J'apprécie beaucoup les comparaisons qui semblent absurdes (j'aime bien en faire moi-même quand je suis inspirée). On perçoit un vrai humour caustique et grinçant. On sent vraiment la dissonance, sans doute Sylvie ne ressentait pas ce poids que le narrateur avait sur les épaules. Ça renforce mon idée que le couple était déjà fini depuis longtemps dans ses yeux alors que sa compagne paraissait s'y accrocher. Comme s'il s'était enfermé dans un caisson de cryogénisation, à coup de castration et de faux-semblant, et soudain, en courant sous la pluie, tout ressort comme s'il sortait enfin de son foutu mode congélation. Je regardais les autres commentaires, par curiosité, et beaucoup le trouve « antipathique », ce n’est pas ce que je ressens. Juste une dépression lascive.

Merci merci. Ton commentaire est très intéressant, j'aime beaucoup l'idée de la cryogénisation :-) Quant à l'antipathie du personnage, je comprends ce que certains veulent dire. Disons qu'il est froid et distant, et dans le cadre d'une rupture on a du mal avec la distance. On souhaite de l'empathie, mais lui est déjà parti dans sa tête.

Je reconnais bien là ton style, mélange entre poésie et humour caustique. Un joli début... même si j'ai envie de mettre des claques à ce pti con ! J'essaie de repasser vite. (Mira Perry)

Coucou Mira, il aura ses claques, don't worry :-)

Une suite de prologue tout aussi sympathique que la première ! C'est vrai qu'il est odieux dans son comportement avec elle, mais c'est surtout parce que c'est un phobique de la rupture ! Je le comprends totalement, voir les gens pleurer, c'est traumatisant !

Quand je vois quelqu'un pleurer, ça me donne envie d'envahir la Macédoine.