Fyctia
Chapitre 3.
Le tireur d'élite regagne son appartement, une mallette pleine d'argent à la main. En entrant dans la cuisine, il s'exprime avec un sourire :
- C'est incroyable, j'ai réussi à obtenir ma triple augmentation. Je devrais déjà déposer cet argent à la banque, car demain, je quitte le pays.
Il saisit son téléphone et passe un appel, donnant alors des instructions précises à son interlocuteur :
- salut, c'est moi. Écoute, demain je passerai vers 4 heures du matin. J'ai l'intention de déposer une somme importante sur mon compte bancaire. J'aimerais que tu m'aides à trouver un endroit où je pourrais m'installer, loin de ce pays.
À ce moment-là, quelqu'un frappe à sa porte. Trouvant cela suspect, il saisit son arme et avance prudemment.
Pendant ce temps, la balle tirée dans l'obscurité avait atteint la jambe de Mark Antony, provoquant des cris de douleur de sa part, tandis que Syllow, visiblement troublé, observait la scène. Les hommes de Mark Antony, avertis de la situation, orientèrent leurs armes dans toutes les directions afin d'identifier le tireur. Sous l'effet de la douleur, Mark Antony s'exclama :
- Éliminez immédiatement cet enfoirés qui m'a tiré dessus !
Dès qu'il a donné l'ordre, certains de ses hommes commencent à tomber, abattus par les balles des hommes de Tariq-Aziz. Dans la panique, Syllow se retrouve bousculé et chute au sol. Tariq-Aziz s'approche de lui, le regardant avec mépris et provocation, accompagné de ses hommes. Mark Antony, tout comme Syllow, est également très surpris.
- Ahahaha ! Tu réussis à me faire rire, c'est la première fois que cela m'arrive, déclare Tariq-Aziz en se moquant.
- Toi, tu es encore en vie ? fumier !
- Cette blessure à la jambe n'est rien comparée à tout ce que je vais te faire subir.
- Je savais que c'était l'une de tes complices, espèce de lâche.
- Qu'est-ce que vous me voulez tous comme ça ? Je ne suis pas sa complice ! Vous êtes vraiment des tarée! s'écria Syllow, au bord de la crise de nerfs.
- J'avais l'intention de te tuer aujourd'hui, mais je te fais l'honneur de te laisser vivre un peu plus longtemps, avant de te disséquer, déclara Tariq-Aziz en fixant ses ennemis.
- tu vas voir ! Les gars, tirez !
Sous le coup de la colère, il ordonna à ses hommes de tirer, mais ceux de Tariq Aziz protégeaient leur patron. La mort menaçait les deux camps, mais ensuite, Tariq Aziz passa à l'action en tirant une balle précise dans les côtes de son adversaire, provoquant une frayeur supplémentaire chez Syllow. Elle était terrifiée, désespérée et se rendait compte qu'elle ne pouvait pas fuir.
- Que ton âme, désormais délivrée, trouve un repos éternel jusqu'à ta descente en enfer. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Tels furent les mots rédigés devant le corps de Mark Antony.
- Mon Dieu, qu'ai-je fait pour mériter cela ? Comment j'ai atterri ici ?. murmura Syllow, empreint de peur et de désespoir.
- On a tiré sur le chef ! Retraite !. hurlèrent les hommes de Mark Antony.
Ils rangent leurs armes et évacuent d'urgence leurs supérieurs vers un autre lieu, tous s'étaient échappés. Au milieu de cette scène, Syllow laissait échapper des larmes causées par la peur.
Dès que le tireur d'élite ouvrit la porte, il pointa son arme devant lui, mais il n'y avait personne.
- Personne ? Qui a bien pu frapper à la porte ?
Il se retourne en fermant sa porte et, à cet instant, reçoit une balle à l'épaule. Criant de douleur, il s'assoit sur le seuil de la porte. Trois hommes de Tariq-Aziz se tiennent dans son appartement.
— fumier ! Que voulez-vous ? s'exclame-t-il en s'efforçant de ne pas céder à la panique.
— C'est très amusant, nous voulons que tu refasses ton tour de magie de toute à l'heure. répond l'un d'eux en brandissant un petit marteau en métal.
Tariq-Aziz remet son arme et s'approche de Syllow, tandis qu'elle recule tout en tentant de le repousser :
- Laissez-moi ! Ne vous approchez pas de moi !
- Doucement, mon petit chat.
- Ne vous approchez pas de moi ! Que voulez-vous, au juste ? ! s'exclama-t-elle d'une voix empreinte de panique et de faiblesse, mais avec détermination.
- Survivre? Il va falloir faire un choix. Soit tu restes avec moi, soit tu deviens leur prochaine cible.
- Je n'ai rien demandé à tout cela !
- La vie ne demande pas ton avis . répondit-il avec un sourire glacial.
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