Fyctia
Chapitre 3.suite
Syllow était à bout. Elle réalisait que sa vie ne serait plus jamais la même. Elle n’était plus simplement elle-même, mais désormais perçue comme une cible par les mafieux. Après un moment de silence, elle se reprit et posa la question suivante :
-Que comptez-vous faire de moi si j'accepte de vous suivre ? Qu'attendez-vous de ma part ?.
- Chaque chose a son temps, sans quoi cela ne serait plus énigmatique. Tu n'as pas vraiment le choix, chaton : soit tu fais face à la mort, soit tu choisis de survivre.
- C'est d'accord, répondit-elle après quelques secondes d'hésitation.
Tariq-Aziz esquissa un sourire et tendit sa main pour l'aider à se lever. Cependant, elle déclina son offre et se leva, s'avançant vers la voiture où se trouvaient ses affaires. Tariq-Aziz la contempla alors avec une expression à la fois intrigante et charmée, empreinte d'admiration.
Dans un club de danse, un homme profitait d'un massage du dos dans une somptueuse chambre, prodigué par l'une des danseuses. Il semblait se détendre, comme s'il ne croyait rien de ce qui se passait autour de lui. La charmante femme s’adressa à lui :
- Vous sentez-vous plus détendu ainsi, Monsieur Eden-jo ?
- Hmm... Oui, c'est parfait. Rien à redire, j'apprécie beaucoup.
À ce moment, l'épouse de cet homme fit son entrée, rompant l'atmosphère avec les mots suivants :
- Donc, c'est ici que tu te caches depuis tout ce temps ? salauds
- Oh non ! soupire-t-il en levant les yeux.
- Tu t'amuses encore, n'est-ce pas ? Ensuite, tu viendras me faire la leçon sur les relations de couple.
- Je te prie, chéri, laisse-nous seuls.
- Très bien, Monsieur. répondit-elle en quittant la pièce.
Il se lève, enroulé dans son peignoir, et s'approche de sa femme pour l'enlacer en lui murmurant quelques mots doux :
- Angeline, mon trésor, quelle surprise, mon amour.
- Ne t'approche surtout pas de moi, espèce de pervers. Combien de fois à présent ? Nous sommes mariés, mais tu continues à me tromper comme si de rien n'était. lui répond-elle avec indignation.
- Écoute, laisse-moi t'expliquer, rétorque-t-il.
- Tu es vraiment une pourriture, Eden-jo. Je me demande même pourquoi je t'ai épousé. Je perds mon temps avec toi !
En larmes et pleine de colère, Angeline tente de s'en aller, mais Eden-jo l'empêche de partir en la serrant contre lui et en murmurant :
— excuse-moi, bébé, tu resteras toujours Madame Lumeya. C'est toi que j'ai choisie, malgré toutes ces autres.
— Tu peux te le garder ce titre, mais si tu m'aimais vraiment, tu ne m'aurais jamais infligé cela.
Il saisit alors l'occasion pour l'embrasser avec passion, et elle se laissa également emporter par ce baiser. Il la regarda tendrement, caressant doucement ses lèvres et dit :
- Si je t'aimais, je ne serais pas en mesure de m'approcher de toi de cette manière. Angeline, je t'aime parce que tu es ma femme. Je ne te ferai plus jamais de mal, je te le promets.
Elle cède à la tendresse de son visage doux et innocent, et lui demande :
- Cette fois, tu resteras avec moi ?
- Oui, je resterai avec toi. Je ne fréquenterai aucune autre femme que toi.
Elle se laisse emporter par ses émotions et échange un baiser sensuel. Pendant ce temps, ils viennent enfin d'arriver à la splendide villa de Tariq-Aziz. Syllow était tellement éblouie par ce spectacle qu’elle ne parvenait plus à détacher ses yeux. Des servantes se tenaient prêtes à accueillir leur maître et s'inclinaient respectueusement en le saluant :
- Bonsoir, Monsieur, nous sommes ravies de vous voir.
- Bonsoir. J'ai eu une journée particulièrement chargée aujourd'hui. donc préparer mon bain?
- Bien entendu, monsieur. Nous allons nous mettre au travail immédiatement.
- De plus... Cette jeune femme va vivre ici. Je vous prie de préparer une chambre pour elle et de vous occuper d'elle. Est-ce clair ?
- Oui, monsieur.
- Pourriez-vous me suivre, madame ? demande l'une des servantes à Syllow, en lui proposant de les accompagner.
Après un regard de méfiance, elle finit par accepter et se laisse guider par les servantes, tout en restant étroitement attachée à sa valise et à son sac à dos. Avant qu'elle ne prenne son chemin, Tariq-Aziz lui dit :
- Fais comme chez toi, n'aie pas peur.
- Dans la maison d'un criminel ? mon cul. répondit-elle en s'éloignant.
Ses hommes, surpris, se tournèrent vers leur supérieur et l'interpelèrent :
- Hum... Monsieur.
- Elle n'a vraiment pas peur de moi, celle-là, murmura-t-il avec un ricanement, manifestant à la fois surprise et curiosités.
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