Fyctia
☏ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟒
𝐏𝐃𝐕 𝐄𝐱𝐭é𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫
Juan et Livia se retrouvent dans l'une des pièces les plus sombre et la plus grande de cet entrepôt. Le milliardaire se réveille doucement de son sommeil en observant le lieu à la recherche du moindre détail qui puisse l'aider à comprendre pourquoi Pedro souhaite-t-il lui voler sa fiancée ?
Il jette un coup d'œil sur sa droite, en se rendant compte qu'une faible lumière éclaire le corps de Livia allongé près de lui qui est toujours inconsciente. Quand soudain une porte s'ouvre en dévoilant Pedro accompagné d'une autre personne dans la corpulence lui rappelle vaguement quelqu'un. Ce dernier s'incline devant l'inconnu avant de disparaître à nouveau par la même porte.
Intrigué, Juan observe l'étranger de là où il se trouve s'approcher de lui d'un pas lent et décidé. Le bruit d'une chaise qui gratte le sol fit écho dans la pièce jusqu'à qu'il arrête la chaise près du milliardaire.
L'inconnu fusille ce dernier du regard en s'adressant à lui d'une voix mordante :
– Juan souviens-tu de moi, celui à qui tu as tout pris ! Tu as volé ma place dans l'entreprise, ainsi que mes privilèges. Aujourd'hui tu vas payer pour cet affront ! Je vais te prendre à ton tour la chose la plus précieuse pour toi.
L'étranger s'approche de son oreille en lui susurrant d'une voix traînante :
– Sais-tu quel objet ou devrais-je dire quelle personne vais-je te prendre ?
– Hein, moi je t'ai dérobé quelque chose !
– Ne feins pas l'innocence ! Tu sais très bien là ou je veux en venir, père t'a cédé la place qui me revient de droit !
– Demetrio mais, qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu n'es pas avec la sublime rouquine de l'autre soir pour je cite lui faire voir le nirvana !
– Tu te crois drôle avec tes réflexions stupides !
– Très hilarant même, ça m'excite de te voir en colère ! Ça rajoute du piment à notre échange, tu devrais essayer ça avec tes conquêtes. Elles vont être comblées par-
– Tant de conneries ! Je ne suis pas surpris que tu sois un clochard qui gagne trois clopinettes par an. Tu n'as même pas une fraction de ce que j'ai en un mois !
– Rectification c'est toi la cloche ici pas moi. J'ai à mon effectif une somme d'argent que même toi tu ne possèderais pas de ton vivant, cher frère ! Donc le cas soc ici c'est toi !
– Sale fdp, je vais te faire ravalé l'envie de me parler sur ce ton ! S'écrie l'ainé de la famille Alvarez en prenant le milliardaire par le cou.
Tout en maintenant sa prise sur sa gorge, Demetrio déclare d'une voix rauque.
–J'en ai assez de jouer au chat et à la souris avec toi, mon frère ! Il est temps que tu prennes mes avertissements au sérieux! Et si je profitais de ta promise. À ton avis, quel goût elle a ! Susurre-t-il cette dernière réplique d'une voix pleine de sous-entendue.
Furax à l'évocation de sa belle Livia, le milliardaire donna une percute sur la joue de son frère suite de trois autres coups bien placés au niveau de la mâchoire. Il fut séparer de lui à temps par les deux gardes qui surveillent les allées et venues des individus qui franchissent ce lieu désert. Alors, qu'ils assurent la surveillance derrière la porte, les bodyguards entendirent des bruits sourds provenant de la pièce sombre. Intrigués par toute cette agitation, ils arrivèrent sur place en intervenant le plus rapidement possible pour mettre fin à la querelle fraternelle dont l'ainé a été sévèrement blessé par le plus jeune.
Juan, toujours en colère, s'adressa rudement à Demetrio en ces termes :
– Ne parles plus jamais de ma fiancée de cette manière et t'as pas intérêt à toucher un seul cheveu de Livia, sinon je te tue enflure !
Demetrio qui a bien été esquinter par son frère rajoute une couche en lui disant d'une voix traînante :
– Oh mais c'est que tu comprends vite ! Bravo, tu es très perspicace ! Mais rassure-toi, ta fiancée n'est pas la finalité de mon plan funeste. Non, non, ce qui m'intéresse, c'est bien plus précieux à tes yeux. Je vais te prendre ta fiancée, ton empire, ta richesse, tout ce que tu as bâti avec tant d'efforts. Et crois-moi, tu ne pourras rien faire pour l'empêcher.
Il reporte son attention vers ces gardes en leur ordonnant de ligoter le rebelle enragé à la chaise qu'il a tantôt trainer près de lui. Une fois enchaîné sur le siège, Demetrio continue de déblatérer son stratagème au milliardaire qui est irrité par l'attitude vicieuse de son frère.
Juan sentit sa colère monter en lui dépassant le sommet de sa patience, mais il se retint de justesse de réagir immédiatement à ses propos. Il a deviné les intentions de Demetrio, ce dernier cherche part tout les moyens de le mettre hors de lui. Juan tente de trouver une solution pour sortir de ce guêpier dans lequel il se trouve. Son objectif est de sauver ce qui lui est cher, à commencé par libérer Livia des griffes de ce psychopathe. Il scruta minutieusement les faits et gestes de Demetrio à la recherche d' une faille qu'il pourrait exploiter à son avantage.
– Tu ne réussiras pas, Demetrio. Je ne te laisserai pas détruire tout ce que j'ai construit. Je me battrai jusqu'au bout pour protéger ce qui m'appartient, proclame Juan en le fixant de son regard noir de haine.
Le sourire narquois de ce dernier s'élargit.
– Oh, Juan, tu es si naïf. Crois-tu vraiment pouvoir me résister ? Je suis prêt à tout pour récupérer ce qui m'appartient de droit. Et si ça signifie te détruire, toi et tout ce qui t'entoure, alors ainsi soit-il.
Juan ressentit une colère brûlante s'emparer de lui. Il était prêt à tout pour défendre sa vie, son amour, son héritage. Il savait que la bataille qui l'attendait serait ardue, mais il était déterminé à ne pas abandonner. Il planta son regard dans celui de Demetrio et murmura d'une voix remplie de résolution :
- Tu peux essayer, Demetrio, mais je te préviens, tu ne sortiras pas indemne de cette confrontation. Je suis prêt à tout pour protéger ce qui m'appartient.
- Es-tu certain de ce que tu avances, mon cher frère ? Sache que je n'ai pas l'intention de te laisser sortir d'ici en vie. Je souhaite simplement te mettre en garde quant à mes projets futurs. Comme tu peux le constater, je ne suis pas le raté de service. Je vais prouver à tous qui est réellement Demetrio Alvarez.
À la fin de ses paroles, il éclata d'un rire rauque qui résonna dans la vaste pièce. Puis il quitta l'entrepôt sans se retourner, claquant bruyamment la porte. Juan resta immobile, fixant la porte désormais fermée, de nombreuses interrogations surgissant dans son esprit. Qui avait poussé son frère dans une telle folie ?
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