenue légère, essuyant ses cheveux encore mouillés après son bain. Il aperçoit Syllow en train de caresser le chien et la regarde avec un regard différent. S'approchant d'elle, il lance :
- Tu aimes donc les chiens, chaton ?
Elle est surprise d'entendre sa voix, mais, après un instant, le mépris refait surface et elle dépose le chien, sans daigner lui répondre.
- Tu ne veux pas me répondre ?
Le silence persiste.
- Je vais t'apprendre à me connaître en profondeur.
Il saisit le chien et le jette au sol, sort une arme de la poche de son survêtement et tire sur les animaux, malgré leurs aboiements affligés. Syllow, effrayé, laisse échapper un petit cri. Il s'adresse finalement à elle :
- Je n'aime pas qu'on me fasse répéter ! Comme tu n'en as pas besoin, je te le reprends.
- Vous êtes malade !
- Alors, tu commences à parler ?
- Allez tous en enfer, vous êtes des démons !
- En dehors de cette ville, cet endroit constitue mon foyer. Tant que tu y résides, tu es tenu de respecter mes règles. Je ne tolérerai aucune autre forme d'insolence.
- Pourquoi n'êtes-vous pas arrêté ? Vous devriez croupir derrière les barreaux !
- Je suis le phœnix, un chef mafieux, une légende redoutée par tous. Tant que je serai en vie, cette ville restera sous ma domination.
-Prendre en otage une ville par pur caprice est un acte immature, et il n'y a pas un pour rattraper l'autre. Vous ne valez pas mieux que des chiens errants.
Alors qu'elle prononce ces mots, elle se lève, se préparant à quitter les lieux. Soudain, plusieurs balles atteignent la villa, et Syllow est touchée à la main. Elle pousse un cri de douleur, sanglotant, tandis que Tariq-Aziz s'élance immédiatement à ses côtés pour la protéger. Axel-Rio s'exclame alors depuis l'extérieur :
- Le Phoenix, je t'assure que tu es un homme mort !
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