Fyctia
Chapitre 4
Les tirs continuaient de résonner. Syllow avait été touché par une balle, laissant une profonde plaie sur la paume de sa main, causant une douleur intense. Cette situation exaspérait Tariq-Aziz, qui se sentait contraint de riposter avec ses hommes.
- Axel-Rio, sache que je ne te ferai aucun cadeau. J'avais songé à épargner ton fils, mais en ce qui te concerne, c'est la mort assurée !, s'exclama Tariq-Aziz avec colère, en ajustant ses tirs.
- C'est toi qui vas crever ! Tu as tué mon fils, et je te ferai regretter cela ! . rétorqua Axel-Rio en augmentant la cadence de ses tirs.
Leurs affrontements se poursuivaient avec intensité. Les résonances des balles étaient audibles à travers tout le voisinage, plongeant les habitants dans une panique silencieuse, terrifiés à l'idée de perdre la vie. Une petite fille s'était même réveillée à cause du vacarme, se précipitant vers sa mère, l'effroi dans la voix, et demanda :
- Maman, qu'est-ce qui se passe ? Cela fait mal aux oreilles et cela me fait peur.
- Chut... Ne dis rien, cela va s'arrêter. Essaie de rester calme, d'accord ? Ta maman est là.
La mort était omniprésente des deux côtés, mais Axel-Rio commençait à perdre du terrain. Il réalisa qu'il se trouvait dans une situation délicate :
- Merde ! Je n'ai plus suffisamment de munitions.
Tariq-Aziz poursuivait ses tirs avec ses hommes, tandis qu'Axel-Rio ordonna à ses troupes de se retirer et s'écria, haut et fort, à l'attention de Tariq-Aziz :
– Ne crois pas que tu as gagné, enfoiré ! La prochaine fois que je reviendrai, je te ferai payer. Tu deviendras l'esclave de ma volonté, je te le promets.
Il s'éloigna avec ses hommes, laissant place à un silence pesant. L'un de ses hommes l'interpella :
– Parrain, nous devrions arrêter de tirer, il s'est échappé.
Mais leur chef n'était pas disposé à considérer cela. Son premier réflexe fut de se rendre auprès de Syllow, blessé. Il tenta de s'approcher en déclarant :
– La balle n’a réussi qu’à te frôler...
- foutez le camps!, Ne vous approchez pas de moi et ne posez pas vos mains sur moi !. rétorqua Syllow en le repoussant avec véhémence.
- tu commence à me faire perdre patience, montrez-moi cette main.
- Allez au diable, assassin ! Ne me touchez pas !.
Immédiatement, une servante de la maison s'approcha pour s'occuper de Syllow. Elle s'adressa à son supérieur :
- Monsieur, permettez-moi de m'en charger, je vais soigner cette blessure.
Elle conduit Syllow avec elle pour lui prodiguer des soins. Dans un état de surprise et de colère, Tariq-Aziz s'adresse alors à ses hommes :
- Où se trouve ce foutu sniper ?
- Deux de nos hommes l'ont amené au sous-sol, parrain.
- Bon travail. Maintenant, il va devoir me révéler qui, à part Mark Antony, l'a envoyé.
Le lendemain matin, dans une magnifique demeure, Eden-jo se préparait à sortir. Il se trouvait dans sa chambre en train d'enfiler sa veste. Angeline, quant à elle, savourait un thé sur la véranda, en compagnie d’une femme distinguée, la mère d’Eden-jo.
— Hmm... Ce thé est réellement délicieux ! C’est toujours la même recette de Maricela ? demanda sa belle-mère avec beaucoup d’assurance.
- Oui, c'est bon, n'est-ce pas ? Elle excelle véritablement dans cet art, c'est incontestablement la meilleure. Je lui ai même demandé de m'apprendre, car j'aimerais en faire pour Eden-jo. répondit-elle, le sourire aux lèvres et pleine de joie.
Soudain, sa belle-mère manifeste une inquiétude soudaine. Angeline, remarquant son expression préoccupée, lui demanda :
- Madame Patricia, vous semblez un peu soucieuse, y a-t-il quelque chose qui ne va pas ?
- En fait, Angeline, je souhaitais te parler de…
- Bonjour à tous. En arrivant, Eden-jo interrompt poliment les conversations en cours.
Il dépose un baiser sur la joue de sa femme, puis s'approche de sa mère pour lui faire un câlin, en disant :
- Maman, je ne savais pas que tu serais là.
- Je suis venue à l'improviste, et je ne resterai pas longtemps.
- Oh non, reste un peu plus longtemps. Angeline sera avec toi le temps que je revienne.
- Mon chéri, où comptes-tu aller ? demande Angeline.
- J'ai reçu un appel relativement urgent au sujet du travail, je ne vais pas m'attarder.
- Cependant, tu avais mentionné que tu prendrais un congé aujourd'hui.
- Je le sais, je te prie de m'excuser. Je te promets de revenir rapidement. Et si jamais tu souhaites sortir, William sera toujours à ta disposition.
- Très bien, chéri. Je te souhaite une excellente journée.
- Merci, à toi aussi, mon amour.
Il monte dans sa voiture et s'en va. Angeline reste donc avec sa belle-mère, après avoir laissé échapper un léger soupir:
- Angeline, es-tu certaine de ton mariage avec Eden-jo ?
- Oui, pourquoi cette question ?
- Je m'inquiète, car je pense qu'il est encore impliqué dans cette affaire suspecte de vente de drogue.
- Non, Madame Patricia, il m'a assuré qu'il ne recommencera plus, et son implication dans cette affaire est bel et bien terminée.
- En es-tu sûre? Qu'en est-il de votre relation ? N'est-il pas toujours infidèle ?
- Eh bien... disons que nous avons également mis cela au clair.
- Eden-jo est mon fils, Angeline. Je tiens à te le dire car je ne souhaite pas que tu compromettes ta vie. Si la situation ne s'améliore pas, tu devrais envisager le divorce.
- Non, il a changé, il me l’a promis. Eden-jo a vraiment changé.
- Si tu en es convaincue, je te crois, mais prends le temps de bien réfléchir à cela.
- J'y réfléchirai, madame Patricia.
Dans la boutique, Kwame était avec Léa-Lisa. Il manipulait ses armes et les rangeait dans un grand sac. Sa compagne lui demande :
- Kwame, j'ai rassemblé tous les éléments dans le sac. tu comptes faire quoi avec ?
- Je prévois de finaliser une autre transaction. Cette fois-ci, ce n'est pas avec le Phoenix, mais avec un trafiquant de drogue.
- Attends, tu parles bien d'Eden-jo ?
- Oui, j'ai reçu un appel de sa part, c'est pourquoi je prends en charge cette affaire.
- Je vais rester sur le point de vente, car les policiers nous soupçonnent fortement.
- Je sais . C'est pourquoi, lorsque les choses tourneront mal, nous serons déjà partis du pays avec des poches bien pleines. Un voyage rien que pour nous deux. dit-il en la tenant sur sa hanche.
- Hahaha, ce serait vraiment incroyable. Mais fais attention, Kwame, nous ne traitons pas avec n'importe qui.
- Je veillerai à me souvenir de cela. Sur ce, je m'en vais. Passe une excellente journée.
Il lui donne un baiser sur la joue avant de s'en aller sur-le-champ.
0 commentaire